
6 arbres increvables : les plus résistants pour un jardin sans souci
Notre sélection d'arbres très résistants
Sommaire
Les conditions climatiques difficiles deviennent de plus en plus courantes. Choisir des arbres capables de résister à la sécheresse, aux maladies et au froid est essentiel pour tout jardinier souhaitant créer un espace vert durable. Notre sélection de 6 arbres increvables vise à vous présenter des spécimens de valeur ornementale et exceptionnellement résilients. Ces arbres ont été sélectionnés pour leur capacité à prospérer dans des conditions difficiles, réduisant ainsi le besoin d’entretien. Que vous viviez dans une région sujette à la sécheresse, que votre jardin soit exposé à des maladies ou que vous soyez confronté à des hivers rigoureux, ces arbres offrent une solution fiable et esthétique.
Sumac de Virginie ou Rhus typhina
Le Sumac de Virginie ou Rhus typhina est un arbuste ou petit arbre drageonnant originaire de l’est de l’Amérique du Nord et introduit en Europe au début du XVIIe siècle. Sa robustesse lui permet de vivre entre 50 et 100 ans. Il se pare d’une floraison en panicules jaune-vert dès le mois de juin et tout au long de l’été. Cet arbuste sépare ses fleurs mâles et femelles sur différents pieds, ces dernières donnant naissance à des fruits rouges velus formant des grappes persistantes jusqu’en hiver, même après la chute des feuilles caduques.
Son feuillage, porté par des tiges rouges duveteuses, capte l’attention par sa teinte verte qui vire à l’orange-rouge à l’automne. Les feuilles, pouvant mesurer entre 20 et 60 cm, se composent de 11 à 31 folioles oblongues, dentées et très découpées, ajoutant à l’attrait esthétique de l’arbuste.
Avec une hauteur pouvant atteindre 8 mètres à sa maturité, le Rhus typhina est adaptable, il peut être planté en isolé, en groupe, en haie libre ou même en pot. Il prospère dans des environnements variés tels que les pentes sèches et rocailleuses, les prairies, les broussailles et les lisières de forêts, où il joue un rôle dans la prévention de l’érosion du sol. Apprécié pour ses qualités mellifères, il attire les insectes butineurs et les papillons, contribuant à la biodiversité du jardin. Drageonnant, il peut se montrer très envahissant.
Il est important de noter que la sève du Rhus Typhina peut être toxique, provoquant des réactions cutanées sévères chez certaines personnes.
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10 arbres faciles à semerAcer pseudoplatanus ou Érable sycomore
L’Acer pseudoplatanus ou Érable sycomore est une espèce d’érable fréquemment rencontrée en France, appréciée pour son feuillage palmé vert foncé qui se pare de jaune d’or en automne. Cet arbre de grande taille au port arrondi et dense trouve sa place aussi bien en isolé que dans des alignements ou comme brise-vent, grâce à sa croissance rapide et sa robustesse. Peu exigeant en termes de sol, il nécessite un espace suffisamment vaste pour son développement.
Robinia pseudoacacia ou Robinier faux-acacia
Le Robinia pseudoacacia ou Robinier faux-acacia est un petit arbre à port ample et feuillage délicat, permettant un ombrage léger sous lequel arbustes et vivaces peuvent s’épanouir. Il offre une floraison spectaculaire de mai à juillet, grâce à des grappes pendantes de fleurs blanches, de 10 à 20 cm de long, au doux parfum d’oranger. Les fleurs, en plus d’être comestibles et appréciées en beignets, attirent les abeilles, favorisant la production d’un miel exquis. Sa croissance rapide et sa facilité de culture en font un choix privilégié pour les jardins de toutes tailles, bien qu’il nécessite une situation abritée des vents forts en raison de son bois cassant.
Originaire de l’Est des États-Unis et membre de la famille des fabacées, le Robinier faux-acacia enrichit naturellement les sols grâce à sa capacité à fixer l’azote atmosphérique au niveau des racines. Cette caractéristique, alliée à sa résistance au froid et à la sécheresse, en fait un allié précieux pour la régénération des sols dégradés. Avec un port initialement colonnaire qui s’arrondit en vieillissant, cet arbre peut atteindre une hauteur de 15 mètres pour une envergure de 8 mètres. Son écorce crevassée et ses branches fortes, mais cassantes, munies d’épines dans leur jeunesse, ajoutent à son intérêt visuel.
Le feuillage, passant du vert vif au jaune doré à l’automne, et les inflorescences blanches et parfumées, font du Robinier un spectacle naturel remarquable. Les gousses qui suivent la floraison, bien que toxiques, sont également décoratives. Cet arbre drageonnant nécessite une gestion attentive pour éviter qu’il ne devienne envahissant.
Adaptable, le Robinier faux-acacia s’intègre harmonieusement dans diverses compositions paysagères, que ce soit en isolé, en haie libre ou en alignement le long des avenues.
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10 arbres pour un sol lourd et humideArbre de fer ou Parrotia persica
L’Arbre de fer ou Parrotia persica, aussi connu sous les noms de Parrotie de Perse ou Hêtre de Perse est un joyau des jardins qui se distingue par son incroyable palette de couleurs automnales. En automne, son feuillage se transforme en un spectacle éblouissant de vert, jaune, orange, cramoisi et pourpre, faisant de lui un spécimen incontournable pour les amateurs de couleurs vives. Son feuillage estival, vert et ondulé, rappelle celui du hêtre. Au printemps, il surprend avec sa floraison de bouquets d’étamines rouges émergeant directement sur les branches, avant même l’apparition des feuilles. L’hiver révèle une écorce exfoliée aux nuances subtiles de gris, brun-rouge et vert-de-gris, ajoutant un intérêt esthétique tout au long de l’année.
Originaire du Nord de l’Iran et de l’Est du Caucase, le Parrotia persica est un arbre de petite taille, avec une croissance lente, ne dépassant généralement pas 8 mètres de hauteur pour 10 mètres de largeur. Son port étalé et ses branches horizontales lui confèrent une silhouette majestueuse, souvent plus large que haute. Les branches des spécimens âgés peuvent s’incliner jusqu’au sol.
Adaptable à tout type de sol, même calcaire, sec ou frais, pourvu qu’il soit bien drainé, le Parrotia persica montre une préférence pour les sols légèrement acides et les expositions ensoleillées pour maximiser l’intensité de ses couleurs automnales. Il est idéal en isolé ou pour ombrager un massif, et peut être associé à d’autres arbustes et arbres pour créer des compositions paysagères éclatantes de septembre à novembre.
Introduit en Europe en 1841, l’Arbre de fer doit son surnom à la dureté exceptionnelle de son bois, utilisé historiquement dans la fabrication d’outils. Sa résistance à la sécheresse et sa rusticité en font un choix polyvalent pour de nombreux jardins.
Frêne commun ou Fraxinus excelsior
Le Frêne commun ou Fraxinus excelsior est une figure emblématique des paysages forestiers français, apprécié pour sa stature imposante et son feuillage délicat. Ses bourgeons floraux noirs veloutés et ses feuilles lancéolées vert foncé, virant au jaune en automne, en font un spectacle naturel remarquable. Avec une croissance rapide, le frêne développe au fil des années un port distingué, caractérisé par un tronc vertical robuste surmonté d’un houppier léger et allongé, offrant une ombre bienvenue durant les mois d’été.
Appartenant à la famille des oléacées, qui inclut également l’olivier et le lilas, le frêne commun est originaire d’Europe, de Scandinavie et de Russie. Il prospère le long des rives et des berges des cours d’eau ainsi que dans les forêts, où son port érigé et sa couronne arrondie à allongée captent l’attention. À maturité, son houppier s’ouvre pour révéler une structure aérée et une écorce grise, profondément fissurée et écailleuse, ajoutant à son charme rustique.
Le frêne atteint généralement une hauteur de 30 à 40 mètres pour une envergure de 20 mètres, avec un feuillage composé de 9 à 13 folioles étroites et lancéolées. La floraison printanière, sous forme de panicules jaune-crème, précède l’apparition du feuillage et est suivie par la formation de samares caractéristiques.
Rustique et peu exigeant, le frêne commun s’adapte à diverses conditions, préférant les sols fertiles, profonds et frais pour une croissance optimale. Il supporte bien la taille et peut se ressemer aisément si les conditions lui sont favorables. Son allure libre et élégante en fait un choix ornemental de premier plan pour les grands jardins, où il crée un espace d’ombre agréable et contribue à la biodiversité locale.
Cyprès de Leyland ou Cupressocyparis leylandii
Le Cupressocyparis leylandii, communément appelé Cyprès de Leyland, est un grand conifère majestueux peu exigeant, robuste et de croissance rapide, jusqu’à 9 m en 10 ans. De ce fait, il est souvent utilisé pour les haies persistantes. Adapté à la plupart des climats, y compris ceux de bord de mer, il nécessite cependant une attention particulière dans les sols trop rocheux ou les climats très secs de la Méditerranée.
Le Cyprès de Leyland tolère bien les sols pauvres, calcaires ou argileux, ainsi que la pollution et les conditions salines comme les embruns. Avec une croissance annuelle de 80 cm à 1 m, il peut atteindre 20 m de hauteur s’il n’est pas régulièrement taillé. Son port pyramidal et dense, son feuillage vert profond et son système racinaire pivotant le rendent résistant au vent et aux conditions difficiles.
Idéal pour une grande haie non mitoyenne, le Cyprès de Leyland offre un écran protecteur et un brise-vue efficace, tout en nécessitant peu d’entretien si laissé à croître naturellement. En isolé, il devient un sujet magnifique, s’intégrant harmonieusement dans divers styles de jardins. Attention toutefois à son pollen potentiellement allergisant au début du printemps.
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