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Le rosier Cutie Pie est un tout nouveau rosier miniature à la floraison généreuse rappelant la délicatesse des fleurs de pommier. D’abord rose carmin à centre blanc en début de floraison, ses pétales s'éclaircissent et deviennent rose pâle en été. Très appréciées des butineurs, ses fleurs se renouvellent sans cesse jusqu’aux premières gelées d’automne. Demandant peu d’entretien, il possède un feuillage compact très sain et des branches dépourvues d’épines.
Quel que soit le style de votre jardin ou de votre terrasse, ce rosier miniature est très facile à réussir si vous lui faites une belle place au soleil. A l'instar d'une plante vivace, sa taille réduite, 15-20 cm de haut pour 30 cm de large, vous permet de le glisser n'importe où. En bordure d'une allée ou pour combler un espace au premier plan d'un massif. Utilisés en couvre-sol, trois sujets espacés de 30 cm chacun, forment un beau coussin dense et fleuri dans ma rocaille, accompagnés de géraniums vivaces, d'œillets, de phlox ou de népétas.
Sur votre terrasse, il se plaira dans un pot (30-40 cm) aux tons gris foncé qui le mettra en valeur. Il formera dès la deuxième année un dôme de fleurs incroyable.
Côté entretien, supprimez régulièrement les roses fanées pour l’encourager à produire toujours plus de nouvelles pousses florifères. En pleine terre, il se montre parfaitement résistant au froid et au manque d’eau. Arrosez-le une fois par semaine la première année de plantation, il se débrouillera ensuite très bien tout seul. En pot, protégez-le dans les régions aux hivers très rigoureux et veillez à son arrosage et à sa fertilisation.
Ne passez pas à côté de ce petit bijou, il deviendra sans aucun doute un incontournable !
Le rosier Cutie Pie est un tout nouveau rosier miniature à la floraison généreuse rappelant la délicatesse des fleurs de pommier. D’abord rose carmin à centre blanc en début de floraison, ses pétales s’éclaircissent et deviennent rose pâle en été. Très appréciées des butineurs, ses fleurs se renouvellent sans cesse jusqu’aux premières gelées d’automne. Demandant […]
Plaisir et bien-être sont les maîtres-mots de ce printemps 2022 chez Promesse de Fleurs. Le quotidien nous accapare et nous souhaitons que le jardin puisse être le lieu de ressourcement, de convivialité, de retour à la nature ou d'évasion, qui nous procure mieux-être et bonheur.
Toujours en quête de végétaux qui sublimeront vos espaces de nature, nos équipes ont donc sélectionné de nouveaux arbustes et étoffé plus encore l'offre destinée aux jardiniers. Bois rose ou Myrte écarlate originaires d'Océanie, Magnolia, bruyère arbustive : Découvrez quelques-unes de nos nouveautés soigneusement choisies et les ambiances que vous pourrez créer autour d'elles, pour un retour du printemps prometteur !
Généreusement fleuri et parfumé pendant presque deux mois en fin d'été, l'Eucryphia lucida 'Ballerina' a effectivement la grâce d'une ballerine. Arbre au port fastigié de 25 m de hauteur dans son milieu d'origine humide et tempéré d’Océanie, il prend sous nos latitudes l'aspect d'un bel arbuste persistant, ne dépassant pas 6 m de hauteur pour 2,50 m d'envergure et se couvrant de gracieuses fleurs en coupes blanc rosé, délicatement bordées de rose tendre en août et en septembre.
Ce bel arbuste avec son éblouissante floraison de fin d'été a sa place au soleil ou à mi-ombre dans les jardins au climat océanique, en massif arbustif ou en sujet isolé. À moins que vous ne préfériez le placer près des lieux de passage pour profiter au maximum du parfum de ses fleurs ! Il aime les sols frais, acides à neutres et bien drainés et ne supportera pas la chaleur excessive ni la sécheresse des régions méditerranéennes. Un sujet bien installé résistera à des températures descendant ponctuellement à -8 °C, mais son feuillage souffre à partir de -5 °C.
Pour une ambiance dépaysante, associez-le au jardin avec des arbustes aux exigences de culture proches, comme l'Arbre de feu Embothrium coccineum 'Lanceolatum' à la somptueuse floraison rouge feu en fin de printemps, l'élégant Neolitsea sericea et un tapis de Fleurs des Elfes Epimedium pubigerum au pied.
Magnifiquement adapté à l'aménagement des petits jardins et à la culture en grand bac, le Magnolia laevifolia 'Achteraan', également appelé Michelia yunnanensis, se distingue par sa silhouette compacte pyramidale et son joli feuillage persistant vert sombre. C'est en effet un petit arbre dense présentant des feuilles ovales, vernissées et coriaces au revers brun velouté. De croissance lente, il mesure à maturité 2 m à 2,50 m de hauteur pour 1 m à 2 m d’envergure. D’avril à mai, ses rameaux se parent de grandes corolles crème, magnifiées par un cœur d’étamines proéminentes jaune clair. Cette floraison épatante exhale un délicieux parfum rappelant le citron. Après la floraison, la fructification sous forme de gousses roses renfermant des graines pourpres prend le relais pour prolonger son attractivité.
Ce Magnolia rustique jusqu'à -8/-10 °C, se cultivera à mi-ombre et en situation abritée, dans un sol fertile, acide, frais et bien drainé. Pour une ambiance de sous-bois clair, on pourra lui associer des Hostas et des Fougères ainsi que l'Azalée de Chine 'Lingot d'Or', tout en fleurs jaunes d'or à la même période.
Persistant, compact et merveilleusement fleuri : le Metrosideros carmineus 'Ferris Wheel' aussi nommé "Myrte écarlate" est un arbuste buissonnant à petit développement qui convient parfaitement à la culture en pots. Et cette méthode de culture permettra d'abriter du gel ce sujet un peu frileux d'origine néozélandaise, rustique jusqu'à -4 à -5 °C. Son feuillage sombre et brillant, composé de petites feuilles coriaces lui donne un faux air de buis, mais il se pare d'avril-mai jusqu'en août d'une multitude de bouquets de fleurs rouge carmin formant des mini-goupillons très courts. Très nectarifères, elles donnent l'occasion de favoriser nombre d'insectes pollinisateurs utiles au jardin et à la nature.
Le développement du Myrte écarlate 'Ferris Wheel' permet de l'installer avec bonheur sur la terrasse. Planté dans un bac en bois ou une terre cuite, il donnera un petit air d'exotisme pimpant et coloré. Dans les jardins privilégiés où le gel intense n'est pas à craindre (-5 °C en pointe), installez-le au soleil ou mi-ombre dans un sol léger, de préférence légèrement acide et pas trop pauvre, drainé et frais en particulier en été. À ses côtés, plantez l'Arbre à thé laineux Leptospermum 'Silver Sheen', le Leucadendron 'Fireglow' à l'aspect exotique grâce à ses bractées colorées et grimpant sur un mur l'Akebia quinata 'Cream Form', délicate plante grimpante semi-persistante portant des grappes de petites fleurs crème au cœur rose violet.
Dans les jardins de bord de mer, en sol sableux et humifère, la bruyère Erica nana 'Limoncello' apportera une touche de dynamisme printanier. Elle se couvre littéralement de grandes fleurs tubulaires d'un magnifique jaune citron, couvrant sa végétation dense en aiguilles vert foncé. C'est un petit arbuste dressé persistant à la croissance un peu paresseuse que ses origines d'Afrique Australe ont rendue peu rustique (-5 °C). Si vous ne pouvez lui offrir les conditions clémentes qui lui sont indispensables, cultivez-la dans un joli pot, à hiverner à l'abri du gel. Son développement compact de 50 cm de hauteur pour 40 cm d'envergure à maturité s'y prête tout à fait.
Elle demande une exposition ensoleillée et un sol léger, bien drainé, acide, pas trop riche ni trop sec, tout comme le Cornus controversa 'Variegata' au pied duquel elle peut être plantée. Associez-leur l'Escallonia laevis 'Gold Ellen' et la Véronique arbustive Hebe pimeleoides 'Quicksilver' aux petites feuilles argentées et aux épis bleu-violet en été.
Nouvelle variété greffée proposée parmi notre gamme de Rhododendrons, 'Pushy Purple' est beaucoup plus tolérant vis-à-vis des sols argileux ou légèrement calcaires que ses congénères. Il forme un buisson de taille moyenne, rustique et facile à cultiver. Son feuillage persistant vert foncé reste décoratif au fil des saisons et il offre en mai de superbes fleurs tricolores à la gorge blanc pur maculée de jaune, bordées de pourpre lilas.
Ce Rhododendron bien plus tolérant vis-à-vis du sol que les variétés traditionnelles (pH 4,5 à 6, tolérant jusqu'à 7,5) pourra prendre place dans tout sol meuble, sans excès de calcaire toutefois. Mettez en valeur sa somptueuse floraison dans une scène printanière mêlant Acer palmatum et Rhododendrons, avec en avant-plan des masses d'adorables Bergenias Hybrides 'Baby Doll' rose pastel et des touffes de Laiches d'Amérique Carex muskingumensis.
Posées sur sa végétation compacte d'un beau vert brillant, les fleurs généreuses de cette azalée japonaise se déploient au mois de mai comme autant d'étoiles blanches, richement bordées de rose vif. Elle amène gaieté et délicatesse au jardin durant les trois semaines de sa floraison, et reste élégante toute l'année grâce à son feuillage persistant et son port buissonnant érigé et un peu ouvert. 'Izumi no Mai' est une variété de taille raisonnable qui ne dépassera pas 1 m en tous sens en prenant son temps. Elle s'adaptera très bien à la culture en pot.
Plantez-la à mi-ombre, dans un sol acide et restant frais, où elle pourra résister à des gelées de l'ordre de -15 °C. Pour renforcer son côté à la fois vif et élégant, mais aussi japonisant, plantez-la dans une ambiance "Soleil Levant" sur un lit de galets aux côtés d'un Érable japonais du type Acer palmatum 'Red Pygmy', d'un bambou Phyllostachys humilis et de fougères Athyrium filix-femina.
Merveilleusement adapté aux petits espaces ou à la culture en bac posé dans un patio ou sur une terrasse, l'érable hybride pseudosieboldianum 'Ice Dragon' est issu de la de la collection américaine Jack Frost®, développée pour proposer des érables du Japon résistants au froid. Mission accomplie avec ce cultivar totalement insensible aux rigueurs de l'hiver, et qui pousse la performance jusqu'à être moins exigeant quant à la nature du sol et supporter mieux le soleil et la chaleur. 'Ice Dragon' est donc un petit arbre qui a tout pour plaire, au port infiniment gracieux. Il revêt un feuillage très finement découpé aux teintes changeant au fil des saisons : rouge au printemps, il vire au vert en été, puis prend des couleurs d'automne flamboyantes. De croissance moyennement rapide, il atteindra à maturité environ 2.50 m de hauteur pour 3.00 m d'envergure.
L'Acer 'Ice Dragon' pousse dans un sol de préférence légèrement acide à neutre, souple, bien drainé. Dans un aménagement graphique mettant en valeur les feuillages, plantez-le en situation ensoleillée ou mi-ombragée, avec en suggestion pour lui tenir compagnie un bambou Pseudosasa japonica, des buis ou des Myrsines africana en topiaires et de gracieuses Anémones du japon 'Ruffled Swan', tout en blancheur immaculée de juin à octobre.
Voilà une variété d'hortensia qui n'a rien à craindre ! L'Hydrangea arborescens BellaRagazza 'Limetta', issu de l'espèce botanique arborescens d'origine américaine, s'adapte parfaitement aux conditions de culture que les jardiniers veulent bien lui offrir. Tolérant vis-à-vis du sol, supportant bien le soleil, les hivers froids tout comme les gelées printanières, il s'adaptera également à merveille à une culture en pot. Ce petit buisson de 50 à 75 cm en tous sens, produit tout au long de l'été de grosses fleurs mousseuses dans les tons de vert citron et de crème, ultra décoratives. Son feuillage caduc joliment gaufré et vert franc renforce son côté élégant.
Il trouvera facilement sa place dans les petits jardins et s'adaptera parfaitement à la culture en pot ou en bac grâce à son développement raisonnable. Au jardin, associez-le à des touffes gracieuses et lumineuses de la graminée panachée Phalaris arundinacea 'Picta', au florifère Polemonium caeruleum 'Lambrook Mauve' qui se parera de fleurs mauve lavande de juin à fin août. Le Cardon Cynara cardunculus viendra compléter cette note lumineuse et opulente par ses grandes feuilles gris-argenté et ses superbes fleurs d'artichaut bleu violacé en juin-juillet.
Plaisir et bien-être sont les maîtres-mots de ce printemps 2022 chez Promesse de Fleurs. Le quotidien nous accapare et nous souhaitons que le jardin puisse être le lieu de ressourcement, de convivialité, de retour à la nature ou d’évasion, qui nous procure mieux-être et bonheur. Toujours en quête de végétaux qui sublimeront vos espaces de […]
Vous ne disposez que d'un petit jardin ou d'une simple terrasse et rêvez d’une présence aquatique ? Vous avez un jardin plus grand mais vous ne souhaitez pas le transformer en mini-Verdun, même temporairement, pour creuser une simple mare ? Vous êtes fous de plantes aquatiques mais vous n'avez déjà plus de place dans votre bassin ?
Voici la solution : un jardin aquatique miniature !
On peut tout à fait réaliser des mini-bassins à la fois esthétiques et utiles pour la nature dans des tout petits contenants, à condition de prendre soin de respecter quelques règles :
→ Si vous cherchez des bonnes idées pour choisir vos plantes aquatiques, lisez Bassin : 10 plantes aquatiques immergées ou flottantes.
Nota bene : avant d'installer les plantes dans votre petit bassin, il faudra procéder à un test d'étanchéité du contenant choisi. Cela peut paraître idiot comme conseil mais parfois une micro-fuite est difficilement détectable. Remplissez au préalable à ras bord d'eau puis attendez une nuit. Si le niveau a baissé, changez de contenant ou étanchéifiez-le.
Même une surface aussi petite qu'une terrasse, voire même une toute petite table, peut accueillir un mini-jardin d'eau. Prenez un petit contenant de 30 cm de profondeur et placez-y une toute petite plante flottante fleurie. L'effet sera garanti tout en apportant une légère fraîcheur bienvenue en été. Vous pouvez même vous lâcher et être un peu original comme c'est le cas pour cette tasse-bassin ci-dessus.
On trouve souvent dans les brocantes des vieilles "lessiveuses" en zinc, des bassines, des auges ou des demi-tonneaux. Sautez-dessus ! (au sens figuré quand même...) N'importe quel contenant plus ou moins étanche fera l'affaire. S'il ne l'est pas suffisamment, on pourra toujours poser une bâche au cas où... Comme ces contenants sont souvent assez grands, vous pourrez vous lâcher un peu plus sur le nombre et le choix des plantes.
On oublie catégoriquement les carpes koïs qui ont besoin d'un grand volume d'eau claire. Concernant les poissons rouges qu'on voit, hélas, dans de tous petits contenants, sachez que cela ne peut-être qu'une situation temporaire ! Et seulement lorsqu'ils sont très jeunes. En effet, les "poissons rouges" comme tous les cyprinidés ont besoin, eux aussi, d'un grand volume d'eau pour vivre. N'oubliez pas qu'ils atteignent à l'âge adulte une longueur de trente centimètres. Ne contribuons donc pas à la souffrance animale en continuant cette sempiternelle tradition du "poisson rouge dans un bocal" qui est véritable supplice pour ces poissons.
Les poissons c'est mignon... mais ça bouffe tout ! Alors si vous voulez voir des têtards, des libellules ou des dytiques : oubliez-les. Même dans de petits contenants, vous pouvez tout à fait accueillir une petite faune, notamment des insectes (libellules, coléoptères, gerris, ...), des crustacés et des mollusques. Pour les amphibiens, c'est plus compliqué mais... ça s'est déjà vu !
Nota bene : et les moustiques dans tout ça ! En général, je dis aux gens qu'ils n'ont pas à s'inquiéter d'une éventuelle ponte de moustiques dans leurs mares ou leurs bassins car les prédateurs qui y vivent suffisent à réguler la population. Mais dans ces petits contenants d'eau stagnantes, ce ne sera peut-être pas le cas... Restez vigilant.
Nul besoin d'avoir un grand jardin ou de se lancer dans des travaux pharaoniques pour profiter de la présence de l'eau et de plantes aquatiques. Souvent, une simple bassine peut déjà accueillir une flore et même une faune conséquente. C'est simple, c'est rapide, c'est pas cher, bref : lancez-vous !
Vous ne disposez que d’un petit jardin ou d’une simple terrasse et rêvez d’une présence aquatique ? Vous avez un jardin plus grand mais vous ne souhaitez pas le transformer en mini-Verdun, même temporairement, pour creuser une simple mare ? Vous êtes fous de plantes aquatiques mais vous n’avez déjà plus de place dans votre […]
Slowgarden est un bureau d'étude spécialisé dans la conception et la création de terrasses et jardins urbains. Depuis plusieurs années, je les suis avec attention… un peu comme un feuilleton qui pourrait s'appeler "Claire et les garçons". Au programme : des terrasse décontractées, toujours chic qui ne donnent qu'une envie : ralentir et profiter !
Basé à Marseille, Slowgarden fête cette année leur 10ème anniversaire et c'est entre deux chantiers que Claire a bien voulu répondre à mes questions.
Slowgarden imagine des terrasses et des jardins pour les particuliers ou les professionnels (restaurants, boutiques, hôtels). Nous travaillons le plus souvent sur Marseille, mais nous faisons aussi de nombreux projets à distance : en Corse, à Paris, Toulouse… et même en Belgique !
Au début j’ai commencé Slowgarden seule, puis je me suis vite rendue compte que j’allais avoir besoin d’aide pour la réalisation des chantiers. J’ai donc commencé à travailler avec Lionel il y a 10 ans, et nous sommes 3 depuis peu. Finalement la répartition du travail est assez libre : les garçons sont très impliqués dans la partie « création » aussi, et je participe aux chantiers, tout le monde touche à tout.
La complexité quand on travaille sur des aménagements extérieurs, c’est qu’il faut que les installations soient à toute épreuve : il faut qu’elles résistent aux intempéries tout en étant créatives et esthétiques, un challenge au quotidien. Il y a aussi souvent des difficultés d’accès : la plupart de nos chantiers sont des terrasses ou des jardins cachés au dernier étage (sans ascenseur !) ou derrière une maison qu’il faut traverser avec tout le matériel…
Je lui conseillerais de budgétiser pour être sûr de ne pas se tromper et de bien pouvoir mener à terme son projet, puis… de s’amuser ! En extérieur, il faut savoir oser, ne pas suivre les même codes qu’en décoration intérieure. Le jardin est un espace de liberté et de plaisir, dédié à la détente. Quand on a la chance d’en posséder un, il faut lui donner beaucoup d’amour, il vous le rendra au quotidien.
En pot ou en bac à Marseille, on a tendance à privilégier les plantes grasses ou les cactées. Mais certaines autres plantes peuvent très bien se plaire aussi si elles ont un pot à leur taille et un arrosage régulier. Je dirais que mes chouchoutes sont le cycas et le strelitzia pour des feuillages exotiques, et une belle agave entourée de senecio pour un air plus « calanques ».
Le lieu, son histoire, les propriétaires et leurs envies. Ces ingrédients se mélangent à tout ce qui me nourrit et m’inspire : un voyage, une fleur observée pendant une promenade, une couleur qui va accrocher mon regard, une escapade en estafette dans la nature, une jolie lumière, des meubles ou accessoires qui ont du sens, le travail de mes amis ou des gens que j’aime suivre…
Je dirais « Slow ». Cette terrasse a été un beau chantier avec des clients adorables. Tout a été fluide, de la conception à la réalisation, et nous sommes très satisfaits du résultat avant / après.
D’ailleurs elle a beaucoup de succès auprès des gens !
Comme vous l’avez mentionné, Slowgarden existe depuis 10 ans maintenant. Depuis nos débuts, nous faisons la conception ET la réalisation des projets. Cette année, la demande a tellement augmenté que nous ne pouvons désormais plus assurer la partie chantiers. Nous sommes donc en train de prendre une nouvelle direction : Slowgarden va devenir un bureau d’étude. Nous nous concentrerons donc sur la partie « études de projets » et passerons le relais à une entreprise partenaire pour les réalisations.
Mais on fera peut-être encore quelques chantiers, histoire de garder la forme 😉
Slowgarden est un bureau d’étude spécialisé dans la conception et la création de terrasses et jardins urbains. Depuis plusieurs années, je les suis avec attention… un peu comme un feuilleton qui pourrait s’appeler « Claire et les garçons ». Au programme : des terrasse décontractées, toujours chic qui ne donnent qu’une envie : ralentir et profiter ! […]
Trois quarts des français sont citadins. Bien qu'ils vivent en milieu urbain, ils ont soif d’un petit coin de paradis pour jardiner. Assez répandue chez les Anglo-saxons, cette tendance au jardinage par les citadins ou urban gardening, se développe désormais dans de nombreuses grandes villes françaises. Planter des fleurs, ramasser des tomates et les déguster en salade nous font rêver ?
Passons en revue les 8 solutions pour jardiner en ville !
Dans le meilleur des cas, vous avez un jardin. Aussi petit soit-il, il est toujours possible d’y jardiner. En s’adaptant à l’exposition et la terre de votre jardin, fruits, légumes ou fleurs y trouvent leur place. Profitez du fait d'avoir de la terre pour y planter vos végétaux. Ils résisteront mieux aux maladies, à la sécheresse et au froid que s'ils sont plantés en pot.
Pour les plantations, il existe même des fruitiers à petit développement qui s’adaptent spécialement aux petits jardins. Privilégiez également les plantes grimpantes pour gagner de la place. Il en existe avec des fruits comestibles comme le kiwi autofertile ou avec des fleurs parfumées comme le jasmin.
Si vous n’avez pas de jardin, vous avez peut-être un balcon. Sud, est, ouest ou nord, quelle que soit son exposition, la culture en bac permet de cultiver presque tout. S’adapter à votre exposition et votre climat sont les clés de la réussite.
Du fruitier nain aux carottes, le choix du contenant et du système d’arrosage sont à ajuster à chaque situation. Pour les plus petits balcons, les jardins verticaux sont la solution idéale. Veillez à vérifier la charge maximum que votre balcon peut supporter.
→ Retrouvez nos articles complets sur le sujet : "Le potager au balcon" et "les 15 mini-légumes du potager au balcon".
Sur les bords de vos fenêtres, des jardinières avec des aromatiques seront belles et faciles d’entretien. Pensez au thym, à la ciboulette et au persil.
Si vous n’avez ni un jardin, ni un balcon, vous avez peut-être une cour. Les sacs ou les bacs de culture permettent de cultiver ce que vous souhaitez si l’exposition et les températures sont adéquates. Vous pouvez même essayer le jardinage en lasagnes ou créer un patio à l’ambiance exotique.
→ à lire, sur le blog : "Potager en ville, l'affaire est dans le sac !"
Et le jardinage d’intérieur, y avez-vous pensé ? Du système design avec lampes horticoles et arrosage intégré aux simples pots décoratifs, les mini-potagers d’aromatiques font fureur dans la cuisine. Ils se développent de plus en plus. Vous les trouverez en ligne, dans des enseignes de jardineries, en magasins bio ou nature et même chez Ikea !
Pour les plus créatifs et rêveurs, un mur végétal, un jardin suspendu ou un terrarium d’intérieur sont des jardins qui allient esthétique et ornement.
Pour les plus motivés, produire votre compost d’intérieur, c’est possible en utilisant vos déchets de cuisine. Pour cela, il suffit de s’équiper d’un lombricomposteur.
Le jardinage, c’est aussi possible au bureau. De plus en plus de startups se lancent dans la confection de modules de jardinage adaptés au milieu professionnel. Se lancer des défis entre collègues, discuter de la croissance de vos salades et aromatiser votre repas du midi sont des atouts du jardinage au bureau. Il se révèle également fédérateur, facteur de bien-être et augmente la productivité au travail selon certaines études. Les plus grandes entreprises proposent parfois à leurs salariés des cours de jardinage sur les terrasses ou les toits de l’entreprise. Vous serez peut-être chanceux !
Après le jardin partagé au bureau, pensez également à quelques plantes pour votre propre bureau. Chlorophytum, Monstera, Euphorbe, Aloe vera, langue de belle-mère ou encore un bonsaï, faites votre choix.
En été, lors de vos absences, un plant-sitter s’occupe de tout. Retrouvez les gardiens de plantes sur le site de J’aime mes plantes.
Obtenir une parcelle dans des jardins partagés ou familiaux est envisageable dans de nombreuses communes. Renseignez-vous auprès des associations de quartier ou de votre mairie pour connaître les jardins les plus proches de votre domicile. Et si aucun jardin n’existe encore, lancez-vous et créez un jardin partagé sur une copropriété ou sur un terrain communal inutilisé.
Il existe également des associations locales spécialisées dans le jardinage urbain. Les incroyables comestibles en font partie. L'objectif de ce mouvement : cultiver la ville pour produire fruits et légumes tout en favorisant les liens sociaux entre citadins. N'hésitez pas à les rejoindre !
Vous n’avez pas de jardin, mais votre voisin peut avoir un jardin qu’il souhaite mettre à disposition. En général, il s’agit d’un compromis entre le propriétaire et le jardinier. Le propriétaire a son jardin entretenu, reçoit quelques récoltes et parfois apprend à jardiner. Quant au jardinier, il a enfin la parcelle dont il souhaite pour cultiver ses fruits et légumes. Il existe plusieurs références dans le domaine comme Planter chez nous, Prêter son jardin et Je partage mon jardin.
De nombreuses villes offrent la possibilité de végétaliser les pieds d’arbres devant chez soi comme à Paris, Bordeaux ou Marseille. Cette manière de végétaliser la ville s’appelle le Permis de végétaliser à Paris ou Jardiner ma Rue à Rennes. Le jardinier est en charge des espaces à végétaliser : de l’achat du terreau et des plantes jusqu’à la plantation et l’entretien. Il est nécessaire de se renseigner auprès de votre ville afin de connaître les démarches.
Jardiner pour sa ville existe aussi sous une autre version. C’est nouveau et encore peu développé. Les villes mettent à disposition des espaces sur l’espace public avec la terre, le terreau et les plantes adaptées. Les jardiniers bénévoles sont responsables des plantations et de l’entretien des parterres. À Auvers –sur-Oise, cette opération est appelée « Je jardine ma ville ». L'objectif y est multiple : fleurir les rues, développer des échanges entre voisins et favoriser la biodiversité.
→ à lire, sur le blog : "Aux Pays-bas, l'art des trottoirs jardinés"
Le jardiner, c’est tendance, alors les cours de jardinage poussent un peu partout. Ils demandent parfois un budget conséquent (mais pas toujours !) mais sont l’occasion d’en apprendre beaucoup plus tout en jardinant. Ils sont en général divisés en une partie théorique et une partie pratique sur le terrain. C’est parti, à vos plantoirs !
→ pour en savoir plus :"7 façons d'apprendre à jardiner"
Liens utiles :
Trois quarts des français sont citadins. Bien qu’ils vivent en milieu urbain, ils ont soif d’un petit coin de paradis pour jardiner. Assez répandue chez les Anglo-saxons, cette tendance au jardinage par les citadins ou urban gardening, se développe désormais dans de nombreuses grandes villes françaises. Planter des fleurs, ramasser des tomates et les déguster en salade nous […]
J'adore l'automne, pas vous ? Cela tombe bien, il est à notre porte ! À l'entrée de la maison, le temps des jardinières d'été est révolu. Je suis ravie de changer de décor et de laisser place à de nouvelles plantes qui, elles, ne craignent pas le gel.
Faire des belles potées aux couleurs d'automne fait partie de mes petits plaisir de la saison, tout comme savourer les parfums, la brume matinale, les premières gelées blanches qui magnifient les jardins.
Et l'inspiration ne manque pas ! Voici donc trois idées d'associations pour créer, dès maintenant, de belles compositions qui fleurent bon l'automne…
Si vous aimez les tons orangés tout en gardant une certaine douceur alors cette potée est faite pour vous ! Dans un contenant en forme de coupe évasée, installez vos plantes en suivant le plan ci-dessous. Cette composition est idéale pour décorer votre entrée ou pour accueillir les petits monstres qui se présenteront peut-être à votre porte.
Pour cette composition, je vous conseille d'opter pour une grande jardinière rectangulaire et d'y disposer vos plantes de façon harmonieuse en plaçant la fétuque dans un coin et l'autre dans le coin opposé. Elle sera parfaite en centre de table d'un salon de jardin par exemple.
Peut-être avez-vous déjà vu ces petits choux d'ornement colorés dans certaines compositions florales ? Leurs jupons froufroutants sont particulièrement graphiques et leurs nuances violacées et bleus gris apportent une belle touche d'originalité aux potées fleuries.
Cette composition est haute en couleur et fera également merveille sur une table ou près de votre porte d'entrée.
Pour des finitions parfaites, s'il subsiste des endroits où le terreau est visible, recouvrez-le d'un peu de mousse récoltée dans le jardin.
Je vous recommande de bien arroser lors de la plantation. Par la suite, ces compositions devraient se suffire des pluies d'automne. Dans le cas où elles ne seraient pas suffisantes, arrosez, mais veillez à laisser le terreau sécher entre deux arrosages.
Toutes ces plantes ont besoin de soleil. Par conséquent, installez-les dans un endroit lumineux et bien ensoleillé.
Durables, ces compositions resteront décoratives pendant plusieurs mois. Mais, à l'approche de Noël et au début du printemps, vous aurez certainement envie de faire un peu évoluer l'ambiance. Rien de plus simple !
Voici quelques idées pour les faire évoluer au fil du temps :
En fin de printemps, quand vos plantes "auront fait leur temps", vous pourrez, au choix :
Pour profiter au maximum de ces potées, je vous conseille de les disposer à proximité de l'entrée de la maison mais rien ne vous empêche de vous en servir pour agrémenter la terrasse ou même, si vous avez à cœur de rendre hommage à vos défunts de façon très personnelle, au cimetière, pour la Toussaint !
J’adore l’automne, pas vous ? Cela tombe bien, il est à notre porte ! À l’entrée de la maison, le temps des jardinières d’été est révolu. Je suis ravie de changer de décor et de laisser place à de nouvelles plantes qui, elles, ne craignent pas le gel. Faire des belles potées aux couleurs d’automne […]
Septembre est un mois un peu charnière. Si, à la maison, ça sent la papeterie neuve, le jardin marque son premier déclin, modéré, fort heureusement, par les floraisons tant attendues des Asters, Anémones du Japon qui se mêlent avec celles des graminées. On a beau profiter encore de la fin de saison, c’est déjà l’heure de rentrer le bois. Ça vous déprime ? Moi aussi… car je sais que bientôt, il y aura le long et sombre tunnel de l’hiver à traverser et que le périmètre des petits bonheurs se concentrera surtout aux abords de la maison.
Pour lutter, la meilleure des solutions est d’anticiper en composant, dès maintenant, les jardinières et potées qui illumineront la fin d’hiver et le début du printemps.
Et pour cela, rien de mieux que les bisannuelles comme les pensées, les primevères, les pâquerettes et autres giroflées ! Vendues en mini-mottes, elles sont économiques, mais ont besoin d’un peu de temps pour bien se développer… ce qui n’est pas forcément un problème, car elles s’accordent à merveille avec les petits bulbes de printemps (crocus, muscari, mini-narcisses…) qui, eux aussi, doivent être plantés en fin d’été.
Le timing est tout simplement parfait !
Pour commencer, réfléchissez à vos futures compositions… et sélectionnez vos plantes en fonction d’une couleur dominante ou d’une ambiance (contemporaine ou plus romantique).
L’important, pour créer des ensembles esthétiques et dynamiques, est de varier les formes (plantes dressées, en boule, retombantes) tout en créant une harmonie (pour cela, pensez à accorder au moins un feuillage avec le coloris de vos fleurs) ou un contraste fort dans les tons.
Pour composez vos jardinières, la recette est assez simple :
Rien ne sera perdu puisque vous pourrez, au choix, installer les vivaces et petits bulbes au jardin ou les conserver pour composer ensuite, de nouvelles ambiances.
L’exercice vous paraît compliqué ? Vous avez envie de profiter du plaisir de faire vous-même, mais craignez de vous tromper ? Détendez-vous… Pierre vous a concocté 5 jolies associations, dans des styles très différents, prêtes à planter, dont il vous garantit le succès !
Comment préparer, dès l’automne, ses jardinières de printemps ?
En septembre et octobre, dès réception de vos mini-mottes, installez-les dans vos contenants (si ceux-ci ne sont pas encore choisis ou si vous plantez directement en terre, au jardin, faites-les patienter un peu en godets remplis d’un bon terreau).
Pour ce faire :
Les Astuces et « petits plus » qui font la différence
Bien choisir son contenant est une étape importante. Si vous optez pour des pots ou jardinières colorées, essayez de faire en sorte qu’ils s’accordent avec la couleur de votre composition sans pour autant être trop prégnants : votre pot ne doit pas voler la vedette à vos fleurs. La terre cuite, le rotin, mais aussi le zinc sont des valeurs sûres. Légèrement patinées par le temps, ces matières n’en sont que plus belles. N’hésitez pas à recourir au recyclage !
On néglige souvent le paillage lorsque l’on plante hors sol. C’est pourtant utile et esthétique… une fois que vos plantes commenceront à bien se développer, couvrez le terreau d’une fine couche de paillette de lin, de cosse de cacao ou de sarrasin. Cela vous permettra d’espacer un peu les arrosages et donnera un aspect soigné à vos potées.
Enfin, laissez libre cours à votre imagination et ponctuez vos jardinières d’éléments décoratifs. On trouve, dans le commerce, de charmants petits objets à piquer en terre, mais le jardin recèle aussi de nombreux trésors : pensez aux rameaux colorés du Cornouiller ou Cornus sibirica et aux jolies branches des saules et noisetiers tortueux, ils ne coûtent rien et permettent d’agrémenter vos compositions en attendant les floraisons !
Pour aller plus loin :
Découvrez notre fiche plantation : "Planter des bisannuelles en minimottes"
et notre fiche conseil : "Plantes bisannuelles : tout ce que vous avez toujours voulu savoir !"
Septembre est un mois un peu charnière. Si, à la maison, ça sent la papeterie neuve, le jardin marque son premier déclin, modéré, fort heureusement, par les floraisons tant attendues des Asters, Anémones du Japon qui se mêlent avec celles des graminées. On a beau profiter encore de la fin de saison, c’est déjà l’heure […]
Installer un potager au balcon et y cultiver légumes et herbes aromatiques, même en ville, est parfaitement possible. Lors de précédents articles, nous avons vu qu’il existait de nombreuses solutions pour jardiner en ville, même sans jardin : les sacs de culture, mais aussi les potagers surélevés.
Néanmoins, difficile de pousser les murs ! Quelle autre option ? Choisir des légumes et des variétés adaptées aux petits espaces. Ces plantes potagères, naines ou particulièrement compactes sont souvent productives. Elles offrent des légumes de taille classique ou de petit calibre, ce qui est parfait lorsque l’on n’a pas une grande famille à nourrir ou que l’on cultive autant pour le plaisir que pour le goût !
Pour vous éviter de vous cantonner à la culture de radis, nous vous avons préparé, sur le site, une large sélection de légumes parfaitement adaptée aux petits espaces et qui conviendront aussi très bien aussi, aux mini-potagers (dont ceux en carrés) dont voici un échantillon :
Presque toutes les salades se cultivent en pot mais il faut bien avouer que l’espace occupé par une laitue Grosse Blonde paresseuse, par exemple, est important. C’est pourquoi nous vous conseillons plutôt de vous orienter vers les salades à couper et mescluns. Néanmoins, si vous tenez à récolter de jolies salades pommées, je vous recommande :
La Tomate cerise est la reine du balcon. Si vous disposez d’un grand balcon, la culture de toutes les variétés est possible. Dans le cas contraire, pour éviter que tout l’espace soit occupé par sa belle générosité, voici des variétés, productives, mais à développement raisonnable. Certaines, retombantes, peuvent même être cultivées en suspension.
Les courgettes non coureuses se déclinent également version miniature et poussent facilement, comme :
Toujours dans la catégorie « légumes du soleil », Poivrons et piments adorent les petits espaces ensoleillés. Parmi les variétés miniatures, vous craquerez certainement pour :
Côté piment, je vous invite à découvrir :
Les aubergines aiment la chaleur et seront parfaitement à leur aise sur un balcon ou une terrasse abritée des courants d’air. La contrainte du manque d'espace est l'occasion rêvée pour découvrir d'étonnantes variétés.
Cultiver des carottes sur son balcon n’est pas très compliqué mais il faut impérativement choisir un un contenant assez profond pour le développent des racines. Les carottes demi-longues (comme la Carotte de Luc) sont donc plutôt bien indiquées mais, en pot ou jardinière classique, c’est avec les variétés grelots que vous obtiendrez les meilleurs résultats. Je vous recommande particulièrement :
Les concombres sont réputés encombrants mais ils se palissent facilement. En petit jardin ou en pot, on aime particulièrement les variétés "snack" comme Broumana F1 ou Iznik F1. Ils sont tout aussi croquants que les variétés classiques mais la taille des fruits n’excède pas 15 cm.
Les haricots nains et pois nains ne sont pas forcément la meilleure réponse au manque de place… Préférez plutôt les variétés de haricots et pois à rames qui exploiteront les verticales en grimpant sur des treillages. Les pieds occuperont moins de place au sol et vous fourniront d’abondantes récoltes.
Si vous aimez les fèves, je vous conseille particulièrement la variété Robin Hood qui donne, sur des plants de 30 cm environ, des belles gousses courtes à grains verts.
La liste n'est pas exhaustive et pour les autres légumes, comme les choux, le poireau, le maïs... je vous invite à consulter notre collection de légumes pour balcon, sur notre site.
Et pour conclure, afin permettez-moi de vous rappeler les conditions de réussite pour cultiver de beaux légumes au balcon ou en terrasse :
Installer un potager au balcon et y cultiver légumes et herbes aromatiques, même en ville, est parfaitement possible. Lors de précédents articles, nous avons vu qu’il existait de nombreuses solutions pour jardiner en ville, même sans jardin : les sacs de culture, mais aussi les potagers surélevés. Néanmoins, difficile de pousser les murs ! Quelle autre option ? […]
Et bien ça y est ! Les robes et shorts sont de sortie, les vendeurs de glaces aussi, et les trajets de métro sont invivables (plus que d'habitude j'entends...) : pas de doute, c'est enfin l'été ! Vous me direz, c'est pas trop tôt...Seulement moi qui me laisse facilement prendre au dépourvu, je pars demain pour une semaine et je n'avais pas prévu cette avalanche de soleil...Bref, c'est la panique : comment vont faire mes plantes sans arrosage régulier ?
Certains d'entre vous sont peut-être dans la même situation que moi. Vous partez quelques jours ? Voici quelques astuces de dernière minute pour limiter les dégâts :
Vos plantes résisteront mieux au manque d'eau si elles sont à l'ombre, cela semble évident. N'hésitez donc pas à les déplacer dans un coin plus adapté : une fenêtre mieux orientée, un recoin sous un auvent. Vous pourrez également recourir à une protection solaire sous forme d'écrans filtrants (toile en tissu, canisse...). Ils diminueront considérablement les effets négatifs en supprimant les rayons directs du soleil qui peuvent être fatals. Vous pouvez également envisager d'en rentrer certaines. Ce n'est pas l'idéal, mais si vous n'avez vraiment pas le choix, cela peut éviter les coups de chaud inutiles pour les plantes qui supportent une atmosphère plus confinée.
On est beaucoup à retirer les soucoupes pour des raisons esthétiques, mais là croyez moi, c’est une question de survie. Faites abstraction du visuel (de toute façon, seuls vos voisins auront à supporter ça 😉 ) et remettez une réserve sous chacun de vos pots. Le but est d'y faire une bonne provision d'eau avant le départ.
Bien sûr tout dépend de la plante concernée (amateurs de cactus, passez votre chemin !), mais un arrosage scrupuleux permettra au végétal de supporter une absence prolongée. Personnellement, j'ai veillé à ne pas rater un seul arrosage (contrairement à d'habitude...), de préférence tôt le matin ou tard le soir. Si vous êtes présent, c'est facile de réparer un oubli d'arrosage. Or si vous vous absentez, mieux vaut que la plante soit la plus solide possible pour affronter les futures chaleurs et manques d'eau.
De même n'hésitez pas à "bassiner" vos plantes les plus fragiles (cela vaut aussi pour vos plantes d'intérieur). Un trempage prolongé du pot dans une réserve d'eau permet à la plante de s'hydrater en profondeur, ce qui est très bénéfique.
Enfin, ne passez pas à la trappe le tout dernier arrosage, juste avant votre départ. En effet ce dernier soin peut vraiment changer la donne. Il permettra de prolonger au maximum l'hydratation de vos plantes, qui n'auront plus qu'à attendre votre retour, ou alors une pluie providentielle...Idéalement il vous faudra procéder en deux fois : procédez à un premier arrosage bien copieux. Puis au bout d'une demi-heure, refaites le tour des potées et jardinières. A ce moment, resservez en eau les plantes qui ont déjà tout absorbé : en plus de réhydrater profondément la motte de terre, vous êtes sûr que les plantes seront rassasiées en eau.
Cette astuce est toute simple : il s'agit de recycler une bouteille d’eau minérale pour en faire une réserve d'eau. Une fois renversée et percée d’un petit trou au niveau du bouchon, vous pourrez la placer au niveau de chaque pot et jardinière. La bouteille restituera l'eau à la plante de manière régulière et lente. C'est la bonne vieille technique du goutte à goutte ! Cela peut vraiment dépanner pour un départ de dernière minute.
Voilà ! J'espère que ces quelques astuces vous auront aidés. Bien sûr, vous pouvez encore compter sur un voisin sympa qui pourra veiller sur vos petites chéries, mais le mieux est encore de s'organiser pour la prochaine fois. Vous pourrez par exemple privilégier des variétés résistantes à la sécheresse (sedum, santoline, gaura, nepeta....). Et ne pas lésiner sur les astuces qui changent tout : par exemple chez Promesse de Fleurs, on trouve le stockosorb, un rétenteur d'eau qui permet de réduire considérablement les arrosages, absorbant l'eau et la restituant en cas de besoin...Magique non ?
Sur ce, je vous laisse, j'ai des arrosages à faire... 😉
Et bien ça y est ! Les robes et shorts sont de sortie, les vendeurs de glaces aussi, et les trajets de métro sont invivables (plus que d’habitude j’entends…) : pas de doute, c’est enfin l’été ! Vous me direz, c’est pas trop tôt…Seulement moi qui me laisse facilement prendre au dépourvu, je pars demain […]
Un coin de verdure dans un petit espace ? c'est possible ! Les combinaisons sont nombreuses pour créer un beau balcon fleuri, mais les résultats ne sont pas toujours à la hauteur de nos attentes... Plusieurs points sont à respecter, tout comme au jardin, pour avoir entière satisfaction de sa création : exposition, place disponible, etc. Pour ma part, j'ai eu envie de céder à un petit caprice : une clématite sur le rebord de ma fenêtre.
Tout d'abord, il faut bien penser à la taille qu'elle fera une fois adulte : il faudra choisir de préférence une variété à petit développement. C'est le cas par exemple de la clématite 'Baby Star', qui n’excède pas 1,5 mètre de hauteur et qui est donc idéale en pot sur un balcon. Car plus le développement du sujet est grand, plus le pot qui va accueillir votre nouvelle protégée devra être conséquent. Sur le site de Promesse de Fleurs, une sélection de clématites pour pot est proposée...mais le choix est vaste et pour se décider, il faut savoir jouer avec les couleurs, les feuillages. Par exemple la clématite 'Early Sensation' est bien adaptée à la culture en pot et présente l'atout d'avoir un feuillage persistant. D'autres ont une floraison très longue, d'autres encore seront parfumées...
Lors de la plantation, veillez à bien drainer le fond du pot, les clématites n'aiment pas l'eau stagnante...préférez une terre bien fertile, voire enrichie en compost. Ensuite, il faut prévoir un support pour votre grimpante : par exemple sur un treillis en bois, ou sur une pyramide en bambou. Si vous avez la place, laissez là courir le long des branches d'un arbuste planté tout près...De mon côté, j'ai simplement installé des fils inox reliés à des crochets : les vrilles de la clématite ont trouvé sans problème le moyen de s'y accrocher !
Ensuite, c'est comme au jardin : les pieds à l’ombre et la tête au soleil ! Le plus souvent, le soleil est la clé du succès d'une belle floraison, à condition de respecter des arrosages réguliers. La clématite aime aussi avoir les racines au frais : on connaît tous l'astuce de la vieille tuile qui protège la base, mais le mieux est de tenter des associations végétales qui assureront ce rôle. Par exemple des vivaces bien touffues et pas trop exigeantes peuvent venir cohabiter avec la clématite dans le pot et lui assurer l’ombrage nécessaire. Le must pour moi ? les géraniums vivaces bien sûr ! Faciles à vivre et très florifères, ils sont les compagnons idéaux de la grimpante en pot.
Le bilan ? Deux coins de fenêtres fleuris qui tiendront, je l'espère, tout l'été...
Un coin de verdure dans un petit espace ? c’est possible ! Les combinaisons sont nombreuses pour créer un beau balcon fleuri, mais les résultats ne sont pas toujours à la hauteur de nos attentes… Plusieurs points sont à respecter, tout comme au jardin, pour avoir entière satisfaction de sa création : exposition, place disponible, […]
Abandonnés tout l'hiver, terrasses et balcons font triste mine sous le soleil du renouveau printanier. Mais beaucoup de passionnés n'ont pas de jardin, et ces petits espaces sont pour eux les seuls endroits à chouchouter s'ils veulent profiter un peu de l'extérieur. Si vous avez lu l'article : Dix conseils de paysagistes pour l'aménagement de son jardin, vous connaissez maintenant les bases pour bien orienter votre créativité. Mais l'aménagement d'une terrasse reste assez spécifique : sol terni et encrassé, plantes gelées et pots cassés ?
Voici quelques conseils pour redonner de l'éclat à cet espace privilégié, en quelques heures ou un Week-end !
Parce que le ménage de printemps passe aussi par la terrasse, il est indispensable, pour commencer, de se débarrasser de tout ce qui encombre la vue (et qui parasite du coup votre créativité). Il ne faut pas hésiter à jeter les pots fêlés disgracieux, les plantes annuelles qui n'ont pas survécu au froid de l'hiver, et les divers déchets amoncelés sur le sol. Un dernier coup de balai vous permettra d'y voir clair et vous fera voir l'espace un peu plus grand que vous ne l’imaginiez...
Attention : certaines plantes sont peut-être encore en dormance : gardez encore un peu de côté vos arbustes et vivaces, mêmes s'ils ont très mauvaise mine. Donnez leur leur chance : peut être mettent-ils juste un peu plus de temps à se réveiller que les autres...
Une terrasse qui a mal vieilli se reconnaît tout de suite par son revêtement : soit trop usé, soit simplement dépassé, le sol peut à lui seul impacter sur l'ambiance de l'aménagement. Aujourd'hui, il existe des solutions très simples pour lui redonner un coup de neuf. Par exemple, les caillebotis de bois sont très faciles à poser, et habillent à eux seuls l'espace extérieur. On en trouve aujourd'hui sous divers formats, plus adaptables (carrés, rectangulaires), et avec un grand panel d'essences de bois.
Autre solution, plus récente : les dalles clipsables. Elles sont aussi très faciles à poser et les découpes ne sont pas compliquées à faire. Mais surtout, elles permettent des combinaisons à l'infini. Par exemple, pour la terrasse d'une de mes clientes, j'ai choisi de remplacer le sol (des plaques gravillonnées d'un look un peu trop "standard" à mon goût...) par un mélange bois/ardoise/gazon. Car ces plaques se déclinent sous un large choix de matériaux et permettent d'oser toutes les fantaisies : bois naturel, bois composite, pierre, et même gazon synthétique (dont certains sont d'un effet visuel vraiment bluffant).
Attention : Vérifiez la hauteur sous les ouvertures (portes et portes-fenêtres) : la place doit être suffisante pour permettre la pose d'un nouveau revêtement. Même si aujourd'hui les matériaux proposés se présentent sous différentes épaisseurs (parfois faibles pour les plaques clipsables), c'est un détail à ne pas négliger lors de l'achat. Et surtout : la surélévation du sol doit se faire dans le respect des normes en vigueur par rapport à la hauteur du garde corps afin d'éviter tout risque de chute.
Il est important d'inscrire sa terrasse ou son balcon dans l’environnement alentour : un vis-à-vis gênant ou une vue splendide ne vont pas du tout être gérés de la même façon dans un aménagement. Ainsi, certaines terrasses auront tout intérêt à être dissimulées des regards du voisinage; on préférera dans ce cas opter pour un jeu de claustras et des grimpantes savamment placées.
La terrasse deviendra alors une pièce un peu intimiste et secrète, cernée par la végétation. Au contraire, si le problème du vis-à-vis ne se pose pas, et que la vue est imprenable, il est très important de profiter de cet atout environnemental et de le mettre en avant. Dans un aménagement de terrasse avec vue sur le plateau d’Angoulême, j'ai par exemple choisi d’installer une pergola axée directement sur cette vue, afin que le regard se porte naturellement sur le paysage à chaque sortie. L'emplacement des assises peut se faire aussi dans cette optique.
Attention : il existe des réglementations sur les installations de claustras et de pergola, renseignez vous bien avant d’engager des réaménagements.
Les petits espaces ont l’avantage d'être faciles à aménager, et de permettre un lâcher prise plus évident que lors de grands aménagements. C'est par exemple le moment d'opter pour de la couleur ! Un rouge vif pour un aménagement contemporain, un bleu pastel pour un balcon romantique...tout est possible, l'important étant de retrouver une cohérence et une harmonie. La couleur pourra ainsi se retrouver sur les coussins du mobilier, sur les rideaux d'une pergola, sur les poteries...
Attention : Une couleur, c'est bien; deux, c'est envisageable aussi, si c’est bien pensé. Au delà, vous risquez fort de frôler l’overdose visuelle. Et vos voisins aussi.
Les plantes seront choisies par affinité, d'abord, mais aussi avec cohérence avec l'aménagement proposé. Les graminées sont parfaites par exemple pour un aménagement contemporain, comme le Pennisetum 'Karley Rose' ou l'imperata 'Red Baron' ; mais aussi : alliums, eremurus, buis taillés. D'autres se prêteront mieux à une ambiance méditerranéenne : lavandes, romarin, ou bruyères, le choix est large.
Attention : La difficulté réside dans le contenant, car une plante va être plus malmenée dans une jardinière qu'en pleine terre. Préférez des plantes plus adaptées à la culture en pot, et choisissez des contenants assez grands ainsi qu'un substrat adéquat.
Une terrasse ou un balcon est fondamentalement un prolongement de la maison, une pièce à vivre primordiale, encore plus pour ceux qui n'ont pas de jardin. L'intérêt est donc de pouvoir profiter de cet espace au mieux. Donc place à votre créativité : tableaux, bibelots, bougeoirs... il s'agit de renforcer l'ambiance que vous avez choisie.
Ainsi, pour un aménagement bohème, et si le balcon est couvert, on peut installer des tapis au sol, des tables de style ethnique, des assises en matériaux recyclés, ou encore des bandes de fanions colorés. Faites aussi une sélection de luminaires adaptés : boule design, guirlandes lumineuses, lanternes asiatiques.... Et enfin le choix des matériaux (pour les pots, tables, bancs...) a aussi toute son importance : terre cuite, résine colorée, zinc, bois naturel, corten... à elles seules les matières dictent l'ambiance des lieux.
Attention : La règle d'or est encore une fois la parcimonie. Choisissez un style et tenez-y vous. Les éclairages doivent aussi rester modérés : le but est d’instaurer une ambiance cosy et conviviale.
Abandonnés tout l’hiver, terrasses et balcons font triste mine sous le soleil du renouveau printanier. Mais beaucoup de passionnés n’ont pas de jardin, et ces petits espaces sont pour eux les seuls endroits à chouchouter s’ils veulent profiter un peu de l’extérieur. Si vous avez lu l’article : Dix conseils de paysagistes pour l’aménagement de son […]
J’voudrais bien, mais j’peux point…
Tel est le refrain,
des jardiniers sans jardin.
Pour avoir longtemps vécu en milieu hostile - comprenez en ville - , je compatis. Pourtant, les solutions pour jardiner sans jardin ne manquent pas et il suffit d’un balcon, d’une terrasse ou même d’une cour qui reçoive le soleil pour créer une véritable oasis ! Parmi les nombreuses techniques utilisées en agriculture urbaine, il en est une qui se démarque franchement, tant pour son efficacité que pour sa souplesse d'utilisation : la culture en sac.
La culture en sac, ou "jardi-sac" comporte plusieurs avantages :
Les sacs de culture se trouvent facilement dans le commerce, et parmi les différents produits, dont la qualité et l’esthétisme peuvent varier fortement, deux marques sortent vraiment du lot : Bacsac et Smarpot.
Il est également possible de fabriquer soi-même des sacs de culture comme l’ont fait les membres de « Potage toit » qui ont installé, sur le toit de la Bibliothèque Royale Albert 1er à Bruxelles, un immense jardin comestible (vous trouverez le tutoriel sur le site, à la rubrique « Documents et guides »).
Si l’utilisation de contenants parfaitement adaptés est importante, il faut aussi, pour mettre toutes les chances de votre côté, respecter quelques précautions :
Alors, les citadins, qu’en pensez-vous ? Quel sera le programme cette année ? Un mini-potager ? Des aromatiques et quelques fleurs comestibles ? Un fruitier nain ? Un bel assortiment de fruits rouges ?
Pour aller plus loin :
De beaux projets d'agriculture urbaine : www.urbainculteurs.org et www.potage-toit.be
J’voudrais bien, mais j’peux point… Tel est le refrain, des jardiniers sans jardin. Pour avoir longtemps vécu en milieu hostile – comprenez en ville – , je compatis. Pourtant, les solutions pour jardiner sans jardin ne manquent pas et il suffit d’un balcon, d’une terrasse ou même d’une cour qui reçoive le soleil pour créer […]