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Le toit terrasse (ou rooftop en anglais) en fait rêver plus d’un ! Vue imprenable sur la ville ou le panorama alentour, plateforme XXL rajoutant un bel espace de vie et un écrin de verdure aux beaux jours, sans vis-à-vis car il surplombe tous les autres… certains citadins n’ont d’yeux que pour lui lors de la recherche d’un bien immobilier.
Si la taille d’un toit terrasse peut varier de quelques mètres carrés à une esplanade immense, son aménagement n’est pas à envisager à la légère, ne serait-ce que par les contraintes de charges et les autorisations.
Règlementation, matériaux, végétaux, style… nous vous disons tout ce qu’il faut savoir pour aménager un toit terrasse digne de ce nom !
Commençons par la partie la moins glamour, mais la plus importante, et délicate : la réglementation et les autorisations. Car qui dit toit-terrasse, dit dans la majorité des cas, une situation en copropriété… où chacun est tenu de respecter un minimum de règles. C’est d’autant plus le cas sur le toit terrasse existant qui chapeaute un immeuble.
Avant toute chose, il faut s’assurer que le projet est réalisable, une analyse approfondie de faisabilité est donc primordiale. La portance du toit est un élément-clé à considérer. Elle détermine la quantité de charges maximum que la structure peut supporter (le poids des plantes et du terreau, du mobilier, d’un éventuel spa, de graviers ou de dalles, et des personnes qui fréquenteront cet espace). Une étude menée par un architecte, un maître d’œuvre ou un ingénieur en structure est donc indispensable pour garantir la sécurité de votre projet. Attention aux maisons anciennes des années 50 qui n’ont pas les structures actuelles. La charge admissible par m2 d’aménagement varie selon les structures entre 350 et 1200 kg pour une végétalisation dite “intensive” (strate arborée et vivaces). Pour une construction neuve, anticipez bien en amont cette notion de portance pour la budgéter et la dimensionner correctement.
De plus, si vous êtes en copropriété, il vous faudra obtenir les accords des autres copropriétaires, car l’aménagement d’un toit terrasse affecte l’ensemble du bâtiment.
En France, les réglementations en matière de construction sont strictes. L’aménagement d’un toit terrasse peut nécessiter une déclaration préalable de travaux ou un permis de construire, en fonction de la taille et de la hauteur de la construction. De plus, certaines communes interdisent la construction de toits terrasse dans le cadre de nouveaux bâtis, dans leur PLU (plan local d’urbanisme), le critère d’architecture régionale avec des toits à pans étant mis en avant. Pensez à vous renseigner auprès de votre mairie ou d’un expert en urbanisme pour obtenir toutes les autorisations nécessaires.
Il existe certaines contraintes communes aux aménagements paysagers suspendus comme le toit-terrasse :
Une fois la faisabilité de votre projet confirmée, l’aspect sécurité doit être priorisé. En France, les normes de sécurité (NF) sont strictes pour l’aménagement des toits terrasse. Il est obligatoire d’installer un garde-corps d’au moins un mètre de hauteur, fixé au bâti. Ce garde-corps doit être suffisamment robuste pour résister à une pression horizontale, garantissant ainsi la sécurité de tous. Il est pourvu d’une main courante. De plus, le sol de votre terrasse doit être antidérapant pour éviter les accidents, surtout par temps humide.
Point crucial, les eaux de pluie et d’arrosage ne doivent en aucun cas s’infiltrer dans le support de toit et dans la couche isolante. Une membrane d’étanchéité doit s’intercaler entre la couche isolante et la couche de drainage. Il peut s’agir d’asphalte coulé ou de feuilles enduites de bitume, collées et lestées.
L’évacuation des eaux de pluie est un autre aspect technique majeur à prendre en compte lors de l’aménagement d’un toit terrasse.
Le toit terrasse est par définition plat. Il ne peut évacuer rapidement les eaux de pluie comme le fait un toit à pans. Il est donc essentiel de prévenir la stagnation d’eau qui pourrait endommager la structure du bâtiment en créant des infiltrations, ou une surcharge, et une asphyxie racinaire. Un système de drainage performant, conjugué à une membrane d’étanchéité de haute qualité (EPDM, TPO…), est la clé pour garantir une bonne gestion de l’eau. On préconise généralement une épaisseur entre 5 et 12 cm de couche drainante. C’est le DTU (document technique unifié), regroupant les normes à respecter pour votre habitat qui vous guidera dans le cahier des charges. Il est également utile de rajouter une couche filtrante au-dessus de cette couche drainante (type géotextile Bidim ou propylène).
L’une des problématiques lors de l’aménagement d’un toit terrasse en milieu urbanisé est la proximité avec les voisins. Certains immeubles peuvent en effet s’élever autant voire plus haut que le vôtre, avec une vue plongeante sur votre bel espace. Pour créer de l’intimité, plusieurs solutions existent :
→ Lire aussi les conseils de Virginie T. dans Comment se cacher du voisinage à moindre coût ? et ceux de Marion dans Comment cacher un vis-à-vis en hauteur ?
La réverbération sur un toit-terrasse va être plus ou moins importante selon le type de revêtement et sa couleur. Il n’en reste pas moins qu’il représente une surface fortement exposée aux rayons du soleil, réverbérant et accumulant la chaleur en été.
Un de vos premiers soucis sera de l’atténuer en installant des parades anti-chaleur : pergolas pour grimpantes, parasols ou voiles d’ombrage géants, et bien sûr les plantes grimpantes et arbustes adaptés (voir plus bas).
→ Lire aussi nos conseils ombrage terrasse : quels végétaux choisir ?
Le toit terrasse est certainement l’espace le plus ouvert qui soit, subissant des vents plus ou moins forts selon la hauteur des bâtiments alentours, mais aussi selon votre région d’habitation.
Il est impératif de choisir des végétaux qui vont pouvoir résister à ce vent qui les malmène. Les plantes tapissantes ont l’avantage de ne pas souffrir de ces conditions, tout comme les vivaces couvre-sol, qui, elles aussi, restent basses. Mais on a besoin de quelques plantes plus hautes, et votre choix devra intégrer cette notion d‘arbustes ou graminées à port souple qui ne se casseront pas sous l’effet du vent, et des arbustes persistants connus pour leur excellente tenue au vent (lire notre article 10 arbustes résistants au vent).
Végétaliser un toit-terrasse est presque un impératif dans un contexte de réchauffement climatique qui permet de lutter contre les ilots de chaleur. Mais l’environnement d’un toit terrasse est rude pour les plantes : forte prise au vent, exposition au soleil intense, pollution atmosphérique, variations de température, accumulation de chaleur sur un sol souvent minéral… Il est donc essentiel de choisir des espèces particulièrement robustes résistant à tous ces aléas, et qui sauront à la fois bien pousser en pot. On utilisera des arbustes, arbres et plantes herbacées, idéalement mellifères et adaptés au climat local (sécheresse, pluviométrie).
Voici quelques exemples :
Question entretien, l’idéal est d’installer un système de goutte-à-goutte au départ de l’arrivée d’eau, surtout sur les grands espaces. En hiver, compte tenu que les plantes sont cultivées en pot, une protection sera mise en place sur certaines.
On peut aller plus loin, et tenter la toiture végétalisée ! Elle offre une esthétique verdoyante et améliore l’isolation thermique du bâtiment. Cette technique est particulière du fait de l’épaisseur très réduite du substrat qui alimente les plantes (entre 3 et 12 cm, jusqu’à 30 cm pour une végétalisation dite “semi-intensive”). On peut la mixer sur une partie du toit terrasse “classique”, sur une zone dédiée, lorsque la surface au sol est très grande, ce qui accentue l’effet jardin sur le toit ! Autre avantage, la toiture végétalisée réclame très peu, voire pas d’entretien comparée à la culture en pot, et reste économique. Sont plantés divers types de Sedums (orpins), graminées et vivaces. On parle alors dans ce cas de végétalisation extensive.
→ Lire aussi 7 arbres à cultiver en pot sur un balcon ou une terrasse, 7 plantes pour toiture végétalisée et Comment réaliser un toit végétal ?
Nous l’avons vu, la règlementation impose des normes au niveau des charges. Quatre éléments vont venir peser sur un toit terrasse :
Le choix des contenants accueillant vos plantes peut vite s’avérer inapproprié sur une toiture terrasse, surtout si elle est de grande dimension, multipliant la charge s’ils sont lourds. Portez votre choix sur des pots ou bacs légers et résistants, afin de préserver votre structure. Les contenants doivent être suffisamment légers pour ne pas alourdir la structure du toit, tout en étant résistants aux intempéries. Les matériaux comme la résine ou la fibre de verre sont souvent privilégiés, ils n’alourdissent pas inutilement la structure. Faites un calcul du poids total au final (substrat et plantes inclus), pour vérifier que vous rentrez bien dans le cahier des charges de votre immeuble (ou de votre maison). N’oubliez pas de vérifier que vos pots soient percés pour permettre l’évacuation de l’eau.
Sur un toit-terrasse, les substrats répondent aussi aux exigences de charge admissible. La terre végétale est souvent mélangée à de l’argile expansée ou autre matière pour alléger les contenants (hydrorétenteurs type laine de roche).
Dernier aspect non négligeable sur un toit-terrasse quand on parle de portance : les revêtements. Le choix doit se faire sur les plus légers, mais tout dépend de la charge admissible, à bien calculer dans votre aménagement.
Optez pour un mobilier léger, en aluminium, acier galvanisé, ou des matériaux composites type résine tressée, qui ont l’avantage de résister aux intempéries et UV.
Sur les grands toits-terrasses, on va chercher à recréer plusieurs zones comme on le ferait dans un jardin. Car l’ensemble peut paraitre un peu artificiel, voire froid, si l’on ne fait que juxtaposer quelques plantes brise-vent. De plus, cette façon de structurer l’espace procure un effet pare-vent lorsque l’on positionne judicieusement les différents éléments.
Ainsi, sur les grandes superficies, on a tout le loisir de rajouter des « meubles » d’extérieur, comme un brasero pour le coin soirée, une grande pergola qui va habiller en même temps qu’apporter du volume, mais aussi une terrasse faisant office de terre-plein en bois ou dallage, matérialisant un espace de détente ou de coin déjeuner. Un revêtement différent comme une zone de (beau) gazon synthétique, un élégant tapis d’extérieur est aussi un bon moyen de définir visuellement les espaces. Un claustra ajouré joue le même rôle de séparation.
Le compartimentage se fait aussi via de grandes jardinières qui vont créer des zones distinctes ou des petits couloirs intermédiaires, comme ci-dessous.
Le toit plat d’un loft ou d’un duplex ne sera pas forcément aménagé de la même façon qu’un petit toit terrasse au sein d’un vieil immeuble ou celui d’une maison des années 30 ou 50. Mais les toits terrasse accessibles par un escalier ne donnant pas sur l’appartement ou les pièces de vie, il est tout à fait possible d’en profiter pour envisager un style autre que celui de la décoration intérieure.
Question ambiance recherchée, les grandes superficies et maisons d’architecte modernes sont sublimées par un esprit contemporain où les graminées peuvent prendre une grande part, légères et élégantes à la fois, quand les petits toits terrasse de maisons anciennes ou d’immeubles gagnent à renforcer l’aspect cocon par un style exotique ou champêtre, à la végétation dense.
L’environnement joue enfin un rôle essentiel, les toits terrasse en agglomération dense nécessitant un travail de végétalisation plus recherché.
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