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Que ce soit au jardin potager ou ornemental, il est important d'avoir une terre meuble pour y cultiver les plantes. Dans une telle terre, les racines pénètrent facilement pour y prélever les nutriments et l'eau nécessaire à leur croissance. A l'inverse, un sol dur, tassé, imperméable conduira indubitablement a une croissance médiocre et étriquée des plantes, voire a des asphyxies racinaires en cas d'épisodes pluvieux prolongés. Nous savons que les racines explorent en priorité une terre meuble, elles sont capables de contourner des mottes dures. Si ameublir la terre est indispensable pour une croissance optimale des plantes, faut-il pour autant la retourner ?
Aujourd'hui encore, en ville ou à la campagne, nous pouvons voir des potagers conduits sur le modèle cultural issu de l'après guerre. Les deux maîtres mots : productivité et propreté ! Propreté par la chasse à l'adventice, l'alignement des légumes et allées à la française. Productivité par l'emploi de fumiers et d'engrais minéraux. Dans ce type de jardin, la préparation de la terre se fait au motoculteur ou, si sa taille le permet, à la bêche. La terre, considérée comme un simple support de cultures est ainsi retournée, la faune est ignorée. Notons tout de même que l'emploi de fumiers a permis d'enrichir les terres en humus.
Pourtant, la terre est vivante, elle est bien plus qu'un simple support de culture et elle contient de nombreux organismes.
La faune visible du sol se compose de centaines d'espèces d'insectes, d'acariens, de crustacés (cloportes) et de vers de terre. Elle peu être appréciée selon trois niveaux :
Lorsque la terre est retournée, sont détruits, en partie ou partiellement, l'habitat, les galeries des animaux et les vers de terre. La faune épigée est tout simplement détruite et enterrée, les galeries des vers de la faune endogée sont détruites. Quand aux vers de terre anéciques leur galerie s'étendant en deçà de la zone de labour, leur galerie est coupée en deux et ne permet plus un accès à la surface du sol mais jusqu'à, ce qu'on appelle en agriculture, la "semelle de labour". Les lombrics anéciques et endogés mettront de 2 à 5 ans pour reconstruire leur habitat après un labour, ainsi en retournant tous les ans la terre, on ne leur laisse aucune chance de reformer leurs galeries.
Revenons à la surface du sol, et intéressons nous aux organismes non visibles : les micro-organismes. La couche superficielle de la terre est la plus riche en humus, elle est le siège d'une activité biologique intense. Concernant les micro-organismes, un simple gramme d'humus ordinaire renferme des millions de bactéries, de levures, d'algues et de champignons. Les besoins de ces micro-organismes sont très spécifiques, par exemple les algues ont besoin de lumière, les bactéries aérobies ont besoin d'un taux suffisant d'oxygène. Lorsque la terre est retournée, ces micro-organismes, privés de leurs besoins spécifiques, meurent et disparaissent.
Intéressons-nous aussi au travail du bêchage en lui-même : Le retournement à la bêche est fatigant, pénible et mauvais pour le dos. Le retournement au motoculteur est coûteux en matériel et en carburant. Une terre retournée favorise aussi la repousse systématique des adventices et demande davantage d'arrosages, de binages et sarclages car la structure de la terre devient instable et une simple pluie peut conduire à une croûte de battance en surface. L'eau ruisselle et ne pénètre plus dans la terre. A l'échelle de l'agriculture cela entraîne le lessivage d'éléments nutritifs et la pollution des cours d'eau.
Vous l'avez compris, retourner la terre est une pratique néfaste. Pourtant, pour cultiver légumes et plantes, il faut un sol meuble. Et pour cela, il faut le décompacter. Deux méthodes sont généralement utilisées :
Une couverture permanente et naturelle du sol est un travail qui imite la nature. Regardez, en forêt, les feuilles tombent, elles forment une litière qui se décomposent progressivement pour venir nourrir la vie du sol ! Au jardin aussi, cette pratique va favoriser la vie du sol et son aération naturelle par la faune.
Mais avant d'avoir un sol meuble naturellement il va falloir patienter quelques mois voir plusieurs années ! En effet, passer du jour au lendemain d'un sol avec peu de vie à un sol bien fertile et bien ameubli est utopique et dépend aussi de la nature originelle du sol. Les premières années, il va falloir continuer à ameublir manuellement en profondeur mais sans retourner la terre. En pratique, dans un petit jardin (dans les 10 m²) on utilise une simple fourche bêche. Un potager plus grand nécessite une grelinette.
Comment utiliser la grelinette ? La grelinette (de même que pour la fourche bêche) est plantée dans la terre, puis les manches sont ramenés vers soi afin de soulever la terre, puis ils sont ramenés à la verticale (bien entendu, on travaille toujours en reculant, il serait tout simplement idiot de marcher sur un sol que l'on vient juste de décompacter !). La terre est ainsi simplement ameublie sans être retournée. Si cela s'avère nécessaire, on casse ensuite les mottes à l'aide d'un croc et on nivelle avant les semis ou plantations.
En résumé, évitez de retourner la terre, faites confiance à la vie du sol en veillant toujours à lui fournir de quoi s'alimenter et ainsi favoriser son travail et son ameublissement naturel. C'est la faune qui laboure à la place du jardinier. Le jardinier est simplement là pour l'accompagner, si besoin on peut utiliser ponctuellement des outils permettant d'ameublir le sol comme la grelinette. Au fil des années, vous en aurez de moins en moins besoin.
Que ce soit au jardin potager ou ornemental, il est important d’avoir une terre meuble pour y cultiver les plantes. Dans une telle terre, les racines pénètrent facilement pour y prélever les nutriments et l’eau nécessaire à leur croissance. A l’inverse, un sol dur, tassé, imperméable conduira indubitablement a une croissance médiocre et étriquée des plantes, […]
Dans le monde des jardins et des paysages, certaines personnes ne laissent pas indifférent. C'est le cas d'Eric Lenoir, auteur, mais aussi pépiniériste et surtout paysagiste engagé.
Son dernier livre, "Petit traité du jardin Punk", vient de sortir chez Terre Vivante. Il figure au sein d'une nouvelle collection appelée "champs d'action" qui croise réflexion et action, ce qui lui va comme un gant !
En effet, loin des ouvrages de jardinage traditionnel, Eric Lenoir nous offre un petit livre délicieusement révolutionnaire qui encourage le lecteur à s'émanciper des conventions, des idées toutes faites sur le jardin et le paysage.
Ni idéologique ni idéaliste, ce livre propose des astuces et des conseils concrets, éprouvés entre autres dans son jardin, Le Flérial. En effet, c'est en s'appuyant sur une longue expérience de jardinier qu'il suggère de faire fi des conseils de jardinage au profit d'attitudes nouvelles : observer, transgresser et apprendre à désapprendre !
"Le punk est fauché, le punk est fainéant, le punk ne suit pas le droit chemin, le punk est libertaire, le punk survit."
Cette phrase, extraite de l'ouvrage (page 27) rebutera peut-être les plus timorés. Pourtant, elle résume parfaitement l'esprit pragmatique du jardin punk : peu coûteux, naturel, simple à concevoir et à entretenir.
La mise en œuvre l'est tout autant puisque qu'Eric Lenoir donne des pistes pour, progressivement, "punkéiser" son jardin : semer, bouturer, arrêter de tondre et laisser pousser, mais aussi savoir faire le tri et pour finir et je, le cite, "emmerder le monde" !
En parlant d'emmerdements, sachez que les difficultés rencontrées (les ronces, mais surtout "les gens") ne sont pas non plus éludées, elles font même l'objet d'un chapitre entier. Le tout est enfin accompagné d'un glossaire et d'une liste de végétaux où chaque plante est notée en fonction de plusieurs critères, dont l'indispensable "niveau de punkerie".
Au cas où cela ne transparaîtrait pas dans la présentation, je suis littéralement emballée ! J'ai lu ce petit livre (96 pages, quand même !) en une grosse soirée. En tant que jardinière souvent dépassée par la nature, mais également en tant qu'Eco concepteur du paysage, j'y ai retrouvé les éléments essentiels qui constituent un jardin écologique ou un aménagement durable et éco responsable.
Mon seul regret concerne l'illustration. Même si la mise en page est à la fois agréable et parfaitement adaptée, les photos manquent un peu de lisibilité et n'illustrent donc pas avec assez de force le propos… Mais c'est un détail ! Voici donc, avec l'aimable autorisation de l'auteur (qui est aussi photographe), quelques images issues de sa collection :
Enfin et parce que Noël approche, sachez que ce "Petit traité du jardin Punk" est une excellente idée cadeau. N'hésitez pas, c'est un livre à glisser dans vos listes et à mettre entre toutes les mains : curieux de nature, jardiniers expérimentés ou débutants, chacun y trouvera des pistes pour changer son regard sur la nature ou se libérer du carcan du jardin traditionnel !
Edit du 27/12/2019 : le prix Saint Fiacre 2019 a été décerné à Eric Lenoir pour cet ouvrage, un prix bien mérité qui montre que le monde des jardins et du paysage évolue dans le bon sens !
Références :
"Petit traité du jardin punk - Apprendre à désapprendre" - Eric Lenoir
96 pages – 10 € – coll. Champs d'action – éd. Terre vivante
Disponible en librairies, magasins bio, jardineries et sur boutique.terrevivante.org
Dans le monde des jardins et des paysages, certaines personnes ne laissent pas indifférent. C’est le cas d’Eric Lenoir, auteur, mais aussi pépiniériste et surtout paysagiste engagé. Son dernier livre, « Petit traité du jardin Punk », vient de sortir chez Terre Vivante. Il figure au sein d’une nouvelle collection appelée « champs d’action » qui croise réflexion et […]
« Je voudrais un beau jardin, mais sans entretien ». Voilà ce qu’entendent les paysagistes à longueur d’année.
Marcher pieds nus dans l’herbe, admirer les fleurs, faire la sieste sous les arbres, dissimulés par une haie… un rêve.
Tondre, empoigner bêche, gouge, sécateur et cisailles : bienvenue dans la réalité !
Au risque de vous voir déguerpir, je vous le dis sans détour : le jardin sans entretien n’existe pas. Ou ce n’est pas un jardin, mais un aménagement paysager pseudo végétal, décoratif, mais figé, sans vie et sans âme. Par contre, il est tout à fait envisageable de limiter l’entretien du jardin et voici comment.
L’entretien du jardin est une notion relative qui varie en fonction du tempérament du jardinier et de son niveau d’exigence. En effet, ce qui sera considéré comme un plaisir pour certains sera ressenti comme une corvée pour d’autres. Néanmoins, parmi les tâches qu’engendre un jardin, la tonte, la taille des haies et le désherbage sont souvent les plus redoutées.
Limiter les tontes au jardin n’est pas chose facile. Il existe cependant quelques solutions.
La première est d’investir dans un robot tondeuse. Je ne développe pas, nous en avons déjà parlé ici.
La seconde consiste, si vous avez un jardin de taille suffisante, à pratiquer la tonte différenciée.
Inspirée des techniques de gestion écologique des espaces verts, ce type de tonte se résume à ne pas tondre l’intégralité du jardin, mais à conserver des îlots ou bandes d’herbes plus ou moins hautes. En laissant pousser naturellement certaines zones, vous réduirez ainsi la surface tondue de façon hebdomadaire, en pleine saison. La tonte différenciée peut se pratiquer partout et elle est particulièrement indiquée dans les vergers.
La troisième solution est d’opter, dès le semis, un gazon « faible entretien ». Composé en partie de micro-trèfle, ce gazon pousse moins vite et reste vert en été, même sans arrosage.
Enfin, sachez que l'herbe n’est nullement indispensable dans un petit jardin (sauf, peut-être, si vous avez des enfants ou petits-enfants en bas âge). Une petite pelouse contraignante peut être avantageusement remplacée par de larges massifs d'arbustes bas et de plantes vivaces, traversés, éventuellement, par des platelages bois.
Découvrez la pelouse naturelle de Louis dans notre vidéo.
Lors de la création d’un jardin, la seconde demande la plus fréquente est : « je voudrais une haie qui pousse vite ».
En effet, préserver l’intimité fait souvent partie des priorités et c’est bien légitime. Pour obtenir rapidement une haie haute et assez épaisse pour occulter efficacement, il faut planter serré, ce qui engendre, à court terme, des tailles fréquentes et conséquentes.
Pour éviter cette corvée, à chaque fois que cela est possible, privilégiez la haie libre. En plantant les arbustes en quinconce et en les espaçant bien en fonction de leurs dimensions une fois adultes, vous obtiendrez une belle haie, sans avoir à la tailler chaque année.
Partout où l’espace nécessaire n’est pas suffisant, pourquoi ne pas installer une palissade ou un écran brise vue, si possible un peu ajourés pour limiter la sensation d’enfermement et habillez-les de plantes grimpantes. L’effet sera tout aussi esthétique qu’une haie façon mur végétal et… sans entretien !
Le désherbage est sans doute la tâche la plus redoutée des jardiniers. C’est ce qui explique l’engouement pour les toiles de plantation, qui ne sont pourtant pas une solution à long terme. Pour limiter la chasse aux « mauvaises herbes », c’est assez simple :
Notez, au passage, que si vous anticipez un peu la création d’un massif (ou d’un potager) vous pouvez désherber par occultation, en posant une bâche, un vieux morceau de moquette ou des cartons pendant quelques mois. C’est peu esthétique, mais efficace et cela ne demande presque aucun effort.
Un jardin sans fleurs mérite-t-il son appellation ? Non ! Plutôt que de planter des annuelles, orientez-vous vers les bulbes qui se naturalisent, les plantes vivaces, mais aussi les graminées, qui reviennent chaque année.
Plantées avec une bonne densité, elles occuperont rapidement tout l’espace. Leur entretien est simple : il consiste, la plupart du temps, à un simple rabattage en fin d’automne ou en début de printemps. En laissant sur le sol les déchets de ces tailles, sommairement coupés, vous ferez d’une pierre deux coups puis que vous entretiendrez le paillage… et éviterez le désherbage !
Rustiques et faciles à vivre, bon nombre de plantes vivaces sont même adaptées aux jardins sans arrosage. Euphorbes, sauges, achillées, stipas, sedum, armoise, verveine de Buenos Aires pour ne citer qu’elles sont de vrais chameaux et supportent les étés les plus secs tout en offrant souvent une jolie floraison.
Même si des ajustements, a posteriori, sont toujours possibles, c’est souvent lors de la conception du jardin que tout se joue… Pour limiter les tâches, nous l’avons vu, mieux vaut privilégier la haie libre, la plantation de vivaces, couvrir le sol de paillage ou de plantes couvre-sol.
Mais l’organisation du jardin a aussi son importance. Rien n’est plus énervant, à la fin d’une tonte, d’avoir à aller chercher le coupe-bordure pour réaliser les finitions indispensables. Pour vous éviter cette énième corvée, implantez des massifs aux formes simples et, aux angles, préférez les courbes amples, parfaitement adaptées au rayon de braquage de votre tondeuse autoportée si vous en êtes équipé.
Plutôt que de poser des bordurettes surélevées, privilégiez les bordures plates ou découpez vos massifs à la bêche et réservez une bande non plantée pour le passage des roues… C’est simple et cela vous fera gagner beaucoup de temps.
Enfin, optez pour un style de jardin souple et naturel, champêtre ou à l’Anglaise… bien moins exigeant que les aménagements contemporains aux lignes strictes, qui ne pardonnent aucun relâchement.
Le jardin sur gravier, japonisant ou méditerranéen est souvent proposé comme solution au manque de temps (ou de courage !). Il se résume souvent à de larges espaces recouverts de minéraux, parfois colorés ou non et plantés, çà et là, de quelques arbustes et graminées.
C'est parfait dans certaines régions, en sol maigre ou calcaire, et si vous acceptez que le jardin suive la dynamique des semis spontanés... comme ici, à Dungeness :
Dans ce style de jardin réinterprété (avec plus ou moins d'élégance, d'ailleurs), si vous pensez pouvoir conserver l'état initial sans avoir à intervenir, vous faites erreur.
En effet, à terme, les plantes vagabondes tout comme les adventices s’y installeront comme dans tout autre substrat. Pire encore, elles se verront comme le nez au milieu de la figure et s’avéreront difficiles à déloger alors qu’elles passeraient presque inaperçues dans massif plus naturel, généreusement planté.
Pour conclure, je dirais que le meilleur remède à l’entretien du jardin, c'est de se mettre à jardiner, vraiment… et non plus à "nettoyer". Cela peut paraître un peu contradictoire, mais, si vous plantez intelligemment : de bonnes plantes, sobres et rustiques, au bon endroit, avec un espacement approprié, vous réduirez à terme le nombre d’interventions... et le jardin ne sera plus que plaisir (du travail accompli, aussi) !
« Je voudrais un beau jardin, mais sans entretien ». Voilà ce qu’entendent les paysagistes à longueur d’année. Marcher pieds nus dans l’herbe, admirer les fleurs, faire la sieste sous les arbres, dissimulés par une haie… un rêve. Tondre, empoigner bêche, gouge, sécateur et cisailles : bienvenue dans la réalité ! Un jardin sans entretien : est-ce possible ? Au risque […]
La toile de paillage ou bâche de plantation est devenue, en quelques années, un grand classique des aménagements paysagers. Que ce soit sur le domaine public ou dans les jardins de particuliers, il est rare que le sol n’en soit pas recouvert. Pourquoi ? Pour que les végétaux poussent plus vite, sans entretien, sans désherbage et sans arrosage.
Quel beau programme ! Mais, la bâche tient-elle vraiment ses promesses ? Doit-on en poser ? Je n’irai pas par quatre chemins et, au risque de me mettre à dos tous ceux dont le jardin en est pourvu : la réponse est non et je vous explique pourquoi.
Lorsque l’on plante sur bâche, on assiste généralement à une bonne croissance des végétaux lors des deux ou trois premières années. Les choses se gâtent progressivement ensuite. En effet, le sol, pour conserver sa fertilité a besoin d’être régulièrement amendé. En forêt, c’est un processus naturel d’une simplicité enfantine : les feuilles tombent de l’arbre, elles se décomposent créant ainsi de l’humus.
Sur un sol couvert d’une bâche, le processus est bloqué puisque la toile fait barrière aux éléments en décomposition. Il en résulte un appauvrissement de la terre qui déclenche, à terme, un manque d’éléments nutritifs pour les végétaux. À moyen ou long terme, le sol perd sa vie et mis au régime strict, arbres et arbustes finissent par s’affaiblir. Certains tomberont malades… à en mourir prématurément.
Concernant l’arrosage, oui, la bâche retient l’humidité, mais pas plus que le paillage organique… voire moins car l’eau des pluies à tendance à glisser et s’infiltre moins vite, ce qui prive la terre des bénéfices d’une bonne averse.
J’en fais l’expérience chaque jour. Dans ma rue, deux massifs ont été plantés au même moment : le mien et celui de la commune. J’ai paillé avec du broyat d’élagage, ils ont posé une bâche.
La première année, j’ai eu un peu de travail, certes (ils rigolaient...). Mais cela fait deux ans je n’y interviens presque plus alors que l’équipe espaces verts de ma commune y passe au moins une heure par mois (et là, c'est moi qui rigole !). Pourquoi ? Simplement parce que dans mon massif, le désherbage est facile : je n’ai qu’à tirer sur les intruses pour les déloger avec leurs racines. Pendant ce temps, mes amis de la commune luttent pour extraire celles qui s’infiltrent dans le moindre interstice.
Enfin, en observant ce qui se passe sur la toile de paillage à long terme, on s’aperçoit que rapidement, les feuilles qui tombent finissent, en se décomposant à la surface, par former un substrat prêt à accueillir la moindre graine : si les adventices ont un peu de mal à pousser sous la bâche, elles se fraient facilement un passage et elles poussent même très bien dessus !
La preuve, ces images, banales, mais très parlantes :
Pour avoir expérimenté la pose de bâche, dans les règles de l'art, au cours d’un stage chez un paysagiste (les quinze jours les plus longs de ma vie), je vous le dis : c’est particulièrement difficile. Malgré mes quelques notions de couture, l’adapter à la forme du massif, la disposer de façon à ce que toute la surface soit couverte est loin d’être une partie de plaisir. Le pire étant certainement d’avoir à planter dedans : il faut ménager une ouverture en croix à l’aide d’un cutter, mais il ne faut pas qu’elle soit trop grande… On y glisse la motte et il est impossible de vérifier que la plante est bien au contact de la terre et au bon niveau !
Enfin, pour des raisons économiques, les toiles de paillage sont rarement recouvertes d’un paillage décoratif. Et forcément, c’est moche... surtout quand elles s'effilochent !
Lorsque l’on a peu de temps à consacrer à son jardin et que l’on n’est pas un grand fan du désherbage, comment faire ? C’est assez simple : tout d’abord, ne faites pas l’impasse sur la préparation : désherbez et décompactez soigneusement la zone de plantation en extirpant le maximum de racines (vous avez le droit de maudire le chiendent !). Ajoutez un peu de compost, plantez, arrosez puis paillez généreusement avec une épaisse couche de paillage organique (du commerce, type Fibralgo, écorce pour les plantes de bruyère, broyat, paille…). Il se décomposera tranquillement en fertilisant la terre. Au bout d’un an, renouvelez le paillage si besoin et une fois les végétaux bien installés, vous pourrez, au choix :
Ainsi, vous n’aurez pas plus d’entretien que si vous aviez posé une bâche et vous plantes se porteront à merveille.
Pailler une très grande surface ou une longue haie nécessite le déplacement d’un gros volume de paillage. Si vous n’êtes pas un aficionado de la brouette, la toile de paillage biodégradable est une bonne alternative. Elle reste plus chère, mais offre l’avantage d’être plus esthétique, plus respectueuse de l’environnement et surtout, elle se décompose naturellement ! En fibre de coco ou en jute, elle permet une bonne croissance des végétaux. C’est aussi, en association avec des plantes vivaces adaptées, des arbustes couvre-sol, une bonne solution pour végétaliser les endroits difficiles comme les talus.
Pour conclure, sachez que si vous avez de la bâche dans votre jardin, il n’est jamais trop tard pour bien faire : n’hésitez pas à la retirer et à installer un paillage nourricier à la place… vos plantes vous remercieront !
La toile de paillage ou bâche de plantation est devenue, en quelques années, un grand classique des aménagements paysagers. Que ce soit sur le domaine public ou dans les jardins de particuliers, il est rare que le sol n’en soit pas recouvert. Pourquoi ? Pour que les végétaux poussent plus vite, sans entretien, sans désherbage et […]
Un talus est par définition un terrain en pente soumis à la rudesse des éléments où pluie et vent fragilisent et érodent le sol. Si le sol reste nu le ruissellement peut provoquer de gros dégâts: inondations, éboulements et parfois même glissement de terrain. Heureusement certaines plantes couvre-sol poussent dans ces conditions difficiles et réussissent à stabiliser rapidement et durablement les talus et ainsi limiter l'érosion. Découvrez les 5 meilleurs arbustes couvre-sols indispensables pour aménager un talus!
On la connait surtout pour ses vertus médicinales et mellifères mais la lavande est une plante remarquable pour stabiliser ET embellir un talus. Elle résiste au vent, au soleil et à la sécheresse et ses racines pénètrent les sols caillouteux et calcaires et les stabilisent durablement. C'est la plante parfaite à mettre sur un talus pierreux, très pentu exposé au soleil.
Plantez-la sur la partie haute de la pente, qui correspond à la partie la plus sèche. Comptez au moins 3 pieds au m² pour une couverture dense et rapide. Si la lavande vit longtemps, elle a besoin d'une taille annuelle pour conserver un port compact et trapu, n'oubliez donc pas de la tailler d'un tiers à la cisaille une fois les fleurs fanées.
Le millepertuis est un bon fixateur de sol qui supporte toutes les conditions de sol mais demande une relative fraîcheur pour pousser et s'étendre rapidement. On aime ou on n'aime pas ses grandes fleurs jaune d'or qui s'épanouissent tout l'été mais il faut lui reconnaître un chose, il est l'un des rares arbustes couvre-sols à s'étendre rapidement et avec une grande facilité.
Plantez-le de préférence sur la partie basse d'une pente au soleil ou à mi-ombre. Comptez entre 3 à 5 pieds au m² (3 pieds pour des pots de 3L et 5 pieds pour des godets) pour une couverture rapide. Dès l'année suivante, qui suit sa plantation, sa souche va former un tissu de racines stolonifères et la plante va étendre rapidement. Nul besoin donc de planter sur bâche, le millepertuis couvre et étouffe tout ce qui se trouve sur son passage.
Les chèvrefeuilles arbustifs (Lonicera pileata et L. nitida) sont des arbustes rampants qui possèdent un système racinaire très efficace pour consolider les talus à l'ombre et à mi-ombre. Le Lonicera pileata a l'avantage de pousser vite et de manière latérale, si bien qu'il épouse le sol et se marcotte de loin en loin. Il résiste au froid et au sec à condition bien sur de la planter à mi-ombre.
Plantez-le de bas en haut d'un talus ombragé. Comptez de 1 à 3 pieds au m², voire 4 pieds au m² s'ils sont en godets pour une couverture très rapide. Avec l'âge ses branches auront tendance à monter, veillez à le tailler ras au taille-haie tous les ans.
Dans un sol lourd et collant comme de la glaise fraîchement excavée d'une maison en construction , les cornouillers à bois décoratifs(Cornus stolonifera, C. sericea ou C. Alba) se montrent particulièrement à l'aise. Ils poussent dans tous les sols détrempés et ne redoutent pas les sols argileux contrairement à bon nombre d'arbustes couvre-sols.
Plantez-le dans le bas d'un talus mi-ombragé ou ensoleillé. Comptez 1 à 3 pieds au m² maximum pour une couverture rapide. Passé 3 ans de plantation, taillez-le très ras en fin d'hiver à 30 cm du sol, d'une part pour obtenir de belles branches qui deviendront jaunes l'hiver suivant et d'autre part pour lui éviter de monter. Avec l'age le Cornus stolonifera prend une forme buissonnante et perd son caractère couvre-sol qui le caractérise jeune.
On les croit fragiles et délicats mais les rosiers sont dotés de racines puissantes qui descendent profondément dans la terre et stabilisent les terrains à la perfection. Les rosiers couvre-sols, font figurent de favoris, et notamment le rosier Emera, pour couvrir rapidement un terrain très pentu. Ce rosier, à la fois rapide, solide et très florifère, peut couvrir 1 m² dès la première année de plantation.
Plantez-le de bas en haut d'un talus et comptez 1 à 2 pieds au m² en moyenne. Durant la première année de plantation, surveillez l'arrosage et surtout en été. S'il pousse vite, le rosier Emera demande de l'eau la première année, surtout en été, pour que son système racinaire s'installe. La pose d'une bâche (biodégradable de préférence) s'avère indispensable sur un talus très pentu et permettra au rosier de s’installer plus rapidement.
Un talus est par définition un terrain en pente soumis à la rudesse des éléments où pluie et vent fragilisent et érodent le sol. Si le sol reste nu le ruissellement peut provoquer de gros dégâts: inondations, éboulements et parfois même glissement de terrain. Heureusement certaines plantes couvre-sol poussent dans ces conditions difficiles et réussissent à […]
On cherche toujours LA vivace couvre-sol qui fleurit tout l'été, celle dont la floraison court sur plusieurs mois, la vivace qui ne s'arrête jamais de fleurir, celle qui garnit et borde un chemin tout l'été. Celle qui brille de mille feux sur un talus ensoleillé ou tout simplement celle qui se pare de fleurs tout l'été en pot sur la terrasse et qui fleurit sans interruption jusqu'en fin d'automne. Voici donc les 5 meilleurs plantes couvre-sols à longue floraison que vous devez absolument avoir dans votre jardin.
Il s'agit bien ici bien d'une plante grasse semblable à celles que l'on peut admirer lorsque l'on se balade sur le littoral atlantique poussant sur les dunes ou aux pieds des falaises. La comparaison s'arrête là car le Delosperma 'Hot Pink' est issu d'une obtention japonaise baptisée "Wheels of Wonder" et sélectionnée pour sa résistance au froid et bien sur, sa longue floraison. Vos vivaces crèvent de soif en été ? Plantez du Delosperma ! Vos vivaces fanent en été à cause de la sécheresse ? Plantez du Delosperma ! Cette plante grasse couvre-sol a le mérite de pousser ET de fleurir pendant tout l'été. Elle fleurit dès juin dans les régions chaudes et prolonge sa floraison jusque fin septembre. Elle se moque qu'il pleuve ou pas pour produire des fleurs, peu importe la météo sa floraison est ininterrompue pendant 4 mois. Si comme moi vous avez une terrasse ensoleillée et que vous n'êtes pas fan d'arrosage quotidien, plantez du Delosperma. Si vous avez un talus au soleil, caillouteux et sec, le Delosperma vous tend les bras.
C'est LE grand classique des jardins frais, la vivace incontournable et increvable qui borde les plus beaux mixed-borders de ses feuilles rondes plissées qui retiennent la rosée en gouttelettes au petit matin. C'est cette même vivace qui fleurit en une brume vert anis qui s'accorde avec grâce aux fleurs précieuses des Cœur de Marie au printemps ou des campanules ponctuées en été. Sa floraison est longue et ses fleurs se succèdent à cheval entre le printemps et l'été. Elles débutent en mai et durent jusqu'en septembre-octobre. Elle ne sera ralentie que pour la chaleur estivale mais pas de panique, une coupe à ras des fleurs en été lui redonne un coup de fouet et induit une remontée des fleurs en septembre.
Pour être franc il était difficile de départager le Népéta 'Walker's Low' du N. 'Six Hill Giant' et du N. 'Purrsian Blue' tellement les 3 fleurissent très longtemps. Mais 'Walker's Low' l'emporte d'une courte tête car il fleurit sans interruption de mai à octobre et n'a pas besoin d'être rabattu à la cisaille comme le 'Six Hill Giant'. Est-il utile de rappeler qu'il est facile de culture et qu'il pousse au soleil dans tous les sols drainants, riches comme pauvres ? La seule chose qu'on peut éventuellement lui reprocher c'est son feuillage aromatique. Non pas parce qu'il sent mauvais, bien au contraire, mais parce qu'il a la fâcheuse tendance à attirer les chats du voisinage qui viennent se vautrer dans les touffes et ruiner les fleurs !
Attention, il se pourrait bien que vous deveniez fan de cette vivace couvre-sol à ne pas confondre avec le Persicaria affinis Darjeeling Red tout aussi couvre-sol et florifère. Voilà pourquoi je ne vous dirai pas qu'elle couvre tellement le sol que les adventices n'osent pas s'y frotter. Je ne vous dirai pas non plus que ses origines himalayennes lui confèrent une résistance au froid exceptionnelle. Je vous dirai encore moins qu'elle fleurit 6 bons mois dans l'année et qu'il n'est pas rare (y compris dans le nord lorsqu'il ne gèle pas trop fort) de voir des fleurs jusqu'en décembre. Je m’abstiendrai de vous dire également que, lorsqu'elle est plantée en sol humide dans un endroit lumineux, elle se pare d'un nombre incalculable de petites billes rose bonbon qui font merveille avec des fougères, hostas, prèles ou Hakonechloa. Non, je ne dirai rien de tout ça.
Ce n'est pas une surprise, le Géranium vivace Rozanne est de loin la meilleure vivace couvre-sol à longue floraison de tous les temps. Oui elle supporte les terrains secs, oui elle pousse au soleil comme à mi-ombre et oui encore, elle est rustique et se contente de peu. Combien de temps fleurit cette merveille ? Plus ou moins 6 mois ! Plus ou moins car dans certaines régions la floraison peut commencer dès juin et se prolonger jusqu'en décembre. Dans les régions "normales" il fleurira de juillet jusqu'à novembre, et pas besoin de lui couper les fleurs pour améliorer sa floraison, il est autonettoyant.
On cherche toujours LA vivace couvre-sol qui fleurit tout l’été, celle dont la floraison court sur plusieurs mois, la vivace qui ne s’arrête jamais de fleurir, celle qui garnit et borde un chemin tout l’été. Celle qui brille de mille feux sur un talus ensoleillé ou tout simplement celle qui se pare de fleurs tout […]
Les couvre-sols persistants sont une aide précieuse au jardin. S'ils permettent de lutter contre les adventices, ils réduisent la déshydratation des sols et luttent contre l'érosion. Hormis ces qualités fonctionnelles avérées, ces végétaux couvrent un large spectre d'utilisation au jardin. Et comme fonctionnel ne rime pas forcément avec laid, voici les 10 meilleurs couvre-sols persistants qu'il faut avoir dans son jardin.
Alors oui, j'aurais pu citer aussi le lierre, les épimediums, Chrysospleniums, Ophiopogons... Mais s'il ne faut en citer qu'un pour l'ombre, le Pachysandra terminalis fait figure d'excellent candidat. S'il pousse très très lentement les premières années ce n'est que pour installer son système racinaire et se développer à une vitesse ahurissante les années suivantes. Il ne coure pas, il galope. Son feuillage vernissé, impeccable toute l'année et ses fleurs blanches en font une excellente vivace de sous bois frais, qu'on se le dise !
L'Ajuga reptans (ou "bugle rampant") fait partie de ces vivaces qui supportent les hivers sibériens et poussent malgré tout sans problème les pieds dans la glaise, c'est dire à quel point elle est increvable. Son seul défaut c'est d'aimer l'humidité. Les sols lourds oui, mais frais, voire humides. Lorsqu'elle a ce qu'elle désire, ses tiges forment des stolons à la manière d'un fraisier, et colonisent rapidement.
Vous avez toujours voulu approcher un ours et lui caresser les oreilles sans jamais pouvoir le faire ? Fermez les yeux et caressez le feuillage duveteux du Stachys byzantina. Vous aurez la sensation de caresser les oreilles d'un ours... ou d'un lapin, c'est selon. Derrière ce feuillage à la douceur incontestable se cache une vivace tenace qui pousse sans broncher sous un soleil de plomb et colonise les surfaces grâce à des tiges rampantes qui se marcottent. Utilisez-le en bordure ou en rocaille avec des Armeria, euphorbes, lavandes ou œillets.
Je ne parle pas de la grande pervenche (Vinca major) au feuillage insipide et à la végétation furieuse et désordonnée, mais de sa petite sœur la Vinca minor Atropurpurea plus sage. Dotée de feuilles plus fines, elle produit une ribambelle de petites fleurs dont le cœur souvent plus pâle lui donne des airs de fleurs bicolores. Aussi poussante que sa grande sœur, elle habille avec beaucoup de classe et de retenue les bordures mi-ombragées. Ses tiges s'allongent et s'enracinent de loin en loin si bien qu'un seul pied se répand et couvre plusieurs mètres carrés en seulement 2-3 ans.
Non le Thym n'est pas qu'une aromatique qui se cantonne aux bordures du potager. C'est aussi et avant tout une excellente plante couvre-sol pour les terrains calcaires et desséchants. On l'utilise en bordure d'une allée minérale dans le caillou ou sur des talus rocailleux. Tous ne sont cependant pas persistants, optez pour le Thym serpolet ou plus original avec son magnifique feuillage semi-persistant, le Thym pseudolanuginosus
L'avantage avec les bruyères c'est qu'elles poussent dans les régions difficiles, dans les landes arides balayées par les vents, sur les falaises calcaires ou en lisière de sous-bois, il est donc impossible de dire "ah non la bruyère j'ai abandonné, ça ne pousse pas chez moi !". Dès lors, on peut la planter à peu près partout dans son jardin et elle poussera avec plus ou moins de rapidité. Mais son atout principal réside dans sa floraison hivernale précoce et ce n'est ni le gel, ni un peu de neige qui l’arrêteront de fleurir.
Au premier coup d’œil ce n'est pas la taille des fleurs qui impressionne chez le Sarcococca, car elles sont insignifiantes, mais bien son parfum suave aux notes fleuries et citronnées qui dure une bonne partie de l'hiver. Ensuite, c'est son joli feuillage lustré et son aptitude à pousser à l'ombre, même sous les arbres, qui plait. Enfin, ce petit arbuste couvre-sol se glisse en bordure d'un chemin ombragé et drageonne jusqu'à former de jolies colonies avec le temps.
Quand on pense couvre-sol florifère, on ne pense pas forcément aux Phlox. Et quand on pense Phlox, on pense avant tout au Phlox paniculata connu pour ses belles panicules colorées en été. Le Phlox subulata mérite cependant d'être davantage connu et planté car sa floraison est tout bonnement stupéfiante. Ce petit couvre-sol se transforme en une masse colorée dès le début du printemps. Il se couvre littéralement de fleurs, à tel point que, lorsqu'il est exposé à la pleine lumière, dans un sol drainé et riche, le feuillage disparaît sous les fleurs pendant trois bonnes semaines.
Non pas que je sois un grand fan des cotonéasters mais il faut leur reconnaître au moins une chose, ce sont les rois de la fructification. Lorsqu'en hiver l'intensité lumineuse faiblit et que les petites baies rouge-orangé prennent des couleurs intenses, l'hiver parait moins triste. De plus les oiseaux se régalent de leur baies providentielles en hiver, pensez-y !
C'était quasi impossible de terminer un top 10 des meilleurs couvre-sols persistants sans évoquer le Geranium macrorrhizum Spessart. C'est le couvre-sol ultime qui pousse partout, au soleil comme à l'ombre, dans les sols argileux comme argilo-calcaires. C'est l'un des rares à pousser à l'ombre sèche, sur des talus, des bordures d'allées, au pied des arbres ou des rosiers. Il étale ses rhizomes sur le sol et étouffe tout sur son passage, même le lierre, c'est dire sa robustesse. Il pousse lentement mais surement, porte un feuillage au parfum discutable mais fleurit beaucoup et longtemps au printemps. Et lorsque le froid arrive, son feuillage se teinte de cuivre et de rouge, il s'atrophie mais ne disparaît pas et laisse entrevoir son réseau dense de rhizome. C'est le meilleur et c'est mon préféré (en toute objectivité !).
Et vous, votre meilleur couvre-sol persistant c'est lequel ? Dites-nous pourquoi !
Les couvre-sols persistants sont une aide précieuse au jardin. S’ils permettent de lutter contre les adventices, ils réduisent la déshydratation des sols et luttent contre l’érosion. Hormis ces qualités fonctionnelles avérées, ces végétaux couvrent un large spectre d’utilisation au jardin. Et comme fonctionnel ne rime pas forcément avec laid, voici les 10 meilleurs couvre-sols persistants qu’il faut avoir […]
Le robot tondeuse, vous connaissez ?
Je fais partie de ces femmes qui restent insensibles aux vitrines de bijouteries et autres fanfreluches. Notre banque s'en féliciterait si je n'étais pas irrésistiblement attirée par celle de mon magasin de motoculture. Et parmi les innovations de ces dernières années, il en est une qui m'interpelle : le robot tondeuse.
Pour être honnête, j'ai tout d'abord regardé l'engin avec un brin de dédain, le suspectant de faire partie de ces gadgets qui deviennent fous, à en zigouiller le chat, au premier orage. Et puis, au fil des démonstrations, ma condescendance s'est amenuisée. Elle s'est même transformée en authentique intérêt depuis que je vois ces tondeuses robots apparaître sur certains de mes blogs préférés.
L'achat étant conséquent, je vous propose de partager ici mes réflexions sur le sujet.
Au vu des nombreux avantages, il serait presque raisonnable de craquer, non ?
Eh bien, non, pas de robot tondeuse pour mon jardin ! Du moins, pas cette année.
Car bien qu'objectivement, ce soit un achat plutôt malin, je le dis haut et fort : j'aime tondre. Dans ma prairie, j'ai toute liberté : je laisse pousser l'herbe et trace des chemins au fil de mes envies. Enfin, et peut-être est-ce parce que mes parents m'ont refusé la mobylette, j'avoue que je m'amuse de la conduite sportive de mon petit rider. Cheveux au vent, casque sur les oreilles, je ne reconnais plus personne…
Et vous, la tondeuse robot, elle vous fait de l’œil ? Peut-être êtes-vous déjà équipé(e)... Racontez-nous !
Le robot tondeuse, vous connaissez ? Je fais partie de ces femmes qui restent insensibles aux vitrines de bijouteries et autres fanfreluches. Notre banque s’en féliciterait si je n’étais pas irrésistiblement attirée par celle de mon magasin de motoculture. Et parmi les innovations de ces dernières années, il en est une qui m’interpelle : le […]
Parfois, je me dis que je suis une drôle de jardinière… Si je fais le tour du jardin et donc, du potager, au moins cinq fois par jour, c'est surtout pour "saluer tout le monde", vérifier que tout va bien et, en saison, fourrer mon nez dans une rose ou grappiller quelques petits fruits. Car, finalement, je n'y travaille pas tant que ça. D'une part, je manque de temps, comme tout à chacun, et, je l'avoue, je rechigne autant à jardiner sous la pluie (La Bretagne, ça vous gagne…) que par grosse chaleur .
Mon secret ? C'est simple et cela consiste à mixer organisation, méthode et anticipation. Rien que ça 😉 Je m'explique…
Je n'ai même jamais essayé de prendre une houe. Compte tenu de ma corpulence, ce serait à la fois perdu d'avance et parfaitement ridicule. Et comme il n'a jamais été question d'avoir recours au motoculteur, véritable hachoir à vers de terre, j'ai, dès le départ pris l'habitude d'étouffer l'herbe pour créer une nouvelle parcelle de potager ou un nouveau massif de vivaces.
Ma méthode est très simple et s'approche de la technique des "lasagnes" :
Quelques mois plus tard, ô joie, ô bonheur : sous les différentes couches, je découvre la parcelle défrichée. Il ne me reste plus qu'à retirer les éventuelles dernières racines (le chiendent est un coriace), à décompacter rapidement et à planter.
Pour les très grandes surfaces, j'utilise aussi la méthode du désherbage par solarisation. Pour cela, je me contente de tondre puis de poser une bâche en plastique noir. C'est très rapide, cela fonctionne à merveille mais la vie du sol y est moins favorisée.
Tous les légumes et aromatiques qui peuvent être installés sous forme de plants au potager sont semés au chaud à la maison ou sous abri (un préau lumineux chez nous). Bien organisée, je produis ainsi les légumes d'été mais aussi les fleurs nécessaires à trois jardins, le mien ainsi que les potagers de deux couples d'amis.
Cela prend certes du temps mais la période des premiers semis à chaud correspond avec la fin de l'hiver et l'impatience est telle que pouvoir enfin tâter du terreau est tout simplement jubilatoire. Et puis, le soir et le week-end, certains regardent la télé, d'autres lisent ou tricotent, moi, de février à avril, je sème…
Il m'arrive aussi d'acheter quelques mini-mottes lorsque j'ai envie d'essayer une nouveauté, une variété greffée, que j'ai oublié un semis ou que l'achat d'un énième paquet de graines me semble superflu…
Cette façon de procéder me permet d'économiser mon temps et mes efforts à trois niveaux :
Formée au potager par Luc Bienvenu, le paillage est chez moi presque une religion : je paille tout, avec tout et tout le temps car je paille en toutes saisons : lorsque la parcelle est occupée par une culture mais aussi en hiver quand certaines planches restent "au repos. Le seul obstacle à cette pratique étant la pénurie de matière. Dans ce cas, j'utilise les engrais verts… ou je récupère les tontes de mon voisin (sa pelouse, régulièrement désherbée à la main, mérite au moins quatre étoiles) ou encore les feuilles mortes de ma commune mais aussi du broyat d'élagage, que l'on me livre à domicile, souvent par 3 ou 5 mètres cube.
Alors, certes, il faut jouer un peu de la brouette mais cette pratique possède de nombreux avantages, et pas des moindres car elle :
Conclusion, c'est surtout le jardin d'agrément qui m'occupe le plus : tontes, découpage des bordures, rabattage et déplacement des vivaces (le jeu des chaises musicales, vous connaissez ?)…
Alors, qui a dit que le potager, c'était beaucoup de boulot ? Vous avez certainement, de votre côté, des habitudes ou quelques trucs de jardinier paresseux... N'hésitez pas à les partager en laissant un commentaire !
Parfois, je me dis que je suis une drôle de jardinière… Si je fais le tour du jardin et donc, du potager, au moins cinq fois par jour, c’est surtout pour « saluer tout le monde », vérifier que tout va bien et, en saison, fourrer mon nez dans une rose ou grappiller quelques petits fruits. Car, […]