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Les petites plantes ne sont pas faites pour vous ! Vous ne rêvez au contraire que de luxuriance, de feuillages énormes ou de fleurs plus grosses que votre propre tête. Les géantes, les énormes, les spectaculaires, les monumentales, les démesurées, … Toutes ces plantes ne passent assurément pas inaperçues. Elles structurent et donnent du volume mais surtout du caractère à un jardin. Pièces centrales d’un massif, superbes en isolé ou floraisons vaporeuses surgissant d’une prairie naturaliste… Voici notre petite sélection de vivaces XXL.
Macleaya cordata ou Bocconie cordée (ou encore « Plume Poppy » qui veut dire « pavot à plumes« ) est une énorme vivace rhizomateuse originaire d’Asie et appartenant à la famille des Papaveracées (comme les pavots et les coquelicots). Son feuillage est constitué de grandes feuilles lobées d’un beau vert bleuté. Sa floraison intervient en juillet-août en imposantes panicules plumeuses composées de petites fleurs pendantes de couleur passant du blanc crème au blanc légèrement rosé pour faner à l’automne dans une belle teinte rousse. Installez-là en isolé ou au centre d’un massif mais n’oubliez pas qu’il lui faut de la place. Elle apprécie le plein soleil et se plait dans n’importe quel sol ordinaire si possible un peu frais. Attention toutefois, de la protéger des vents violents qui abîmerait son feuillage et sa hampe florale.
Onopordum nervosum (ou O. acanthium) ou « Chardon-aux-ânes » est un chardon d’Europe de la famille des astéracées, remarquable car il porte fièrement d’énormes capitules ressemblant de loin à des fleurs de centaurées géantes. Plus bisannuel que vivace, l’Onopordum se ressème toutefois abondamment aux endroits qui lui conviennent. Il ne forme la première année qu’une grosse rosette persistante de longues feuilles d’un beau gris blanchâtre, larges et épineuses. Mais la seconde année, une immense hampe florale ramifiée s’élève du cœur de cette rosette, portant elle aussi de larges feuilles épineuses gris blanchâtre. Chaque tige se termine alors par une inflorescence composée d’un réceptacle vert surmonté de fleurs purpurines assemblées en brosse (comme les artichauts). L’Onopordon se cultive dans des sols secs, voire arides ou incultes et en plein soleil (son milieu naturel en réalité) mais se porte très bien dans les sols plus riches et plus humides.
Cephalaria gigantea ou Scabieuse géante porte admirablement son nom d’espèce : c’est en effet une floraison de scabieuse mais… à deux mètres au-dessus du sol. Cette vivace originaire du Caucase et appartenant à la famille des Dipsacacées (Scabieuses, Knauties et Cardaires) possède un feuillage vert sombre d’où sortent, de juin à août, de nombreuses tiges florales terminées par des capitules d’un jaune crème très lumineux et appréciées des abeilles. Réservez-lui de la place, au moins un mètre carré, et si possible à l’abri du vent, quoique ses tiges florales soient très robustes. Cultivez votre Scabieuse géante en plein soleil dans toutes terres neutres, argileuses, profondes et meubles, si possible fraîches à bien humides.
Lorsqu’on s’aventure dans les vivaces rustiques de gros calibre, on serait bien mal avisé d’oublier la Gunnera manicata ou Rhubarbe géante du Brésil. Cette plante constitue, au fil des ans, une touffe énorme de larges feuilles atteignant dans les meilleurs conditions près de quatre mètres en tout sens. Malgré son aire de répartition (Brésil et Colombie), elle est tout à fait capable de résister à des gelées de -15°C si on a pris soin de protéger la souche. Sa croissance est extrêmement rapide, la Gunnère a tôt fait de refaire l’ensemble de ses feuilles gigantesques et à l’allure exotique, ressemblant à celles de notre Rhubarbe, en une seule saison. Elle est totalement caduque, renaissant depuis la souche chaque printemps, sous la forme d’ un énorme bourgeon surgissant du sol. Elle apprécie la mi-ombre et a besoin d’un sol toujours humide, aux abords d’une mare ou d’un bassin par exemple, et très riche. A noter, que l’on peut la cultiver dans un très grand pot mais elle restera de taille plus modeste et sera moins pérenne.
Osmunda regalis ou Osmonde royale est une fougère caduque de la famille des Osmondacées que l’on retrouve dans la plupart des zones tempérées ou subtropicales. Son rhizome volumineux produit des touffes robustes et compactes de frondes stériles, larges, lancéolées et bipennées jusqu’à près de d’un mètre cinquante de long. Elles sont violacées au printemps, puis vert cuivré à nervures et pétioles pourpres à maturité. En été, de grandes frondes, en partie fertiles et longues de deux mètres poussent rapidement pour se terminer en épis verts, devenant ocre brun à maturité. La variété ‘Purpurascens’ possède d’élégantes frondes violacées, au printemps qui prennent de superbes teintes automnales dorées. Cette fougère pourra accompagner une Gunnera (voir plus haut) si vous avez assez de place près d’un bassin ou d’une mare, car elle est idéale pour les zones humides et mi-ombragées du jardin.
Les molènes et notamment, Verbascum olympicum ou Molène d’Olympe sont des vivaces, de la famille des Scrophulariacées, parfaites pour égayer et apporter de la verticalité aux massifs naturalistes. Cette molène porte fièrement à près de deux mètres de grandes chandelles chargées de fleurs jaunes qui s’ouvrent de juillet à septembre. Même secs et bruns, les vestiges de cette floraison restent décoratifs tout l’hiver et fournissent de la nourriture aux oiseaux granivores. Ces inflorescences dominent des tiges feuillées couvertes d’un jolis velours gris-clair. Bien que d’une vie assez courte, elle se pérennise néanmoins par de nombreux semis. Les molènes apprécient le plein soleil et les terres riches, bien drainées et calcaires. En sol pauvre et sec, elles se porteront très bien mais resteront de taille plus petite.
A lire : Verbascum, Molène : conseils de plantation, culture et entretien.
Kitaibelia vitifolia est une vivace de la famille des Malvacées totalement méconnue. Et c’est une grande injustice ! D’une souche épaisse naît une grosse touffe de tige dressées et habillées de grandes feuilles de vigne vert sombre. Les fleurs d’un blanc pur, semblables à celles de la mauve, s’épanouissent à l’aisselle des feuilles entre juin et octobre. Elle apprécie tous les sols pourvus qu’ils soient assez profonds, sinon elle se moque de l’exposition que vous daignez lui réserver comme de l’humidité du sol : frais ou sec, peu importe. Une plante sans soucis que l’on peut oublier dans le coin le plus sauvage du jardin et qui s’offrira même le luxe de se ressemer par-ci, par-là. A noter, que les bourdons semblent vouer un culte à ses fleurs…
Les Hostas ou Funkias sont des vivaces de la famille des Asparagacées qui deviennent déjà, en règle général, assez imposantes au fil des années, n’hésitant pas à s’octroyer un bon mètre carré en « poussant » leurs voisins sans ménagement. Mais ‘Empress Wu’ est bien pire : un mètre cinquante en tous sens avec un feuillage, vert bleuté, immense et épais aux nervures très marquées. Son feuillage est d’ailleurs si épais qu’aucun gastéropode mal-embouché n’arrive à s’empiffrer outrageusement de celui-ci. La floraison de couleur lavande pâle est assez discrète et intervient entre juin et juillet. Cet Hosta apprécie un sol profond, riche, bien drainé mais toujours frais, neutre à acide. Installez-le à la mi-ombre à une situation abritée des vents forts qui pourraient lui déchirer le feuillage.
→A lire : Hosta : nos conseils de plantation, culture et entretien au jardin.
Le Thalictrum Elin est en réalité issu d’une hybridation entre le Thalictrum flavum var. glaucum et le Thalictrum rochebrunianum, il en a hérité une forte croissance et une floraison élégante. Cette vivace, de la famille des Renonculacées, possède une souche robuste avec un feuillage décoratif gris bleuté et très découpé, semblable à celui des Ancolies. Mais ce sont ses inflorescences culminant jusqu’à 2,50 mètres sur de solides tiges qui sont le plus spectaculaire. Ces panicules de fleurs rose lilacé s’épanouissent entre juin et juillet. Les Thalictrums aiment les situations mi-ombragées et un sol riche en humus, restant frais même en été, neutre à acide.
→A lire : Thalictrum ou Pigamon : planter, cultiver et associer au jardin
Géante ? Certes… Et c’est un euphémisme ! Miscanthus giganteus ou Roseau de Chine est une grande graminée vivace de la famille des Poacées et originaire d’Asie. Elle forme rapidement une touffe ample et dressée jusqu’à trois mètres de haut. Ses tiges dressées portent des feuilles rubanées d’un vert pâle légèrement bleuté et muni d’une nervure centrale argentée. Le feuillage prend en automne des tons blonds à bruns, ce qui se révèle très décoratif jusqu’au début de l’hiver. Si l’été est assez chaud, le Miscanthus géant peut fleurir en automne en longs épis argentés. L’Eulalie géante (un de ses autres noms) apprécie les sols frais et profonds mais pas nécessairement riches. Elle peut s’accommoder même d’un sol pauvre et résiste assez bien à la sécheresse, une fois bien installée. A noter, que le Miscanthus giganteus ne sort de dormance que tardivement, au mois de mai, pour reprendre bien vite sa stature habituelle.
A lire : Miscanthus : planter, cultiver et entretenir.
Echium candicans ou Vipérine de Madère est une vivace de la famille des Boraginacées, originaire de méditerranée à ne réserver donc qu’aux climats doux car elle ne résiste qu’à des températures de -2°C dans un sol bien drainé. D’allure exotique et très ornementale, elle forme en à peine trois saisons une touffe arbustive de près de trois mètres de large. Son beau feuillage velu de couleur vert-gris est soudain illuminé durant tout le printemps par de magnifiques épis bleus. Cette vivace, aussi étonnante que spectaculaire, apprécie la chaleur, le plein soleil en sols drainés à arides, et le bord de mer car elle s’accommode parfaitement des embruns. A noter qu’elle est aussi très mellifère et possède la faculté de produire continuellement du nectar. Le miel d’Echium est très recherché pour son parfum doux et floral.
Le Phormium tenax ou Lin de Nouvelle-Zélande est une vivace de la famille des Agavacées et originaire de Nouvelle-Zélande. La variété ‘Variegatum’ forme une opulente touffe de feuillage persistant linéaire et raide, rayé de jolies panachures verticales jaune-crème et de vert. Cette incroyable et spectaculaire vivace confère rapidement une allure exotique au jardin. Surtout lorsqu’intervient, en été, sa floraison en épis dressés, garnis de fleurs tubulaires rouges très nectarifères. C’est une plante de climat doux, qui n’est rustique que jusqu’à -7°C. Elle n’est donc à recommander que pour les régions de bord de mer ou pour, l’ouest et le sud de la France. En pleine terre, le Phormium apprécie le plein soleil et un sol très drainé et fertile. A noter que la culture en pot dans les régions plus froides est possible, on pensera simplement à hiverner la plante dans une pièce fraîche mais à l’abri du gel et lumineuse.
→A lire : Phormium, Lin de Nouvelle-Zélande : Plantation, taille, entretien et associations.
Il est parfois nécessaire de les soutenir, aussi, découvrez notre fiche conseil pour savoir comment tuteurer une plante vivace !
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