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Dans mon quartier, comme partout en France, le samedi après-midi est rythmé par le ronronnement des tondeuses. Et en matière de tonte de pelouse, chacun ses habitudes : il y a ceux qui restent accrochés au bac de ramassage et les autres, adeptes du mulching. Et force est de constater que les "mulcheurs" sont encore très minoritaires. Faute d'information, peut-être… Voyons donc aujourd'hui tout ce qu'il faut savoir sur le mulching !
Lorsqu'on parle de tonte, le mulching 1 consiste à laisser les résidus de tonte sur place, finement broyés. Cette tonte se pratique soit avec une tondeuse destinée exclusivement à cet usage (100 % mulching ou un robot tondeuse) ou équipée d'une option ou d'un kit mulching. La particularité de ces tondeuses est que l'herbe n'est pas simplement éjectée, elle est littéralement hachée en passant plusieurs fois dans le carter grâce à une lame spéciale. Elle est ensuite laissée sur le sol qui la "digère" rapidement.
→ Pour tout savoir sur le semis et l'entretien du gazon, découvrez notre fiche conseil "Avoir un beau gazon, en 10 questions-réponses"
On lit parfois que le mulching n'est pas toujours bon. Je dirais plutôt qu'il n'est pas toujours adapté ! En effet, cette façon de tondre nécessite de prendre quelques précautions :
Au vu des nombreux avantages que comporte le mulching, la pratique peine un peu à se généraliser. Voici, en quelques points, les principales réticences :
Vous l'aurez compris, on ne peut donc pas mulcher correctement avec n'importe quelle tondeuse. Mais, comment choisir sa tondeuse mulching ?
La meilleure tondeuse mulching est celle qui sera adaptée à la superficie, à la nature de votre terrain mais aussi et surtout, à vos habitudes !
Si vous vivez dans une région relativement humide où l'herbe n'est sèche que 2 mois sur 12 ou si votre emploi du temps ne vous permet pas de tondre régulièrement et au moment idéal, nous vous conseillons d'opter pour une tondeuse qui puisse s'utiliser facilement, à la fois en mode ramassage et en mode mulching. Cela vous permettra de vous adapter à chaque situation en une seule et unique manipulation. Cependant, évitez les modèles premiers prix : cette polyvalence nécessite un certain degré de technicité pour obtenir de bon résultats.
Les tondeuses 100 % mulching sont, elles, plutôt réservées aux jardiniers rigoureux et aux professionnels : vous ne pourrez pas l'utiliser de façon aussi souple. Elles sont cependant l'avantage de passer partout et d'être rapides, ce qui est un vrai bon point lorsqu'on tond fréquemment.
Enfin, les tondeuses robot sont idéales si vous souhaitez passer au 100 % mulching sans contrainte : autonomes, elles tondent presque en continu, ce qui, vous l'aurez compris, est idéal en mode mulching !
Pour tout savoir sur le choix d'une tondeuse à gazon : "Comment bien choisir sa tondeuse" et découvrez notre article : 5 bonnes raisons d'adopter une tondeuse manuelle qui est naturellement prédisposée au mulching.
Bon à savoir :
Dans mon quartier, comme partout en France, le samedi après-midi est rythmé par le ronronnement des tondeuses. Et en matière de tonte de pelouse, chacun ses habitudes : il y a ceux qui restent accrochés au bac de ramassage et les autres, adeptes du mulching. Et force est de constater que les “mulcheurs” sont encore très […]
L’hiver est là dans de nombreuses régions, les températures baissent inexorablement et les oiseaux ont de plus en plus de mal à trouver de quoi se mettre dans le bec. Boules de graisse, silo à graines, mangeoires… sans oublier de l’eau, tout est bon pour les aider à subsister pendant la mauvaise saison !
Dans mon village, un gentil papy installe tous les ans un restaurant cinq étoiles ! Dans mon jardin, je ne vais pas jusque là mais je veille néanmoins à ce que les oiseaux aient de quoi se sustenter.
J’ai une petite mangeoire, un silo qui contient un mélange de graines (tournesol, millet, blé, avoine) et je mets quelques boules disséminées un peu partout. Une année, j’avais confectionné des demies noix de coco remplies d’un mélange de graines et de graisse végétale. Je les ai toujours d’ailleurs, il faudrait que les réutilise. J’ai aussi installé de quoi les abreuver et je change l’eau très régulièrement, surtout quand il gèle !
C’est un vrai bonheur de les voir s’envoler de branche en branche dans le jardin dans une cacophonie vivifiante.
Je commence le nourrissage quand je sens qu’il n’y a plus grand-chose à glaner dans le jardin et les alentours, quand le nombre d’insectes a drastiquement diminué, que les gelées commencent à se faire plus présentes et que la neige s’invite, soit vers la fin novembre, en général. Il suffit d’observer la nature, elle nous donne le signal. De temps en temps, je laisse quelques pommes flétries ou un peu pourries à l’attention des merles et des grives qui s’en délectent. Les rouges-gorges aiment bien aussi les quartiers de pommes. Et j’arrête progressivement de les nourrir vers la mi-mars.
Nourrir les oiseaux peut paraître simple, mais rappelez-vous que parfois, l'enfer est pavé de bonnes intentions. Voici donc quelques règles à respecter pour que tout se passe dans de bonnes conditions.
Et si vous croisez un ours, dites-lui gentiment que les graines ne sont pas pour lui !
Si, comme moi, vous aimez les oiseaux, sachez que l'hiver est aussi la saison idéale pour fabriquer des nichoirs et pour planter des haies constituées d'arbustes qui leur offrent à la fois le gîte et le couvert. C'est un peu plus long que de faire la distribution de graines mais c'est également très utile !
A découvrir, la vidéo d'Olivier : Nourrir les oiseaux : quand, comment et pourquoi ?
Découvrez également nos tutoriels pour fabriquer une suspension de graines pour les oiseaux en hiver et comment faire une mangeoire à oiseaux avec des oranges.
L’hiver est là dans de nombreuses régions, les températures baissent inexorablement et les oiseaux ont de plus en plus de mal à trouver de quoi se mettre dans le bec. Boules de graisse, silo à graines, mangeoires… sans oublier de l’eau, tout est bon pour les aider à subsister pendant la mauvaise saison ! Dans […]
Stéphanie Tourtiaut, fondatrice de l’entreprise ardennaise RéCréNature, fabrique des hôtels à insectes au charme indéniable et partage son savoir-faire lors de ses ateliers créatifs. J'ai d'ailleurs eu l'occasion de participer à l'un de ces ateliers avec mes enfants, nous en sommes revenus ravis.
Stéphanie a bien voulu nous accorder de son temps pour répondre à quelques questions.
J'espère que cela ne sera pas qu'une mode ! Dans les jardineries, il me semble normal d'en trouver puisque c'est un bon moyen de lutter contre certains ravageurs du jardin, sans oublier qu’ils offrent le gîte aux insectes pollinisateurs comme les abeilles et les guêpes solitaires. Le fait que l'on en trouve partout, même dans les librairies est plus que positif. Ils attirent l’attention, suscitent la curiosité et amènent de plus en plus de gens à réfléchir au problème que nous pose maintenant l’excès de pesticides et la nécessité de penser différemment nos jardins.
Lorsque je réalise un objet artisanal, il doit avoir une bonne longévité et un attrait esthétique. Les hôtels à insectes sont destinés à l'extérieur. Afin qu’ils résistent bien dans le temps, j'utilise du pin douglas qui est naturellement robuste et imputrescible. De plus, tous mes abris, du plus petit au plus grand, sont recouverts d'ardoises, une protection supplémentaire contre la pluie. Enfin, je m’inspire beaucoup des paysages de montagne, avec ces chalets traditionnels ou modernes. Les chambres sont remplies avec différentes essences de bois (sureau, angélique, etc …) pour pouvoir avoir une palette de couleurs et de formes intéressantes, tel un artiste devant sa toile. J’aime aussi beaucoup ajouter une petite touche décorative avec des pommes de pin, des glands, des inflorescences séchées de cardères et tout ce que je peux glaner lors de mes escapades en forêt.
L’hôtel à insectes est adaptable et peut être installé dans tous styles de jardins, quel que soit sa taille. Il est idéal dans les jardins ornementaux, les potagers, les vergers mais aussi dans une cour ou un balcon. Chacun peut accueillir le modèle de son choix, même simplement auprès d'une jardinière ou sur sa fenêtre selon l'orientation.
C'est pour moi un moment convivial, sous le signe du partage. C’est aussi l’occasion de faire une petite balade au milieu des plantes utilisées pour remplir l'hôtel que l'on va créer ensuite. J’en profite pour glisser quelques anecdotes à propos de ces plantes, c’est une approche ludique pour retenir quelques noms. Ensuite, chacun crée l'hôtel qu'il a choisi avant le rendez-vous. Tout est prêt à l’avance pour faciliter la réalisation et je reste à disposition pour aider et répondre aux éventuelles questions. Enfin, place à la fibre artistique de chacun pour remplir les maisonnettes, tout en respectant quelques règles diffusées au fur et à mesure des étapes.
Oui, tout d'abord le bois extérieur en pin douglas peut être enduit d'huile de lin. Cela protège davantage le bois des intempéries mais ce n’est pas une obligation. En revanche, si vous décidez d’appliquer quelque chose, il est capital que ce soit un produit naturel afin ne pas repousser ou empoisonner les insectes que l'on veut accueillir. Et l’huile de lin est parfaite pour cela. Pour ce qui est de l'intérieur de l'hôtel, il faut savoir que les abeilles et guêpes solitaires font eux même le grand nettoyage au printemps des tubes (ou bûches percées), avant de pondre. Les tiges restent en bon état plusieurs années, cependant quand elles affaissent, il faut bien sûr les renouveler.
Différents éléments doivent être réunis pour assurer l'installation de nos hôtes. Tout d'abord, ils ont besoin de chaleur et n'aiment pas les courants d'air, c'est pourquoi il ne faut pas installer leurs abris au nord (l'idéal étant sud, sud-est) et que l'arrière de hôtels doit être fermé. Ensuite, ils n'aiment pas l'humidité, il faut donc vérifier que les pluies battantes n'arrivent pas directement sur la zone ouverte (à l'avant de l'hôtel). On peut aussi l'installer sous un auvent, ou un appentis. Enfin, les insectes ont besoin de nourriture : il est primordial qu’ils trouvent du pollen en abondance donc des fleurs à polliniser à proximité.
Retrouvez Stéphanie lors de portes ouvertes de jardins, de marchés, de festivals et salons ardennais ou encore lors de ses ateliers à Noirval, près de Vouziers.
Enfin, découvrez également notre tutoriel pour savoir comment fabriquer un hôtel à insectes avec uniquement des matériaux de récupération : "Fabriquer un hôtel à insectes - tutoriel".
Stéphanie Tourtiaut, fondatrice de l’entreprise ardennaise RéCréNature, fabrique des hôtels à insectes au charme indéniable et partage son savoir-faire lors de ses ateliers créatifs. J’ai d’ailleurs eu l’occasion de participer à l’un de ces ateliers avec mes enfants, nous en sommes revenus ravis. Stéphanie a bien voulu nous accorder de son temps pour répondre à […]
Imaginez un repas entre jardiniers... et une conversation qui s’épuise un peu. Tout semble avoir été dit et tout le monde est d’accord. L’assoupissement vous guette et, côté ambiance, cela commence à ressembler au salon TV d’une maison de retraite. Pour remettre un peu d’animation, je vous livre un sujet de choix : les taupes.
Vous allez voir, c’est formidable : chacun aura quelque chose à dire et surtout… personne ne sera d’accord. Si les convives sont de bonne composition, c’est-à-dire pas trop portés sur le consensus, la mayonnaise montera à coup sûr et l’assemblée formera rapidement deux camps bien distincts… dont je propose de brosser le portrait.
Les anti-taupes sont facilement identifiables : ce sont des jardiniers exigeants, intraitables sur l’aspect esthétique de leur jardin et ils ne sont pas franchement du genre à se laisser faire. Une pelouse minée de monticules de terre ? Indigne, intolérable ! Un massif fraîchement planté complètement labouré ? Cauchemardesque.
Mais ce sont aussi des experts. Car, pour se débarrasser ou faire décamper ce nuisible, ils ont tout essayé. Pacifistes par nature (normal, ils sont jardiniers), ils ont commencé par les répulsifs : quelques plants d’Euphorba lathyris, des Fritillaires, des Incarvillées, le tout assaisonné de tourteau de ricin. Quelques-unes s'en sont allées, d'autres sont restées. Alors, ils sont passés aux ultra-sons. Visiblement pas assez bruyants, ils ont investi dans les solutions explosives et ont acheté des mégas pétards pour, finalement, s’en remettre aux vibrations et ficher une vingtaine de bâtons surmontés de bouteilles de bière considérant qu’après tout, le style troisième mi-temps pouvait être un thème de décoration comme un autre. Las, ils se sont résignés et ont acheté des pièges. Et en se pinçant les doigts, ils n’ont pas manqué de hurler « maudites taupes » ! Mais, ça, ils ne s'en vantent pas.
N’exagérons pas : les pro-taupes n’iraient pas jusqu’à en faire un élevage mais, un peu fatalistes, ils se sont fait une raison. Dans leur jardin, tout au long de l’année, ils ratissent stoïquement ou récupèrent la terre fine des taupinières pour faire leurs semis ou garnir leurs potées. Au départ, ils n’étaient pas franchement contents. Puis, ils ont fait connaissance avec l’intruse, lorsqu’ils l’ont, instinctivement (bêtement diront les autres), libérée des griffes du chat. Quel joli pelage, quel charmant minois ! Alors, ils l’ont relâchée et l’ont vue creuser dans le gazon dur comme du béton. Sa puissance les a laissés sa voix. Et là, ils ont pensé : respect. Ces jardiniers ont vite compris que, finalement, la taupe, cette mal-aimée, était tout aussi utile que le hérisson puisqu’à son menu ne figurent ni bulbes ni racines mais plutôt des vers de terre et surtout des ravageurs comme les hannetons, les taupins et les courtilières. Et qu’en plus, en sol compact, elles améliorent le drainage. Philosophes, les pro-taupes continuent à ratisser, ressèment un peu de gazon ou profitent de l’occasion pour planter quelques bulbes. Bref, ils restent zen, même si elles bousculent parfois les semis !
Et vous, dans quel camp vous rangez-vous ? Les détaupeurs acharnés ou les fatalistes ? Un peu des deux ? Des astuces à partager ? N'hésitez pas à laisser un commentaire !
Imaginez un repas entre jardiniers… et une conversation qui s’épuise un peu. Tout semble avoir été dit et tout le monde est d’accord. L’assoupissement vous guette et, côté ambiance, cela commence à ressembler au salon TV d’une maison de retraite. Pour remettre un peu d’animation, je vous livre un sujet de choix : les taupes. Vous allez […]
Comme de nombreux foyers, nous tendons, doucement, mais sûrement, vers le zéro déchet.
À la maison, nous sommes encore loin de l’exemplarité (allez donc expliquer à un ado que le shampoing solide ne se conserve pas en eau stagnante), mais, au jardin, je peux crâner un peu car nous y sommes presque !
Ne prenez pas la fuite, je ne fais partie d’aucune brigade verte et l’idée n’est pas de vous asséner un énième discours moralisateur, mais plutôt d’explorer les pistes de ce qui peut être fait, concrètement, pour concilier jardinage et écologie.
Tout d’abord, faisons le point : le déchet vert est biodégradable, cela va de soi. Collecté au sein des déchetteries ou même à domicile dans certaines communes, il peut paraître sans incidence. Recyclé, il est valorisé, ce qui est globalement positif. Néanmoins, il faut savoir que tout cela a un coût. Outre le transport (aïe, le bilan carbone !), la valorisation des déchets verts à grande échelle exige l’installation de plates-formes de compostage qui respectent les normes en vigueur pour éviter tout risque de pollution. Bref, cela coûte cher et c’est chacun de nous qui paie la note !
Rappelons aussi, au passage, que dans une majeure partie de la France, il est désormais interdit de brûler les déchets verts…
À la question : « peut-on avoir un jardin et ne jamais aller à la déchetterie ? », je réponds oui. Mieux, je recycle même les tontes de mon voisin ! Comment ? En adoptant le mode « mulching » pour ma pelouse et en paillant le potager avec gazon de mon voisin. Les tailles des arbustes passent au broyeur et rejoignent les massifs de vivaces ou sont laissées, en menus morceaux, au pied des haies. Les déchets verts excédentaires et ceux de la cuisine partent au compost… ou servent de nourriture aux poules. Mais, nous en avons souvent parlé, je ne m’attarde pas !
Le meilleur déchet (même vert) est celui que l’on ne produit pas. Cela doit donc être étudié en amont, anticipé. D’ailleurs, savez-vous pourquoi, désormais, le règlement de nombreux lotissements interdit la plantation de Thuya et de Laurier palme ? Parce que ça pousse vite, que cela requiert des tailles fréquentes et surtout, parce que ces déchets se décomposent très lentement.
La solution est dans le problème : évitez les végétaux à croissance trop rapide, taillez moins, voire pas du tout ! Sachant que la plupart du temps, les tailles sont destinées à limiter la croissance de l'arbre ou arbuste, essayez, à chaque plantation, de réserver l’espace nécessaire à leur croissance naturelle. Une autre option consiste à se tourner vers des variétés naines (leur nom comporte souvent "nana", "nanum", "compactum"... ou "dwarf". Par exemple : le Betula nana Golden Treasure, Pittosporum tobira Nanum ou encore le Viburnum opulus compactum.
Qui n’a jamais pesté contre un gazon qui poussait trop vite et rêvé d’une pelouse à la croissance moins « dynamique » ? Et bien, sachez que l’herbe qui pousse lentement, ça existe. Certains mélanges de semences sont étudiés pour. Pensez-y si vous êtes amené, un jour, à refaire votre pelouse !
Le jardin est un marché où le jetable n’a pas trop percé. L’on pourrait s’en féliciter si les outils de jardin de piètre qualité n’étaient pas si nombreux. Pour moins de 3 euros, vous pouvez acheter un plantoir. Bien qu’il ne soit pas étiqueté comme jetable, il tiendra une demi-heure si votre sol est comme le mien. Recommencez l’opération avec toute la panoplie du parfait jardinier et vous aurez rempli votre poubelle en même temps que vous aurez vidé votre porte-monnaie.
Peu ergonomiques, fragiles et non réparables (contrairement aux bons outils traditionnels), ce type de matériel est à bannir. Faites plutôt un tour sur Le Bon coin ou en recyclerie, achetez d’occasion et remettez en état. Si vous optez pour le neuf, investissez sérieusement : vous y gagnerez au final et la planète aussi !
Du côté des consommables, misez sur les matières naturelles, biodégradables comme le jute, le raphia pour la ficelle. L’idée est de bannir le plastique ! Pour le débroussaillage, j’ai pris l’habitude d’utiliser, chaque fois que c’est possible, la lame au détriment du fil. (Attention, il existe désormais des fils oxobiodégradables, mais il semble fort qu’ils n’aient pas encore fait leurs preuves).
Concernant le paillage, évitez absolument les bâches ou toile de paillage en polypropèline tissé (j'en parle ici) : elles se dégradent au fil du temps et forment des micro-plastiques qui filent droit vert la mer.
Pour les semis, j’ai quelques terrines depuis de nombreuses années. Et pour les salades, je sème en mini mottes, confectionnées grâce à une… mini motteuse ! Mais il est tout à fait possible d’utiliser les rouleaux de papier toilette, ou de faire des petits pots en papier journal. Je ne vous ferai pas l’affront de vous signaler que l’on peut semer dans un pot de yaourt, ou dans une brique de lait coupée en deux… et dans des godets de récupération, bien sûr !
Efficaces, les décoctions et purins sont naturels et écologiques. Comme les produits ménagers, vous pouvez les fabriquer vous-même. La matière première se trouve dans votre jardin et elle y retourne en n’engendrant aucun déchet. Si vous utilisez du Ferramol, du soufre ou de la bouillie bordelaise : optez toujours pour de la poudre à diluer (l’emballage carton ira rejoindre le compost, une fois découpé en petits morceaux) plutôt qu’une préparation toute prête vendue en bouteille plastique. Et si vous êtes du genre casse-pied ou militant (on me dit que ça va souvent ensemble), suggérez donc à votre jardinerie de proposer du vrac !
Pour conclure, sachez que chez Promesse de Fleurs, nous faisons aussi notre possible pour réduire au maximum les déchets plastiques. Pour en savoir plus sur notre cheminement, je vous invite à découvrir l'article de Pascal : "Promesse de Fleurs, le plastique et la chimie : une longue histoire de désamour".
Comme de nombreux foyers, nous tendons, doucement, mais sûrement, vers le zéro déchet. À la maison, nous sommes encore loin de l’exemplarité (allez donc expliquer à un ado que le shampoing solide ne se conserve pas en eau stagnante), mais, au jardin, je peux crâner un peu car nous y sommes presque ! Ne prenez pas […]
Êtes-vous déjà allés aux Pays-Bas ? Si oui, avez-vous remarqué les jolis trottoirs jardinés ?
À l'origine de nos destinations de vacances en famille, il y a souvent un ou des livres. Les romans de Peter May m'avaient donné envie de découvrir l'Ecosse, ses paysages sauvages et, peut-être, des étendues de linaigrette. Pour la Hollande, il s'agit d'un ouvrage plus sérieux : "Reconquérir les Rues" de Nicolas Soulier, architecte urbaniste, qui traite de l'intérêt de végétaliser la ville, en particulier à l'échelle de la rue. Conquise par ces villes vertes, j'ai eu envie d'en voir et d'en savoir un peu plus.
Au programme, cet été, il y eut donc musées, vélo, sabots, fromages, moulins… mais aussi flâneries en ville, à la recherche de Pokémons des ces micro-jardins de rue ou "jardins de trottoir" qui animent, vivifient et personnalisent l'espace urbain.
Pour commencer, quelques photos étant plus parlantes que de longues descriptions, voici un petit aperçu de ce que j'ai eu le plaisir de découvrir :
Et aussi :
Comme vous devez vous en douter, j'ai trouvé ces trottoirs jardinés charmants mais aussi très conviviaux.
En effet, ces modestes jardinets offrent aux rues un caractère un peu champêtre, qui incite à ralentir l'allure, que l'on soit à pied, en vélo ou en voiture. Très présentes, les plantes grimpantes (principalement la Glycine) accompagnent les constructions modernes et ornent de guirlandes les façades des immeubles anciens en apportant une précieuse touche de vert. Chaque habitant, par son choix de plantes, donne à voir sa personnalité, ses goûts et offre, via le banc laissé sur le trottoir, l'hospitalité. On imagine aussi très bien que, le soir venu, les voisins puissent se retrouver, pour discuter (jardinage ?) confortablement installés. Enfin, regardez le large passage cette dernière photo : il est bordé de chaque côté d'un joyeux bazar de vélos, de plantes en pots et de chaises dépareillés... Ne donne-t-il pas envie d'y habiter ?
Fort heureusement, les Pays-Bas n'ont pas le monopole du trottoir jardiné. On connaît bien, dans un autre style, les élégants "front gardens" londoniens et certaines villes d'Allemagne, où l'on roule aussi beaucoup à vélo, sont exemplaires. Au Canada, l'association "Jardin de Rue" fait même la promotion, à l'échelle locale, de ce type d'aménagement. Elle organise des chantiers participatifs où bénévoles et citoyens, locataires comme propriétaires, modifient leur cadre de vie. Comment ? Tout simplement en faisant sauter l'enrobé pour y planter ce dont ils ont envie : arbuste, plantes vivaces ou annuelles... Regardez comme c'est simple (en tout cas, ça en a l'air) :
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, côté initiatives, la France n'est pas à la traîne. La ville de Rennes, précurseur en la matière avec "Embellissons nos murs", fut rapidement rejointe dans cette dynamique par plusieurs communes. Orléans, Vannes, Grenoble, Lille, pour ne citer qu'elles, et de nombreux villages incitent désormais les habitants à améliorer leur cadre de vie par le fleurissement des pieds de façade. Pour ce faire, tous les moyens sont bons :
Néanmoins, force est de constater que les choses peinent à se mettre en place. Pourquoi ? Peut-être parce qu'au fond, la spontanéité citoyenne, qui fait tout le charme de ces micro-jardins, n'est pas encore présente. Et peut-être aussi parce qu'un cadre légal peut paraître rebutant. Entre-nous, même si l'intention est bonne, la notion de "permis de jardiner" ne vous fait-elle pas un peu sourire ? Moi, si.
Qu'à cela ne tienne ! Si, vous aussi, avez envie de poser votre pierre à l'édifice du grand chantier de la nature en ville... voyons comment procéder concrètement pour créer votre jardin de trottoir !
Pour jardiner votre trottoir, commencez par vous rapprocher de votre mairie. Même si c'est un peu rebutant d'entamer des démarches administratives pour pouvoir planter quelques fleurs, cela comporte, au moins, deux avantages :
Si rien n'est prévu, soyez astucieux. Voici quelques idées :
Prenez garde à ne pas trop vous étaler, la circulation doit rester facile, même pour les personnes à mobilité réduite.
C'est maintenant le moment de choisir vos végétaux. Faites-le selon vos goûts, la couleur de votre façade ou des menuiseries si vous êtes un peu perfectionniste, mais surtout, en fonction de l'exposition !
Voici, pour vous y aider, une petite liste de plantes qui conviennent particulièrement bien aux jardins lilliputiens sur trottoir :
Voilà, c'est presque terminé. Pour parfaire le tout, si vous bénéficiez de l'espace nécessaire, installez un joli banc et reposez-vous ! Vous l'avez bien mérité.
Bibliographie :
"Reconquérir les Rues" - Nicolas Soulier - Editions Ulmer
Êtes-vous déjà allés aux Pays-Bas ? Si oui, avez-vous remarqué les jolis trottoirs jardinés ? À l’origine de nos destinations de vacances en famille, il y a souvent un ou des livres. Les romans de Peter May m’avaient donné envie de découvrir l’Ecosse, ses paysages sauvages et, peut-être, des étendues de linaigrette. Pour la Hollande, il s’agit […]
Vous l'avez peut être remarqué si vous me lisez de temps en temps, j'ai un peu la fibre écolo (non ce n'est pas un gros mot 😉 ). J'essaie de m’intéresser à tout ce qui concerne, de près ou de loin, la protection de ma belle planète. L'échange de plantes en fait partie : biodiversité, culture de proximité et transmission de variétés de végétaux résistants sont en effet des composantes essentielles des problématiques écologiques. Mais si on y regarde de plus près, cette activité de partage va bien plus loin...Car aujourd’hui plus que jamais, c'est la communauté jardinière qui fait sens. Et d’expérience de blogueuse et de participante au sein de différents groupes "jardin", je peux confirmer que le partage est ce qui définit le mieux les jardiniers. Et je suis sûre que ce ne sont pas les lecteurs de Promesse de Fleurs qui vont me contredire....
Au jardin, l’échange de plantes est source de richesse végétale. En effet les variétés que vous ne possédez pas se trouvent peut être chez le voisin qui jardine à ses heures perdues....Et peut être pouvez-vous le rendre heureux à votre tour en lui offrant ce cultivar de géranium vivace dont il rêve tant ? Au jardin, tout est bon à prendre et à découvrir. Souvent, les végétaux issus d'échange de plantes ont alors une valeur sentimentale toute particulière. En effet j'ai toujours apporté une attention approfondie aux plantes qui m'ont été offertes... Des amies blogueuses ont même appelé certains de leurs massifs par le nom d'autres jardiniers, en référence aux plantes que ces derniers avaient pu leur offrir. J'ai alors un peu copié et eu chez moi le massif de "Geneviève", de "Marie-Noëlle" ou de "Maman". Car pour moi, c'est parfois presque un honneur de posséder une "plantoune" issue d'un massif d'un jardinier que j'admire...
Mais l’échange de plantes va au delà même de la quête absolue du végétal gratuit : échanger des végétaux, c'est aussi échanger avec l'autre. Partager ses idées, discuter de ses erreurs et expliquer ses réussites. On touche alors à un autre élément très important de la sphère jardinière : la transmission de savoir. Posséder une variété d'heuchère, c'est bien, savoir lui apporter les soins nécessaires, c'est mieux. Et pour cela, le jardinier en face de vous a peut-être une expérience que vous n’avez pas. Au jardin, l'humilité est la première des qualités, et reconnaître ce que l'autre peut nous apporter en terme de savoir-faire est primordial.
Certains sont très sérieux quand il s'agit d'échange de plantes et ils ont une partie de leur serre toute réservée aux multiplications des végétaux qu'ils souhaitent offrir. D'autres sont plus éparpillés (je fais plutôt partie de ceux là, et ça marche bien aussi !) et pratiquent leurs divisions au pied levé. La récolte de graines est quant à elle tout un art : ne pas prélever ni trop tard, ni trop tôt, soigner les étapes de la conservation, veiller au contenant et à l'étiquetage. Rien d'insurmontable, rassurez-vous, je dirais même que cela peut être une activité très ludique (même si moi je n'y excelle pas, pour tout avouer...).
Ensuite ? Et bien c'est un peu comme chacun le souhaite. L'échange de plantes peut se pratiquer au moment des fameuses rencontres entre passionnés au début des foires aux plantes. Bien sûr, cela implique de connaître quelques personnes pour prendre part à votre tour à ces groupes d'échange joyeusement animés. Car bonne humeur et sourires sont au rendez vous, ce ne sont pas les habitués qui vous diront le contraire. Lydie, expérimentatrice passionnée dans son jardin de cagouille, vous raconte ces formidables retrouvailles dans son article sur la fête des plantes de Saint Jean de Beauregard. Cela donne envie non ? Par ailleurs, de nombreuses bourses aux plantes et autres trocs sont maintenant régulièrement organisés dans toute la France. Là encore l'enrichissement est de taille : rencontres, échanges avec des jardiniers expérimentés. Tout cela reléguerait presque l'acquisition de nouvelles plantes au second plan !
→ Voir notre fiche conseil : "Troc ou Bourse aux plantes : nos conseils pour s'organiser"
La réponse est : presque tout ! Du potager au jardin ornemental, chaque recoin de votre paradis (même votre balcon !) regorge de plantes que vous pouvez proposer au partage. Ainsi beaucoup de vivaces sont très faciles à diviser (achillée, hosta, rudbeckia, aster, nepeta..). J'ai même osé plusieurs fois des prélèvements "sur le tas" que j'ai offert directement (testé et approuvé sur le nepeta, l'aster, la gaura... j'ai un bout d'heuchère 'Sugar Plum' en cours de test...). Mais pour d'autres, il vous faudra peut être privilégier la récolte de graines. C'est le plus évident pour les légumes bien sûr, mais c'est aussi le cas pour certaines ornementales vivaces ou non : cosmos, giroflées, ancolies, centaurées... Et n’oubliez pas que pour multiplier vos végétaux, il y a aussi le bouturage, le marcottage... bref, les options sont nombreuses !
→ Découvrez les plantes qui se multiplient sans difficulté : "10 fleurs vivaces très faciles à semer" et "15 plantes très faciles à bouturer"
Internet et les réseaux sociaux ont amplement facilité tout ce qui relève de l'échange et du partage : le partage d’informations sur le végétal mais aussi l’échange de produits en font partie. Vous pourrez trouver de nombreux groupes sur facebook où partager vos idées, mais aussi échanger vos variétés de fleurs. On trouve également des sites spécialisés qui recensent tous les événements où vous pourrez vous rendre pour participer à des échanges de plantes. Je pense par exemple au site "Graines de troc" géré par une association qui "agit pour la défense de la biodiversité cultivée, et promeut l’échange des graines et des savoir-faire."
Enfin, je ne pouvais pas ne pas parler de l'initiative d'Isabelle Olikier-Luyten via son blog "A Little Bit of Paradise " : le Seeds Of Love. Le SOL (pour les intimes) démarre chaque début d'année pour laisser le temps à chacun de faire sa petite réserve. Il permet d'offrir (et se faire offrir en échange) des semences de végétaux parmi une liste mise à disposition aux autres candidats. Une fois la sélection des chanceux faite (souvent par tirage au sort), les envois de graines se font par courrier. Et la plupart du temps ces graines sont accompagnées de messages plus gentils les uns que les autres. L'occasion d'échanger avec des inconnus passionnés comme vous. Le SOL d'Isabelle est un succès, et il réunit de plus en plus de participants chaque année. Vous pouvez retrouver toutes les informations à ce sujet sur cet article de son blog qui y est consacré.
Allez, à vos carnets ! Il est encore temps de faire le tour du jardin pour établir une liste des végétaux que vous pourrez partager...
Vous l’avez peut être remarqué si vous me lisez de temps en temps, j’ai un peu la fibre écolo (non ce n’est pas un gros mot 😉 ). J’essaie de m’intéresser à tout ce qui concerne, de près ou de loin, la protection de ma belle planète. L’échange de plantes en fait partie : biodiversité, […]