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La Melittis melissophyllum, cette vivace de sous-bois aussi appelée Mélisse sauvage, Mélitte à feuilles de mélisse ou encore Mélitte des bois, est une jolie herbe proche des orties, bien connue pour ses propriétés médicinales utilisées notamment en tisanes.
Avec son beau feuillage très odorant et comestible et ses petites fleurs sophistiquées à deux lèvres blanches ou roses, elle apporte au printemps ou en été selon le climat, la touche de simplicité dans les jardins naturels, sauvages, ou romantiques.
Cette vivace saura se montrer sans soucis pour peu qu’elle soit installée dans un endroit mi-ombragé du jardin et dans toute bonne terre bien drainée.
Parfaitement rustique, facile à cultiver dans des jardins arborés, c’est la plante idéale pour les zones ombragées souvent difficiles à végétaliser, car elle a la bonne idée de pousser même sous les arbres, en lisière d’un massif arbustif ou même dans une potée.
Découvrez la Melitte, cette plante vivace rare, si simple et élégante et toutes nos vivaces pour l’ombre sèche !
La Melittis melissophyllum appelée plus communément Mélitte, Mélisse des bois ou Mélitte à feuilles de mélisse est une vivace herbacée de la famille des Lamiacées, poussant dans les bois clairs et humides ou le long des chemins boisés d’Europe de l’ouest. Le genre ne comprend qu’une seule espèce répandue dans toute la France souvent confondue avec la Mélisse officinale ou l’ortie blanche dont elle est une proche parente. La Melittis melissophyllum a donné naissance à deux hybrides, l’un à fleurs blanches, l’autre à fleurs blanches ponctuées de pourpre.
La plante forme rapidement une belle touffe au port buissonnant et dressé, de 20 à 70 cm de hauteur et s’étalant jusqu’à 50 cm de large.
Sur des tiges peu ramifiées hérissées de poils, se déplient de grandes feuilles vertes, pétiolées, ovales, disposées par paire opposées. Velues, rugueuses et un peu ridées, avec des marges crénelées et des nervures saillantes, elles mesurent de 4 à 8 cm de long.
Ce feuillage caduc dont la forme rappelle fortement celui de l’ortie blanche et de la Mélisse est fortement aromatique. Lorsqu’on les froisse, les feuilles dégagent une odeur de miel et de citronnelle mêlée de foin fraîchement coupé.
Sur cette végétation pubescente, à la fois dense mais très légère, de petites inflorescences, remarquables par leur architecture et leur légèreté, apparaissent d’avril à juillet selon le climat.
Les fleurs inclinées du même côté sont réunies par groupes de deux à six à l’aisselle des feuilles supérieures. D’abord tubulaires, elles s’épanouissent en une corolle bilabiée de 2 à 4 cm de long divisée en 4 lobes enchâssés dans un calice campanulé et poilu. La lèvre supérieure est dressée et délicatement découpée en 3 petites dents, l’inférieure se divise en 3 lobes étalés. Chacune de ces petites fleurs somptueuses d’un blanc pur ou blanches à lèvre inférieure rose ou ponctuée de mauve, laisse s’échapper un bouquet d’étamines saillantes aux anthères jaunes.
Ces fleurs à deux lèvres rappellent celles des orties, des bétoines ou encore sont semblables à des orchidées miniatures.
Particulièrement nectarifères et mellifères, ce qui a valu à la plante son nom (en grec « mellita »signifiant abeille), les fleurs du Melittis sont très visitées par les insectes butineurs.
Les inflorescences cèdent la place à de petits fruits renfermant 4 graines brun clair se ressemant naturellement dans les jardins.
Parfaitement rustique jusqu’à -15 °C au moins, la Mélitte ou Mélisse des bois s’installe partout en France. Cette plante de sous-bois, pousse de préférence à la mi-ombre même si elle tolère le soleil ou l’ombre totale, dans tous types de sols même calcaires, légers, riches en humus.
Utilisée en teinture mère, en infusion ou tisane, pour ses propriétés thérapeutiques identiques à celles de la mélisse, la Melittis melissophyllum est reconnue pour ses effets sédatifs, anti-inflammatoires et antispasmodiques. Ses jeunes feuilles comestibles peuvent être également consommées en salade.
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Que planter sous mes arbres ?La Melittis melissophyllum a donné naissance à deux hybrides intéressants et très répandus : ‘Royal velvet’, aux fleurs à lèvre mauve et ‘Alba’, à la floraison blanc pur.
La Mélitte ou Melittis melissophyllum s’acclimate sans souci dans tous nos jardins, résistant bien aux températures négatives jusqu’à au minimum -15°C.
Si cette vivace des sous-bois clairs préfère les expositions ombragées, elle tolèrera le soleil non-brûlant et même l’ombre totale. Ne craignant pas la concurrence des racines, elle poussera même à l’ombre sèche, sous les arbres.
De culture facile, elle s’accommode de tout sol léger, pas trop sec à frais, bien drainant, même calcaire et plutôt riche en humus.
Plus haute que large, elle occupe généralement 30 à 50 cm de largeur à maturité, offrez-lui un emplacement où elle pourra s’épanouir à son aise.
Facile à vivre, c’est la plante idéale pour les jardins naturels ou sauvages. Elle s’adapte à de nombreuses situations. Elle compose au printemps ou en été, un joli buisson vert, idéal pour donner relief et légèreté aux bordures de massifs un peu flous, aux rocailles, aux mixed-borders, aux prairies naturalistes ou sous les arbres en lisière de sous-bois. Elle se révèle également utile pour couvrir la base d’une haie ou les pieds des conifères. Elle se prête également très bien à la culture en pot pour fleurir les terrasses et les balcons ombragés.
La Mélitte à feuilles de mélisse s’installe au printemps de février à mai ou à l’automne de septembre à octobre, en dehors des périodes de gel.
En pleine terre
Pour un bel effet léger dans un massif, plantez nos mélittes en godet par groupes de 4 à 6 au m2 en espaçant les plants de 0,40 à 0,60 cm en tous sens. En terre lourde, faites un apport de compost et de graviers pour l’alléger et améliorer le drainage.
Et retrouvez nos conseils pour bien planter une vivace !
En pot ou en jardinière
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Fabriquer un piège à LimacesRustique et vigoureuse, la Mélitte ne nécessite quasiment aucun soin une fois bien établie dans un sol drainant.
Si la plante supporte assez bien les sols asséchés par les racines des arbres, supportant une sécheresse passagère, offrez-lui quand même des arrosages réguliers de juin à septembre, la première année.
Paillez au printemps avec une bonne couche de paille sèche ou de tourbe pour maintenir une fraîcheur suffisante au pied et fertiliser en même temps.
La Melitte se multiplie de façon spontanée et se naturalise facilement par ses petites graines. Rabattez la plante après la floraison si vous préférez éviter qu’elle ne se ressème.
En automne, rabattez le vieux feuillage pour favoriser la pousse de nouvelles feuilles au printemps.
Les mélittes en pot réclament des arrosages plus réguliers au moins une fois par semaine, même en hiver s’il ne pleut pas ainsi qu’un engrais liquide tous les 15 jours pour encourager la floraison.
Toutes les parties aériennes de la plante disparaissent en hiver : marquez éventuellement son emplacement à l’aide de piquets pour éviter d’endommager les touffes en désherbant et faciliter la lutte contre les gastéropodes au printemps.
Comment bien entretenir une vivace ? : voici nos conseils !
La Melittis melissophyllum est robuste qui ne connait aucune maladie. En sol insuffisamment drainé et gorgé d’eau en hiver, elle redoutera la pourriture des racines.
Ses jeunes pousses fraîches sont la proie des limaces et des escargots au démarrage de la végétation. Protégez-la de leurs attaques avec nos 7 façons de lutter efficacement et naturellement contre les limaces.
Pour multiplier la Melitte à feuille de mélisse, deux solutions : le semis ou la division des touffes au printemps.
C’est une vivace qui se ressème spontanément en terrain léger et très facile à multiplier à partir de ses graines récoltées à l’automne au jardin. Les semis se font de février à mai selon le climat directement en pot ou en pleine terre. Dans les régions froides, attendez le mois de mai quand il ne gèle plus.
Suivez nos conseils pour bien réussir vos semis de plantes vivaces!
Elle se pratique quand la plante est bien enracinée, au moins après 2 ans de plantation.
Avec son allure toute simple, la Mélitte trouve naturellement sa place dans tous les jardins naturels et sauvages, dans les massifs champêtres d’un jardin de cottage, les rocailles d’ombre, les lisières de sous-bois comme dans les prairies naturalistes. Elle est idéale dans un jardin d’ombre ou sous les arbres, là où peu de végétaux acceptent de pousser entourée de plantes à l’aspect sauvage et de vivaces d’ombre sèche comme la Grande consoude.
Sa floraison pastel et délicate la rend incontournable dans des scènes printanières d’inspiration romantique accompagnée de Pulmonaires hybrides, de Géranium vivaces, d’Omphalodes Cappadocica.
En bordure de massif romantique et frais, plantez-la au pied de rosiers arbustifs ou en compagnie des feuillages amples des Hostas et colorés des Heuchères et des bugles rampantes.
Découvrez nos idées d’associations avec notre fiche conseil « Que planter sous les arbres? »
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