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Le marcottage est une technique de multiplication souvent utilisée pour les plantes grimpantes, car leurs tiges souples s’y prêtent très bien. Il est facile de plier celles-ci vers le sol pour qu’elles s’y enracinent. Certaines grimpantes ont même tendance à se marcotter toutes seules ! On utilise pour les plantes grimpantes principalement les techniques du marcottage par couchage ou en serpenteau. Ce sont de très bonnes alternatives au bouturage, qui ne font prendre aucun risque, puisqu’on attend que la tige se soit enracinée avant de la séparer du pied mère (à l’inverse du bouturage, où l’on prélève une tige avant qu’elle ait des racines). Découvrez dans cette fiche à quelle période de l’année intervenir et comment multiplier facilement les clématites, glycines, rosiers grimpants, vigne-vierge… tous nos conseils !
Et si vous souhaitez plus d’explications sur les différentes techniques de marcottage, n’hésitez pas à consulter notre fiche « Le Marcottage : comment faire ? » ainsi que les arbustes à marcotter facilement.
Les clématites sont assez difficiles à bouturer. Par contre, elles se prêtent très bien au marcottage avec leurs longues tiges souples.
Vous pouvez multiplier les clématites en effectuant un marcottage par couchage en été, vers le mois d’août. On les marcotte directement en pot.
Prenez un pot de 10 à 15 cm de diamètre, et déposez au fond une couche de gravier pour le drainage, puis remplissez-le de terreau. Ensuite, choisissez une longue tige lignifiée, et coupez les feuilles pour ne conserver que celles situées à l’extrémité de la tige. Elles lui permettront de faire de la photosynthèse et d’être alimentée en sève. Réalisez une incision pour enlever un peu d’écorce (sur 2-3 cm de longueur) sur la partie qui sera enterrée. Courbez ensuite la branche pour la placer dans le pot, et recouvrez-la de terre. Relevez l’extrémité de la branche et attachez-la à un tuteur pour qu’elle reste à la verticale.
Il ne vous reste plus qu’à tasser le substrat, pour assurer un bon contact entre la tige et le terreau, et à arroser pour faciliter la reprise.
Lire aussi
Le marcottage : comment faire ?Bien que la glycine puisse être multipliée par bouturage, par greffage ou par semis, le marcottage est la technique la plus facile et rapide pour obtenir de nouveaux plants ! D’ailleurs il arrive parfois que la glycine se marcotte d’elle-même, lorsqu’une de ses tiges touche le sol.
La meilleure période pour marcotter la glycine est l’été. On réalise un marcottage par couchage (ou, si la branche est vraiment longue, un marcottage en serpenteau – une variante de la même technique, permettant d’obtenir plusieurs plants)
Choisissez une tige basse, longue, saine et vigoureuse, et courbez-la pour la rapprocher du sol. Puis, à cet emplacement, creusez un sillon et apportez un peu de terreau. Réalisez une incision sur la partie inférieure du rameau, qui sera enterrée. L’incision doit faire quelques centimètres de longueur. Supprimez également les feuilles situées sur la partie qui sera en terre, pour n’en conserver que quelques-unes à l’extrémité. Ramenez ensuite la branche au sol pour la placer dans le sillon. Recouvrez-la d’une couche de terreau, et maintenez-la en place à l’aide d’un crochet, de sardines ou d’une pierre. Relevez l’extrémité de la branche pour qu’elle soit à la verticale, et attachez-la à un tuteur. Arrosez généreusement la partie enterrée. Lorsque la marcotte aura développé ses racines, vous pourrez la séparer du pied mère et la replanter, en pot ou en pleine terre.
Comme pour la glycine, le jasmin peut être marcotté facilement par couchage ou en serpenteau.
Nous vous conseillons de le marcotter en automne après la floraison.
Repérez une tige basse, longue et vigoureuse, et courbez-la pour la ramener au niveau du sol. À l’endroit où elle touche le sol, pratiquez une légère incision sur 3 à 4 cm de longueur. C’est sur cette zone que se développeront les futures racines. Retirez les feuilles sur la partie qui sera enterrée. Vous pouvez ensuite ameublir le sol à proximité de la tige, et y apporter un mélange de terreau et de sable. Enterrez ensuite la tige dans le sol, recouvrez-la de substrat, et relevez l’extrémité de la tige à la verticale, en l’attachant à un tuteur. Il ne vous reste plus qu’à arroser copieusement.
Attendez un an pour sevrer la marcotte. À l’automne, vérifiez si elle est correctement enracinée, puis séparez-la du plant d’origine, et replantez en pot ou en pleine terre.
Si la tige est assez longue, vous pouvez effectuer un marcottage en serpenteau, en enterrant la tige à plusieurs endroits successifs. Vous obtiendrez ainsi plusieurs plants à partir d’une même tige.
Le kiwi a l’avantage de produire de longues tiges souples, qui sont faciles à amener au niveau du sol.
Il se marcotte par couchage au printemps, vers le mois de mai.
Prenez un rameau souple et couchez-le dans le sol au pied du kiwi. Supprimez les feuilles sur la partie qui sera enterrée, et retirez l’écorce à l’aide d’un couteau, sur environ 5 cm de long. Creusez ensuite un sillon, d’environ 15 cm de profondeur, puis placez-y du terreau et enterrez la tige à cet endroit. Recouvrez-la avec le terreau, puis tassez et arrosez copieusement. Relevez l’extrémité de la tige et attachez-la à un tuteur pour qu’elle reste bien droite. Pensez à arroser régulièrement pour que le sol reste frais, car cela facilitera la reprise.
Dès que la marcotte aura développé suffisamment de racines, vous pourrez couper la partie qui la relie encore au plant d’origine, afin de la sevrer. Il ne vous restera plus qu’à la déterrer délicatement et l’installer à son emplacement définitif !
Le marcottage des rosiers grimpants (et des rosiers lianes aussi) est vraiment simple à réaliser.
Pour marcotter les rosiers grimpants, intervenez en fin d’été – début d’automne.
Choisissez une jeune tige de l’année, qui peut facilement être ramenée au niveau du sol, sans casser. Repérez un endroit sur la tige qui pourra être enterré, puis retirez les feuilles qui s’y trouvent (sur une quinzaine de cm de longueur) et pratiquez une incision à l’aide d’un couteau, sur environ 3 cm de long, sur le dessous de la tige, de préférence au niveau d’un œil. C’est à cet endroit que se développeront les futures racines. Vous pouvez appliquer sur l’incision de l’hormone de bouturage, pour faciliter leur développement. Creusez ensuite un petit sillon dans le sol, proche de l’arbuste, de 10 à 15 cm de profondeur, placez-y du terreau, puis enterrez la branche et recouvrez-la de terreau. Vous pouvez placer une pierre ou un crochet pour la maintenir en place. Relevez l’extrémité en l’attachant à un tuteur, puis arrosez.
Continuez à arroser de temps en temps, dès que vous voyez que le sol devient sec. Vous pouvez aussi installer un paillage pour qu’il reste frais plus longtemps.
La plupart des rosiers mettent entre un et deux mois à s’enraciner, mais nous vous conseillons néanmoins d’attendre un an avant de sevrer la marcotte. Cela lui laissera le temps de bien se fortifier et développer un bon système racinaire, ce qui assurera une meilleure reprise.
La vigne vierge a tendance à se marcotter d’elle-même, lorsqu’une tige touche le sol. Elle est donc très facile à marcotter !
Elle se marcotte en fin d’automne, par couchage.
Prenez une tige basse et inclinez-la vers le sol. Creusez à cet emplacement un petit sillon d’environ 15 cm de profondeur, et placez-y du terreau. Ce n’est pas la peine de faire des entailles sur la tige. Enterrez-la simplement dans le sillon, en veillant à ce qu’il y ait trois à quatre yeux dans le sol, et relevez l’extrémité de celle-ci, en l’attachant à un tuteur, pour qu’elle soit à la verticale. Vous pouvez utiliser un crochet ou des sardines pour maintenir la partie enterrée bien en place. Attendez un an pour sevrer la marcotte : à l’automne suivant, vous pourrez couper la tige qui relie encore la marcotte au pied mère, puis déterrer la marcotte et l’installer à son emplacement définitif.
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