Pays de livraison et langue
Votre lieu de résidence semble être:
Votre lieu de résidence est:
Afin de profiter de la meilleure expérience sur notre site, vous pouvez changer:
Le pays de livraison:
Nous ne livrons que les articles des catégories graines et bulbes dans votre pays. Si vous ajoutez d'autres articles à votre panier, ceux-ci ne pourront pas être expédiés.
La langue:
Mon compte
Bonjour
Mes listes de favoris
Plantfit
Mon panier
Connexion / Inscription
Déjà client(e) ?
Pas encore client(e) ?
Créez votre compte afin de pouvoir suivre votre commande, accéder à notre service clients et, si vous le souhaitez, profiter de nos offres à venir.
Sommaire
Comme vous habitez dans une région où le thermomètre affiche des températures largement inférieures à 0°C en hiver, vous pensez que planter et cultiver des fruitiers est un rêve inaccessible. Détrompez-vous ! Bien évidemment, il n’est pas question de planter un abricotier (quoique !) ou un amandier, mais vous pouvez parfaitement profiter de belles récoltes de fruits juteux, comme les chanceux jardiniers qui habitent dans le sud du territoire ou sur le littoral… Il vous suffit de sélectionner des fruitiers, arbres et arbustes, très résistants au froid hivernal. Ces fruitiers, souvent originaires de régions du monde dotées de températures extrêmes ou qui poussent naturellement à des altitudes élevées, vous offriront leurs fruits ou baies en été ou en automne. De quoi vous régaler et aussi épater vos proches avec des saveurs moins connues.
Découvrez notre sélection des 11 arbres ou arbustes fruitiers, dotés d’une grande rusticité, capables de tolérer des températures hivernales très basses.
Le camérisier, également appelé chèvrefeuille bleu, (Lonicera cærulea var. kamtschatka ou Lonicera cærulea var. edulis) est un arbuste fruitier au feuillage caduc originaire de Sibérie. Autant dire qu’il peut supporter des froids extrêmes jusqu’à – 40 °C ! En revanche, il rencontre plus de difficulté à supporter la chaleur et la sécheresse, c’est pourquoi il n’est pas recommandé de le planter dans les régions aux étés chauds.
Cet arbuste haut de 1,20 à 1,50 m produit en mai de petits fruits oblongs, d’un joli bleu recouvert de pruine. Très riche en vitamine C et B, et en antioxydants, ce fruit détient une saveur miellée et sucrée, légèrement acidulée. Ces baies se consomment fraîches, cuites ou sèches, et se congèlent facilement. Sa floraison qui intervient entre fin mars et début avril résiste à des températures de l’ordre de – 5 à – 7 °C.
Comment le planter ? Il a besoin d’un sol bien drainé et humifère, riche en terreau de feuilles, et frais, et d’un emplacement ensoleillé ou mi-ombragé. Cet arbuste fructifie par pollinisation croisée, ce qui implique de planter au moins deux pieds de variété différente à proximité l’un de l’autre.
Pour aller plus loin : Chèvrefeuille bleu, baie de mai : plantation, culture, entretien
Le myrtillier arbustif (Vaccinium corymbosum) et la canneberge (Vaccinium macrocarpon), issus du myrtillier sauvage (Vaccinium myrtillus) qui pousse en moyenne montagne, sont de petits arbustes résistants à des températures de l’ordre de – 20 °C à – 25 °C. Haut de 1 m à 1,50 m pour le myrtillier, de 30 à 50 cm pour la canneberge, le myrtillier est un arbuste très ornemental par sa floraison et son feuillage, flamboyant en automne, mais surtout attractif pour ses baies. Les myrtilles arrivent à maturité de fin juin à septembre, sur des arbustes d’au moins 2 ans, les canneberges (ou cranberries) d’octobre à novembre après 4 ans. Ces fruits sont riches en vitamines A, B et C, en fer et en calcium, mais également en antioxydants. Les myrtilles et les canneberges se consomment fraîches, cuites en confitures, séchées ou intégrées à des desserts.
Comment le planter ? Le myrtillier et la canneberge ont besoin d’un sol acide, léger et riche en humus, et parfaitement drainé. Il ne supporte pas les sols trop lourds ou calcaires. Il préfère la mi-ombre, mais il pourra pousser au soleil à condition qu’il ne soit pas trop brûlant. Il faudra plusieurs plants de myrtillier pour avoir une fructification correcte mais les canneberges sont autofertiles.
Pour aller plus loin :
Le kiwaï (Actinidia arguta) n’est pas originaire de Chine comme son proche cousin le kiwi (Actinidia deliciosa) mais de Sibérie. Une origine qui lui confère donc une rusticité (jusqu’à – 25 °C) à toutes épreuves. Le kiwaï peut donc se cultiver partout en France, mais dans les régions où le froid est précoce, il est préférable de planter des variétés à la production précoce, entre la fin août et la mi-septembre comme la variété autofertile ‘Issaï’.
Les kiwaïs produisent des fruits plus petits que les traditionnels kiwis qui ont la particularité de se manger avec leur peau. Ils sont en outre plus sucrés et plus riches en vitamines. Ils arrivent à maturité entre la fin août pour les variétés très précoces et octobre.
Comment le planter ? Les kiwaïs apprécient les sols fertiles et humifères, frais et bien drainés, et les situations bien ensoleillées. Il leur faudra également un bon support, car c’est une liane vigoureuse de 6 à 8 m de long. En général, il faut planter à proximité un pied mâle et un pied femelle (même si certaines variétés comme ‘Witikiwi’ sont autofertiles).
Pour aller plus loin :
Le ragouminier (Prunus tomentosa), également connu sous le nom de cerisier du Nankin, est un arbuste fruitier autofertile au port buissonnant. Il est décoratif par sa floraison printanière et son feuillage rugueux qui prend de belles couleurs automnales jaune d’or. Comme son nom le laisse deviner, il porte des rameaux sombres couverts de poils, très efficaces pour éloigner les oiseaux trop gourmands. Il produit en été de petits fruits rouges (parfois blancs) parfaitement comestibles, à la saveur légèrement sucrée et un peu âpre. Ces petites cerises, acaules et charnues, se consomment fraîches, ou mieux encore, en confitures ou gelées. Le ragouminier est rustique jusqu’à – 25 °C.
Comment le planter ? Il faut au ragouminier un sol ordinaire, sablonneux, limoneux, neutre à légèrement acide, mais parfaitement drainé. Il se plaît en plain soleil ou à mi-ombre dans les régions aux étés chauds.
Originaire d’Amérique du Nord, et en particulier du Canada, l’amélanchier (Amelanchier) bénéficie d’une rusticité exemplaire au-delà de – 25 °C. Ce grand arbuste (de 3 à 8 m suivant les variétés) se veut décoratif en toutes saisons : son abondante floraison blanche est une des premières au printemps, son feuillage vert prend de flamboyantes couleurs automnales. En plus de ces qualités esthétiques, l’amélanchier produit de petites baies bleu violacé, les amélanches, très appréciées des Canadiens. Crues ou cuites, les amélanches se dégustent aussi en confitures ou bien en accompagnement de viandes. L’amélanchier se plaît partout, hormis dans les régions du sud de la France, car il tolère mal la sécheresse.
Comment le planter ? Il se plante dans toute bonne terre de jardin, pourvu qu’elle soit fraîche et bien drainée. Il lui faut en outre un emplacement ensoleillé ou mi-ombragé, abrité des vents desséchants.
Pour aller plus loin :
Le lyciet de Barbarie (Lycium barbarium) est un arbuste de la famille des Solanacées, surtout connu pour la production des fameuses baies de goji. Tout à la fois rustique (jusqu’à – 20 °C) et résistant à la sécheresse, il forme un petit arbuste très ramifié dont la hauteur peut atteindre 3 m. Il est tout aussi attractif par sa floraison que par sa fructification. En effet, de juin à septembre (parfois dès le mois d’avril) éclosent de petites fleurs tubulaires violet pâle qui, laissent peu à peu place à des baies rouge orangé, de forme oblongue, qui se développent de juillet aux premières gelées. Ces baies, très riches en antioxydants, en vitamines, en protéines, acides aminés et oligo-éléments, se consomment crues, cuites dans des desserts ou séchées.
Comment le planter ? Le lyciet de Barbarie a une prédilection pour les sols secs, ordinaires, moyennement riches et bien drainées. Il redoute les sols lourds et argileux. Il se plante au soleil ou à mi-ombre mais la fructification sera meilleure s’il bénéficie d’une certaine chaleur.
Pour aller plus loin :
L’aronie (Aronia) est un arbuste d’origine nord-américaine, rustique jusqu’à – 30 °C. Haut d’environ 2 m et large de 2,50 m, il est attractif tout au long de l’année. Au printemps, il se pare d’une généreuse floraison blanche légèrement rosée, parfumée et mellifère. Ensuite, son feuillage vert arbore en automne de magnifiques teintes allant de l’orange au cuivre, en passant par le rouge et le violet. En parallèle, des fruits violets presque noirs, réunis en grappes, apparaissent, portés par des pédoncules rouges. Légèrement acidulés et très riches en antioxydants, ces fruits se consomment essentiellement transformés en jus ou séchés, mais aussi frais ou cuisinés dans des desserts.
Comment le planter ? L’aronie apprécie toute bonne terre de jardin profonde, fraîche, légère et un brin acide. Il se plaît tant au soleil pas trop brûlant qu’à mi-ombre
Pour aller plus loin : Aronie, aronia : planter, tailler et entretenir
Comme on évoque ici les fruitiers rustiques, il s’agit bien du néflier commun (Mespilus germanica), à ne pas confondre avec le néflier du Japon (Eriobotrya japonica), nettement moins résistant au froid. Le néflier commun est donc un arbre fruitier, haut de 3 à 6 m pour une envergure de 6 m, qui produit les nèfles, des fruits qui se consomment blets, après les premières gelées. De saveur aigre-douce, ces fruits ovoïdes ressemblent à de petites poires tronquées et se consomment crues ou cuites, par exemple en confiture. Ils ont la consistance d’une purée tout à la fois sucrée et acide. Si elles ne sont pas cueillies, les nèfles restent sur l’arbre en novembre et décembre. Au printemps, il arbore une floraison blanc crème à rose pâle.
Comment le planter ? Le néflier commun se plante dans toute bonne terre de jardin pourvu qu’elle soit parfaitement drainée, à une situation ensoleillée ou mi-ombragée. Il doit surtout être abrité des vents forts à cause de sa floraison fragile.
Pour aller plus loin : Néflier commun : planter, entretenir et récolter les fruits
Rustique jusqu’à – 20 °C, le groseillier à maquereau (Ribes uva-crispa) est un arbuste de taille moyenne au port touffu et dense. Ses fruits, les groseilles à maquereau, sont bien rondes, blanc verdâtre à roses ou rouges suivant les variétés, translucides. Elles bénéficient d’une saveur tout à la fois douce, sucrée et acidulée et se récoltent en juillet et en août. Les fruits se consomment en confitures ou en gelées, cuisinés dans des desserts, en sirops ou en sorbets, ou encore en accompagnement de poissons ou de gibiers. La floraison est très discrète mais mellifère.
Comment le planter ? Le groseillier à maquereau se plante dans un sol ordinaire, bien drainé, frais. Comme il redoute la chaleur, il est préférable de le planter à mi-ombre. Il est idéal dans une haie fruitière en compagnie de framboisiers, de cassissiers…
Pour aller plus loin : Bien choisir son groseillier à maquereau
Parmi les arbres fruitiers de la famille des Rosacées, le prunier (Prunus domestica) est certainement celui qui affiche la plus belle rusticité (jusqu’à – 20 à – 25 °C). Il existe de nombreuses familles et variétés de prunes (Reince-Claude, Quetsches, mirabelles…) qui permettent de varier les plaisirs au verger et dans l’assiette. Le prunier forme un bel arbre au port élancé, doté d’une abondante floraison blanche. C’est en outre un arbre peu exigeant qui se plante partout en France.
Comment le planter ? Le prunier se plante en situation ensoleillée et abritée des vents forts, dans un sol riche, frais, profond et bien drainé.
Pour aller plus loin :
Commentaires