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Les jardins de curé, dérivant des jardins de cloître dans les abbayes, étaient autrefois cultivés par le curé lui-même. On y trouvait des légumes, des fruits, des plantes aromatiques et médicinales… Mais aussi des vivaces, des bisannuelles et des annuelles fleuries ! Ces plantes avaient deux rôles : offrir un cadre de vie (et de méditation) agréable, mais aussi offrir des fleurs à couper pour orner l’autel de l’église. Les plantes ornementales des jardins de curé doivent donc être très florifères et pouvoir se cultiver sans soucis. À notre époque, le terme « jardin de curé » semble un peu désuet mais il reflète toujours cet état d’esprit de jardin paisible et enchanteur. Si vous voulez apporter cette ambiance à votre propre jardin, découvrez vite 7 vivaces ou bisannuelles emblématiques des jardins de curé dans notre fiche conseil.
L‘Alchemilla mollis ou Alchémille commune ou encore Manteau de Notre-Dame est une plante vivace rustique et sans soucis, indissociable des jardins de curé et des jardins anglais.
C’est un excellent couvre sol qui se naturalisera rapidement. Mais on peut l’utiliser aussi pour orner des bordures ou pour accompagner le pied des rosiers. Ses feuilles plissées aux reflets argentés sont ravissantes et ont le bon goût d’être semi-persistantes. Ces feuilles accueillent avec beaucoup d’élégance la rosée du matin. L’Alchémille nous gratifie de juin à août d’une floraison vaporeuse constituée de hampes florales vert chartreux, souvent utilisées en bouquet sec.
L’Alchémille est une plante très facile, peu exigeante, qui se plante aussi bien en massif qu’en rocaille. Sa préférence va aux terrains lourds et argileux mais elle s’adapte à toutes les situations, plutôt à la mi-ombre claire.
La Digitalis purpurea, également appelée Digitale pourpre ou encore Gant de Notre-Dame, est une plante spontanée de nos sous-bois frais et indissociable des vieux jardins de curé ombragés. La plante est plutôt bisannuelle naturellement mais elle peut être considéré comme vivace si on coupe les hampes florales avant la formation de graines. De toute manière, elle se ressème si bien que, quoiqu’il arrive, vous profiterez de vos digitales durant de nombreuses années.
Elles ponctueront ainsi où bon leur semblera le jardin de grandes hampes florales, apparaissant de juin à août, plus ou moins roses, pourprées ou même parfois presque blanches. La digitale se marie facilement avec d’autres vivaces et annuelles à floraison estivale, apportant une touche poétique aux jardins de Curé.
Le Gant de Notre-Dame apprécie les sols bien drainés et riches en matière organique. Les digitales pourpres fleurissent bien à la mi-ombre ou au soleil non brûlant. Elles sont rustiques, ne demandent que quelques arrosages en cas de forte sécheresse et éventuellement un tuteurage si elles sont trop exposées aux vents.
La Lamprocapnos spectabilis (anciennement nommé Dicentra spectabilis) ou Cœur de Marie est une mignonne vivace à la floraison en forme de cœur blanc et rose apparaissant d’avril à juin. Le feuillage luxuriant finement découpé vert tendre ou gris-bleuté est aussi de toute beauté.
Cette sympathique vivace a su traverser des générations de jardiniers sans se démoder. C’est clairement une incontournable des jardins de curé et des jardins « à l’anglaise ».
Rustiques et faciles de culture, le Cœur de Marie pousse dans les zones humides et ombragées mais supporte une exposition ensoleillée avec un bon paillis en été. Ne les déplacez pas car elles détestent cela ! À noter qu’elles peuvent aussi être facilement cultivées en pot pour une terrasse ombragée.
Lire aussi
10 fleurs vivaces très faciles à semerLa Lunaria annua ou Lunaire ou Monnaie du Pape est un grand classique des jardins de curé. Cette bisannuelle est cultivée pour la beauté de ses capsules de graines blanc nacré mais aussi pour son abondante floraison rose violette de mai à juillet. Comme c’est une bisannuelle (et non pas une annuelle comme son nom pourrait le laisser supposer), elle ne produit la première année qu’une rosette de feuilles basales et ce n’est que la seconde année que sa floraison s’épanouira.
Une abondante fructification en siliques plates et rondes suit la floraison. Ces fruits décoratifs sont constitués de 3 membranes translucides laissant apparaitre quelques grosses graines brunes. Une fois les graines disséminées, les hampes fanées constituent de magnifiques bouquets séchés.
Facile de culture, la Monnaie du Pape pousse à la mi-ombre. Elle apprécie les sols riches, frais et profonds. Laissez-la se ressemer dans le jardin ou disséminez des graines dans vos massifs, ainsi vous la conserverez d’une année à l’autre !
Le Lychnis coronaria ou Coquelourde des jardins ou encore Oeil de Dieu pousse et se développe spontanément dans les sols pauvres et secs. Cette vivace de courte vie, sauvageonne et buissonnante, s’installe ainsi aisément dans tous les recoins les plus ingrats du jardin. La plante se ressème en effet en abondance. La coquelourde des jardins est aussi emblématique des jardins de Curé.
La variété ‘Atrosanguinea’ est dotée d’un séduisant feuillage gris et duveteux, à reflets blancs, le tout agrémenté par de petites fleurs estivales d’un rouge carminé exceptionnel.
Habituée des terres rocailleuses et des conditions difficiles, la coquelourde est rustique jusqu’à -30°C et résiste admirablement à la sécheresse. Le Lychnis coronaria se plaît en situation ensoleillée ou à mi-ombre dans un sol sec à frais mais bien drainé, neutre à légèrement calcaire.
Les Alcea rosea, anciennement appelées Althaea, ou Roses trémière ou encore Bâtons de Saint-Jacques sont des grandes vivaces de courte durée aux tiges florales de 2,50 m de hauteur, fleurissant tout l’été. Souvent cultivées comme bisannuelles, les fleurs d’environ 10 cm de diamètre aux couleurs très variées se présentent en coupe ou en pompon. Ces incontournables des jardins de campagne et des jardins de curé apportent de la verticalité en fond de massif, mais également le long d’un mur ainsi qu’en bordure. Les roses trémières se ressèment seules là où elles l’entendent.
L’Alcea rosea ‘Simplex’ est une variété à fleurs simples de la rose trémière qui vagabonde avec naturel dans les jardins un peu sauvageons. La floraison offre des teintes variées : blanc, rose, rouge… Cette variété classique est indémodable et parfaite en fond de massif.
De culture facile, les roses trémières préfèrent les sols riches, bien drainés et en situation ensoleillée mais surtout à l’abri du vent qui peut coucher les hampes. Ces vivaces, cependant, s’accommodent d’une terre ordinaire, même argileuse, calcaire, pauvre ou caillouteuse. L’Alcea rosea résiste bien à la sécheresse et est très rustique.
Le Dianthus carthusianorum ou Œillet des Chartreux, est une vivace buissonnante au feuillage linéaire et persistant vert et à floraison estivale rose vif orné d’un calice noir. C’est une vivace emblématique des jardins de curé sec car ceux-ci la cultivaient pour en couper les fleurs afin d’orner l’autel.
Cette vivace présente un port compact et une touffe de feuilles persistantes semblables à de l’herbe. La floraison intervient en juillet en bouquets arrondis de fleurs dressées dentées et rose foncé.
L’Œillet des Chartreux s’utilise très bien dans une rocaille, en massif de fleurs à couper ou en bordure au soleil et a tout à fait sa place dans un jardin un peu sauvage.
Rustique jusqu’à -15°C, le Dianthus carthusianorum se plante dans un sol drainant, sec, pauvre et caillouteux en plein soleil. Dans une terre plus riche, la plante à tendance à perdre son caractère compact. Cette vivace est particulièrement résistante à la sécheresse. Cet œillet n’apprécie pas les sols trop humides, surtout en hiver, ni les sols trop acides.
Vous avez remarqué que les fleurs emblématiques des jardins de curé présentent bien souvent un nom ancien à connotation chrétienne. Rien d’étonnant là-dedans, ces plantes ont été nommées ainsi par les ecclésiastiques qui les ont cultivées à l’origine dans leur jardin au sein d’une abbaye ou à la cure. Nous aurions pu ainsi rajouter dans la liste la Sauge de Jérusalem (Phlomis fructicosa), le Sceau de Salomon (Polygonatum sp.), le Cierge de Notre-Dame (Verbascum nigrum), Laurier de Saint-Antoine (Epilobium angustifolium), l’Oeil du christ (Aster amellus) ou encore la Barbe du Bon Dieu (Aruncus dioïcus)… La liste est longue.
Ne vous laissez pas intimider par ces termes, d’autant qu’ils sont souvent vieillis et plus très utilisés. Gardez juste à l’esprit, qu’un jardin de curé doit être un jardin cosy dans lequel on se plait bien et où poussent les plantes les plus accommodantes qui soit.
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