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L’Echinacée, connue aussi sous le nom de Rudbeckia pourpre est une enjôleuse. Réputée pour ses nombreuses vertus et bienfaits en homéopathie et en phytothérapie pour renforcer les défenses immunitaires, cette plante médicinale a décidément tout pour plaire !
Plein feux sur l’été avec cette belle américaine qui possède une floraison généreuse anticonformiste !
Terriblement séduisantes, ses grandes fleurs à cœur proéminent et hérissé, aux allures de simple marguerite ou de pompon ébouriffé, s’épanouissent tout l’été dans les massifs, de juin au début de l’automne sans discontinuer et sans fléchir sous le vent.
Indispensable dans un jardin naturel ou dans des scènes plus sophistiquées, l’Echinacée, tour à tour discrète ou ardente, se plie à tous les caprices, à toutes les inventivités. Ses fleurs solitaires mais solaires sont des grands classiques des mixed-borders auxquels elles apportent pétulance, caractère et fantaisie, allant parfois jusqu’à une excentricité de bon ton.
Ses inflorescences en capitules composent des bouquets frais colorés, ses cœurs feront des compositions florales sèches très graphiques.
Chaque espèce doit ses caractéristiques à la couleur, à l’aspect des ligules et au port de ses fleurs, plus ou moins horizontales ou pendantes. De la plus en vogue, Echinacea purpurea, à l’Echinacea pallida aux fines ligules fortement retombantes, en passant par l‘Echinacea paradoxa, la seule du genre à fleurs jaunes, ou l’Echinacée angustifolia, la moins haute, il y a une Echinacée pour chaque jardinier ! Sans compter les nombreux cultivars et nouvelles obtentions qui offrent une infinité de variations roses violacés, roses canneberge, pourpres, blanches, orangées, jaunes ou même vertes !
Très facile de culture, accommodante, cette « plante hérisson » saura se montrer reconnaissante et féconde pour peu qu’elle soit installée en plein soleil dans un sol fertile, profond, souple, frais et bien drainé. C’est une fille de bonne tenue qui ne plie pas sous le vent et qui ne craint ni la chaleur intense, ni une sécheresse ponctuelle. Elle est peu exigeante en eau.
Facile à marier, très polyvalente, elle forme en quelques années seulement de belles touffes d’une floribondité exceptionnelle, aux côtés de vivaces demandant comme elle, peu de soins et d’entretien, de graminées ou encore de bulbeuses comme les dahlias. Pour un mélange explosif de tons forts, on la marie avec des Achillées, des Pavots d’Orient, des Marguerites, des Agastaches, des Rudbeckia annuels, des Coréopsis, des Echinops ou des Phlox. En bordure de massif, elle fera merveille aux côtés de Sauges arbustives, de Glaïeuls nains ou d’Hémérocalles.
Découvrez l’Echinacée, cette belle vivace d’été facile à vivre ! Avec sa présence très forte, elle composera des scènes d’aspect sauvage et hautes en couleur !
L’Echinacée, aussi appelée Rudbeckia pourpre ou Rudbeckia, appartient à la famille des astéracées comme la marguerite et les asters. Bien qu’elle soit issue d’un genre différent, l’Echinacée est souvent assimilée à son cousin le Rudbeckia, avec qui elle partage ses airs de grande marguerite à cœur proéminent : en grec, Echinea signifie « hérisson » en raison du capitule central hérissé. Cette vivace, qui a son caractère propre, pousse à l’état sauvage dans les zones boisées claires, les grandes plaines sèches, les collines rocheuses et même les bords de route des Etats-Unis, au centre et à l’Est de l’Amérique du Nord. Aujourd’hui, elle croît sous tous les climats tempérés. Robuste, elle peut être plantée partout en France : de ses origines des prairies sèches, elle a gardé une grande tolérance au soleil, à la concurrence d’autres plantes et une certaine résistance à la sécheresse. L’Echinacée est également d’une excellente rusticité : très résistante au froid, elle résiste au gel et supporte bien des températures bien au-delà de – 15 °C.
Neuf espèces de vivaces composent le genre Echinacea mais les hybridations successives dont la plupart des variétés sont maintenant issues, ont produit de nombreux cultivars intéressants variables en forme, en hauteur et en couleur. Certains comme l’Echinacée purpura ‘Avalanche’ portent des fleurs aux allures de simples marguerites, d’autres comme l’Echinacée purpurea ‘pink double delight’, ressemblent à des gros pompons ébouriffés. Chaque espèce doit ses caractéristiques à la couleur, à l’aspect des ligules plus ou moins longs et fins et au port dressé ou pendant des fleurs. Quatre espèces sont principalement présentes dans nos jardins. La plus cultivée et là plus en vogue sous nos latitudes est l’Echinacea purpurea, l’espèce type aux fleurs rose pourpré : c’est la plus résistante et la plus florifère. C’est aussi l’une des plus utilisées en phytothérapie. Elle compte plus d’une centaine de variétés dont l’Echinacea purpurea ‘Magnus’ aux fleurs d’une taille exceptionnelle et plus durables que chez l’espèce type.
On trouve aussi l’Echinacea pallida dont les fleurs aux fines ligules sont fortement retombantes et l’Echinacea paradoxa, qui a le paradoxe d’être la seule du genre à fleurs jaunes au lieu des pourpres ou roses habituelles. Un grand nombre de cultivars et de variétés sont issus du croisement entre Echinacea paradoxa et Echinacea purpurea comme le magnifique Echinacea purpurea ‘Sunrise’ aux fleurs jaune pâle.
L‘Echinacée angustifolia, aux fleurs rose rouge est une variété trapue ; moins haute que la plupart des autres espèces, elle ne dépasse pas les 60 cm.
De sa souche épaisse émergent au printemps, des touffes de grandes tiges graciles mais robustes, d’une tenue exceptionnelle, résistantes face au vent. L’Echinacée montre un port en touffe très érigée, plus ou moins ramifiée, pouvant atteindre facilement 1 m de hauteur, pour un étalement de 60 à 70 cm pour les variétés les plus imposantes. Son gros rhizome noir et court s’ancre lentement mais sûrement dans le sol. On utilise sa racine en homéopathie pour lutter contre le rhume et pour renforcer les défenses immunitaires. Un peu paresseuse à l’installation, l’Echinacée a besoin d’environ deux années pour bien s’étoffer et donner le meilleur d’elle-même. Elle peut, si elle se plait, devenir même envahissante… L’espèce type peut notamment se ressemer toute seule. Vigoureux, le Rudbeckia pourpre peut vivre des années si elle n’est ni dérangée, ni déplacée. Les cultivars à fleurs doubles ont cependant un cycle de vie plus bref, ils sont moins résistants que l’espèce type et peuvent se révéler bisannuels.
Une fois bien enracinée, cette vivace rhizomateuse croit au fil des ans, pour former des touffes denses et très florifères.
De juin à octobre, selon les variétés, les hampes parfois ramifiées portent des inflorescences en grand capitule solitaire de 2,5 à 12 cm de diamètre d’une originalité rare.
Conquérantes, radieuses comme des astres, les fleurs de l’Echinacée sont d’une beauté solaire que l’on ne saurait confondre. Si elles évoquent la forme des marguerites, des Rudbeckia ou des Hélénies, elles possèdent leurs propres caractéristiques. Elles sont toutes composées d’un cœur ou cône foncé, hémisphérique à légèrement aplati qui peut parfois se montrer très proéminent. La partie centrale du capitule est formée de fleurons pointus et étroitement serrés verts, marron ou violets intercalés entre des écailles jaunes ou marron qui donnent au cœur un aspect hérissé brun rosé, doré ou orangé.
Les cultivars blancs portent un cœur jaune verdâtre. C’est l’anatomie de ce cœur écailleux aux allures de pomme de pin qui distingue l’Echinacée du Rudbeckia. Certaines variétés d’Echinacées comme l’Echinacea purpurea ‘Razzmatazz’ se caractérisent par un cœur très double en forme de pompon qui donne un aspect ébouriffé à la fleur. Ce pompon épineux s’entoure d’une collerette de longs de 3 à 9 cm et fins pétales ou ligules parfois rouleautées, disposées sur une ou plusieurs rangées, allant du rose violacé au rose canneberge, du rose bonbon au rose pâle, du pourpre en au rouge en passant par le blanc, l’orange, le jaune et même le vert pomme! La longueur, la largeur et la couleur des ligules varient selon les cultivars. Ce sont les ligules qui déterminent la couleur de la fleur, offrant des coloris complémentaires ou contrastés avec le gros cœur bombé. Certaines variétés comme le Rudbeckia pourpre ’Green Envy’ portent des ligules bicolores roses et vertes.
C’est le port plus ou moins infléchi de ces fleurs ligulées qui rend l’Echinacée si caractéristique. D’une espèce à l’autre, les pétales soyeux ou brillants, sont parfois si fortement infléchis qu’ils évoquent un volant, d’autres s’étalent presque horizontalement ou ne sont que très légèrement retombants. Chez l’Echinacea pallida, les fines ligules pendantes ressemblent à des tentacules de méduse. Certains cultivars portent des fleurs encore plus étonnantes : l’Echinacea ‘Ferris Wheels’ intrigue avec ses fleurons tubulaires qui s’ouvrent et se divisent à leurs extrémités.
La floraison remarquablement généreuse, colorée et parfumée s’échelonne tout l’été : les fleurs se renouvellent sans interruption au sein du massif. Elles exhalent un subtil parfum de miel très attirant pour les butineurs comme les abeilles et les papillons qui s’intensifie au fur et à mesure de leur épanouissement. L’odeur se fait encore plus sucrée, plus vanillée, une fois le capitule pollinisé.
Le Rudbeckia pourpre est une plante très visitée ! A l’automne, les fleurs fanées produisent des fruits, les akènes : le cœur, devenu brun sombre libère de minuscules graines que l’on récolte, juste en passant le doigt, pour les faire sortir du cône. Si vous n’avez pas rabattu les tiges après floraison, les cônes brunis suspendus à leurs tiges inflexibles, prolongeront à la morne saison, l’effet décoratif et les graines laissées en place feront au début de l’hiver, le régal de certaines espèces d’oiseaux comme les pinsons, les chardonnerets les mésanges.
Les Echinacées sont très prisées en art floral ; les larges capitules éclatants font de très jolies fleurs coupées comme séchées. Les fleurs fraîches, de longue tenue en vase, font de beaux bouquets d’été solaires, pétillants et flamboyants. Ses cônes hérissés bien mûrs sont particulièrement graphiques en bouquets secs.
Caduc, le feuillage de l’Echinacée ressemble à celui des marguerites et des rudbeckia. Son intérêt réside essentiellement dans son abondance. Les tiges bien droites portent des feuilles étroites vert sombre, ovales à lancéolées, légèrement dentées, lisses ou le plus souvent hérissées de poils rugueux. Plus nombreuses à la base, elles sont alternes et clairsemées vers le sommet des tiges. Les feuilles de la base moins allongées que celles des tiges, sont peu décoratives. Une fois desséchées, les feuilles dégagent un parfum de vanille.
L’Echinacée est une bonne fille, pas compliquée, docile et féconde pour peu qu’elle soit installée en plein soleil. Si elle s’adapte à tous les sols, elle s’épanouira jusqu’à prendre des proportions gigantesques en sol fertile, profond, souple, frais et bien drainé. C’est une robuste de bonne tenue qui ne craint ni le vent, ni ponctuellement la chaleur intense, l’humidité et la sécheresse.
Polyvalente, elle fleurit les massifs naturalistes, dynamise les bordures, enchante les mixed-border à l’anglaise. Certaines variétés, de taille raisonnable, comme l’Echinacea ‘Southern Belle’ se prêtent également à la culture en pot. Comme elle accepte de pousser à proximité racines, sans que celles-ci nuisent à son développement, elle peut être plantée non loin d’arbustes, à condition qu’ils ne la privent pas de soleil ! L’Echinacée est très facile à marier avec d’autres vivaces demandant peu de soins et d’entretien pour composer des scènes d’aspect sauvage et hautes en couleur.
Une fois bien enracinée dans un sol qui lui convient, elle ne nécessite aucun soin particulier et offre une très belle résistance face aux ravageurs et maladies.
L’Echinacée, (notamment les espèces pallida, angustifolia et purpurea) est une plante médicinale très utilisée en homéopathie et phytothérapie pour soigner les plaies, les éruptions cutanées, les infections respiratoires et stimuler les défenses immunitaires.
Lire aussi
Comment planter les EchinacéesLes couleurs, les hauteurs et les formes abondent dans une infinité de variations, et de nombreux cultivars sont désormais accessibles. Cette famille se compose de nombreuses variétés à fleurs doubles et à fleurs simples. Le choix se complexifie entre les Echinacées à fleurs roses, à fleurs blanches, à fleurs rouge, jaune, orange ou encore vertes! C’est la caractéristique du port des fleurs ligulées, à collerette simple ou très double, évoquant une sage marguerite ou une pivoine ébouriffée, et la couleur des ligules, blanc pur, pourpre, rose violacé, vieux rose, rose bonbon, jaune, orangé ou vertes qui guident essentiellement le jardinier. Les cultivars aux fleurs doubles assez spectaculaires comme l’Echinacea purpurea ‘Razzmatazz’ sont moins robustes que les Echinacées à fleurs simples.
On compte quatre espèces fréquemment cultivées dans nos jardins : l’espèce type, Echinacea purpurea est la plus courante certainement parce qu’elle est aussi la plus robuste. Elle compte plus d’une centaine de cultivars. On trouve aussi l’Echinacea pallida dont les fleurs aux fines ligules sont fortement retombantes et l’Echinacea paradoxa, qui a le paradoxe d’être la seule du genre à fleurs jaunes au lieu des pourpres ou roses habituelles. Un grand nombre de cultivars et de variétés sont issus du croisement entre Echinacea paradoxa et Echinacea purpurea. L’Echinacée angustifolia est une variété trapue qui ne dépasse pas les 60 cm.
L’Echinacée s’installe en place au printemps de mars à avril ou l’automne de septembre à octobre en dehors des périodes de gel et de sécheresse.
Très facile à cultiver, l’Echinacée pousse un peu partout en France, elle s’adapte même en bord de mer. Dans les régions froides et humides, il faut lui prévoir un paillis. D’une belle rusticité (bien au-delà de -15°C), elle résiste au gel mais supporte mal les très grands froids. Elle supporte en revanche la canicule.
Une fois bien enracinée dans un endroit qui lui convient, elle prospère d’année en année, toujours plus florifère. A condition de ne pas la déranger : on laisse ses racines se propager tranquillement car elle déteste les transplantations. Les cultivars à fleurs doubles ont cependant un cycle de vie plus bref, ils sont moins résistants que l’espèce type et peuvent se révéler bisannuels.
Elle peut, si elle se plait, devenir même envahissante…L’espèce type, l’Echinacée Purpura peut notamment se ressemer spontanément.
Bien choisir son emplacement lors de la plantation est donc impératif : prévoyez-lui un espace à sa mesure !
Si elle peut tolérer une ombre légère, c’est une fille du soleil qui exige une exposition ensoleillée. En massif ou même sur une pente légère, elle s’adaptera ! Certaines variétés basses comme l’Echinacée ‘Avalanche’ ou Angustifolia sont très à l’aise pour une culture en pot.
Elle accepte tout type de sol, neutre, pas trop sec à frais mais, elle prendra toute sa mesure en sol profond et fertile. Elle n’aime juste pas avoir les pieds dans l’eau : les inondations hivernales lui sont fatales. Elle a besoin d’un sol très bien drainé.
Robuste en diable, elle ne craint quasiment rien : ni les maladies, ni les intempéries, ni le gel, ni le vent violent, face auquel ses tiges ne plient pas, ni la sécheresse, ni la chaleur intense qu’elle supporte ponctuellement.
Polyvalente, elle s’intègre à tous les décors en s’épanouissant dans le rôle de plante de milieu, de fond de massif ou encore de plate-bande. Sur une toile de fond composée de rosiers grimpants, de clématites et de graminées, associez-la à d’autres vivaces aux teintes puissantes demandant peu de soins et d’entretien comme les Achillées, Dahlias, Asters, Pavots d’Orient, Delphiniums, Agastaches, Rudbeckia, Lupins ou Phloxs.
Assez lente à l’installation, elle offre une fois bien établie, au bout de deux ans, une belle longévité assortie d’une floraison toujours plus généreuse. Une plantation à la hauteur de sa floribondité est donc nécessaire. Elle aime un sol qui reste frais durant l’été, surtout les premières années (en vieillissant, elle tolérera mieux la sécheresse) et bien drainé. Elle redoute les terres gorgées d’eau en hiver. Le sol doit être profond et souple pour développer au mieux son système racinaire. Elle a un peu de mal à supporter la présence trop rapprochée d’autres plantes: laissez-lui de l’air!
Il doit surtout être riche en matière organique, pour permettre à la plante de bien fleurir. En terrains pauvres, elle ne sera jamais luxuriante.
Pour tout savoir sur la plantation des échinacées, découvrez nos fiches conseil : « Comment planter les échinacées » et 6 secrets pour réussir les échinacées
Très résistante aux maladies, une fois bien installée, l’Echinacée réclame peu de soin et se révèle être une vivace sans histoire dotée d’une santé à toute épreuve. Pourvu que le sol reste parfaitement drainé, suffisamment nourrissant et frais en été.
Peu sensible aux maladies, elle n’a que de rares ennemis : les gastéropodes au démarrage de la végétation et l’oïdium lorsqu’elle commence à prendre de la maturité.
La division de touffe est possible mais ultra délicate, le risque de faire mourir la plante est important : elle n’aime guère qu’on dérange son rhizome fragile. La bouture de racine est faisable mais tout aussi périlleuse. L’Echinacée se semant très facilement, le semis reste l’opération la moins fastidieuse et surtout la moins risquée.
C’est la méthode la plus simple : cette vivace est très facile à cultiver à partir de graines. Les semis s’effectuent au printemps avec les graines bien mûres récoltées à l’automne dès qu’elles virent au brun, avant qu’elles ne tombent ou avec des graines achetées en sachets.
→ En savoir plus dans notre tuto : Comment semer des échinacées ?
Polyvalente, l’Echinacée est très facile à marier, elle est même inspirante pour créer un jardin d’inspiration naturaliste, ou un mixed-border dans l’esprit des jardins de cottage avec d’autres vivaces à port dressé demandant peu de soins et d’entretien. Mais, avec ses hampes longues et graciles, elle apporte aussi élégance et originalité aux espaces plus sophistiqués.
Certaines variétés, de taille raisonnable, comme l’Echinacea ‘Southern Belle’ se prêtent également à la culture en pot. L’Echinacée est très facile à marier avec d’autres vivaces demandant peu de soins et d’entretien pour composer des scènes d’aspect sauvage et hautes en couleur.
Plantée en nombre, plutôt qu’en isolé, elle donne corps à un massif avec sa présence très forte, soit en y apportant du contraste, soit en version dégradée ou monochrome pourprée, rose, jaune ou blanche. On aime associer ses couleurs intenses avec des couleurs complémentaires dans un esprit joyeux et frondeur, sur des associations cramoisi/bleu, orangé/pêche, blanc/pourpre. Pour un mélange explosif de tons forts, on la marie avec des Achillées, des Pavots d’Orient, des Marguerites, des Agastaches, des Rudbeckia, des Coréopsis, des Echinops ou des Phlox. En bordure de massif, elle fera merveille aux côtés de Sauges arbustives, Glaïeuls nains ou Hémérocalles.
En la rapprochant d’arbustes aux feuillages flamboyants (fusains) et de vivaces à floraison tardive (Asters, Dahlias, Mufliers, Héléniums,Orpins d’automne...) dont le feuillage se développe durant l’été, elle annonce les feux de l’automne.
Pour calmer le jeu, on use ou abuse des feuillages gris ou bleuté des Artémises ou des Santolines. Graminées et vivaces au port léger comme le Gaura ou la Gypsophile apporteront le flou et le mouvement en contrepoint du port un peu raide de l’Echinacée.
Elle est également la compagne parfaite pour les rosiers grimpants à floraison tardive aux pieds desquels elles composent des scènes de fin d’été exquises en assurant un premier plan exubérant.
Besoin d’un petit supplément d’inspiration ? Rendez-vous sur notre fiche conseil : « Echinacée ou Rudbeckia pourpre : 7 belles idées d’association »
On dit qu'il est déconseillé de diviser les Echinacées est-ce vrai ?
La division de touffe est possible mais ultra délicate, le risque de faire mourir la plante est important : elle n’aime pas qu’on dérange son rhizome fragile. C'est pourquoi, effectivement nous la déconseillons. Le semis reste l’opération là moins fastidieuse et surtout la moins risquée. Vous pouvez récupérer éventuellement les plants issus de semis spontanés ou récolter les graines de l'année. Il est possible qu'en vieillissant la plante devienne plus sujette à l’oïdium et plus sensible aux attaques de pucerons et présenter une floraison plus clairsemée : au bout de 5 ans, pas avant, à l’automne, divisez les souches les plus imposantes. Ne recourrez à cette division que si la plante présente des signes de fatigue car l'Echinacée n'aime guère être perturbée.