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Romarin : les meilleures variétés pour végétaliser un talus
Sélection de variétés couvrantes
Sommaire
C’est l’un des plantes emblématiques de la Méditerranée : le romarin. Cet arbuste aromatique est un incontournable en cuisine, qui sert à relever de nombreux plats et peut aussi s’utiliser en phytothérapie.
Mais son feuillage persistant et sa silhouette parfois rampante en font aussi un très bon candidat pour végétaliser des zones ingrates du jardin, comme les talus. De ses origines, il hérite en effet d’une grande frugalité. Il supporte les sols pauvres, caillouteux ou sableux, même très secs en été et calcaires.
Découvrez ici notre sélection des meilleurs romarins couvre-sols à adopter au jardin pour égayer un talus.
Pour tout savoir sur la culture du romarin, découvrez notre dossier complet : Romarin : plantation, bienfaits, récolte
Le romarin rampant - Rosmarinus officinalis ‘Prostratus’
Ce romarin rampant ne monte que jusqu’à 30 cm maximum, mais est capable de s’étaler sur plus de 1,25 mètre. Sa silhouette prostrée et horizontale est donc idéale pour végétaliser facilement certaines zones du jardin. S’il fait merveille planté au-dessus d’un muret ou dans une rocaille, c’est évidemment aussi un candidat idéal pour habiller un talus, même très sec en période estivale et soumis à de forts vents. Il concurrence sans mal les « mauvaises » herbes.
La floraison, sous forme d’une multitude de petites fleurs d’un joli bleu lavande, fait le bonheur des insectes pollinisateurs. Elles ont la forme typique qu’ont les fleurs de la famille des Lamiacées, en corolles bilabiées (qui forment deux lèvres). La floraison intervient au printemps, mais peut être remontante en fin d’été et en automne les régions douces du sud.
Le feuillage persistant, restant beau toute l’année, dégage des notes camphrées et résineuses au froissement.
Malgré ses origines méditerranéennes, ce romarin dispose d’une assez bonne rusticité jusqu’à -12 °C, tant que le sol est bien drainé et que l’eau n’y stagne pas en hiver. Il a l’avantage de se régénérer tout seul au fil du temps en se marcottant (de jeunes pousses prennent racines quand elles entrent en contact avec le sol).
Lire aussi
9 arbustes à port rampantLe romarin officinal - Rosmarinus officinalis ‘Corsican Blue’
‘Corsican Blue’ est une variété de romarin semi-rampant, qui va atteindre un peu plus de 50 cm de hauteur pour 1,20 mètre d’envergure. Sa silhouette un peu arquée est assez gracieuse et fera merveille comme couvre-sol pour un talus, même très exposé et aride. Il forme un dôme qui devient une vraie cascade florale bleue dès la fin de l’hiver (dans les régions douces) ou au début du printemps (au nord de la Loire).
Le feuillage garde l’aspect et le parfum typiques du romarin officinal.
Vigoureux et florifère, cet arbrisseau apporte couleur et lumière au jardin, tout en accueillant les précieux insectes butineurs.
Il se révèle un peu moins rustique que certains de ses congénères, mais sera tout de même capable de supporter des gelées jusqu’à -10 °C, si le sol est léger.
Le romarin prostré - Rosmarinus officinalis ‘Whitewater Silver’
Une autre solution couvre-sol pour terrain sec et ensoleillé : le romarin ‘Whitewater Silver’ est une variété au port prostré, rampant sur près de 1 mètre de largeur. Il se distingue par son feuillage particulièrement lumineux. Il arbore un vert foncé typique, mais dévoile un revers argenté ou blanc laineux, brillant sous les rayons du soleil.
La floraison de fin d’hiver ou de printemps dévoile une flopée de petites fleurs bleu pâle rehaussées de violet.
Si cette variété est parfaite pour égayer un talus, c’est parce qu’elle demande du soleil, se développe avec plaisir en sol ingrat, sec et pauvre. Elle sera capable de supporter les gelées jusqu’à -10 °C tant que son sol n’est pas trop humide et gorgé d’eau en hiver.
Comme tous les romarins officinaux, c’est une variété aromatique et médicinale, permettant de multiples utilisations.
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Cultiver un romarin en potLe romarin couvre-sol - Rosmarinus officinalis ‘Pointe du Raz’
‘Pointe du Raz’ est une variété de romarin couvre-sol vraiment facile à vivre, qui ne demande pas de soins particuliers et sera idéal pour les jardins secs sans entretien. Sa silhouette rampante s’étale jusqu’à 1,50 mètre pour 10 à 50 cm de hauteur, ce qui lui permettra de végétaliser sans mal un talus. Aridité, pauvreté, calcaire, sécheresse, grosses pierres : des mots qui ne lui font pas peur et lui permettront de grandir sans aucun mal. Bien sûr, du fait de sa grande tolérance, c’est aussi un très bon candidat pour les rocailles ensoleillées et les murets, desquels il va dégringoler avec grâce, contribuant à atténuer leur minéralité.
Persistant, il reste ornemental en toute saison. Il dégage au froissement ce parfum fort très reconnaissable, que l’on retrouve dans la confection des bouquets garnis.
Au printemps, ‘Pointe du Raz’ nous gratifie de grappes de petites fleurs bleu lilas veinées de bleu foncé. Cette floraison peut être remontante en été, selon les régions. Elle fait autant le bonheur du jardinier que des insectes.
S’il préfère les hivers relativement doux et pas trop humides, ce romarin est tout de même capable de supporter des gelées jusqu’à -10°C, ce qui permet de le cultiver en pleine terre dans de nombreuses régions.
Le romarin rampant - Rosmarinus officinalis ‘Capri’
‘Capri’ se distingue par sa silhouette plus petite et compacte, qui lui permet de s’intégrer partout. Il ne mesure en effet que 20 cm de hauteur pour 40 cm d’envergure. Cela en fait un parfait candidat pour des potées et rocailles, mais aussi évidemment pour des talus. Si la zone à recouvrir est grande, n’hésitez pas à installer plusieurs de ces adorables petits romarins trapus pour la végétaliser avec charme.
Au printemps, mais parfois aussi en fin d’été, il nous gratifie de petites fleurs bleu lavande attirant un vrai ballet d’insectes.
Tout comme chez ses congénères, le feuillage aromatique peut s’utiliser toute l’année en cuisine. Il exhale des notes camphrées et résineuses, avec une pointe de lavande.
Particulièrement résistant à la sécheresse, il devra simplement être protégé des fortes gelées au-delà de -10 °C. Plus le sol sera drainé, plus il sera en capacité de supporter le froid. Au fil du temps, il se multipliera de lui-même par marcottage et a l’avantage de ne pas se dégarnir en son centre en vieillissant, ce qui lui permet de rester esthétique pendant de nombreuses années.
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