Conifères de rocaille : 8 variétés exceptionnelles

Le Cephalotaxus harringtonia ‘Korean Gold’, avec son port élégant et ses couleurs lumineuses

Également appelé « Pin japonais à queue de vache », le Cephalotaxus harringtonia ‘Korean Gold’ est un conifère persistant de taille modeste (jusqu’à 2 m de haut et 90 cm d’envergure après 10 ans de culture) qui se présente en une large colonne à sa base, avant de s’étirer et de légèrement s’évaser. Sa silhouette, déjà très élégante, est rehaussée par un jeu de couleurs, mêlant le doré de ses jeunes pousses dorées et le vert profond de son feuillage d’hiver.

Appréciant les sols frais, légèrement acides, riches en humus ou sableux, le pin japonais s’adapte à toutes les expositions. Il se plante au printemps ou en automne et réclame un arrosage régulier dans les premiers mois. Magnifique à l’arrière d’un massif, le Cephalotaxus harringtonia ‘Korean Gold’ s’associe aussi avec des plantes couvre-sols, comme les aubriètes ou les céraistes. L’idée étant de jouer avec les volumes et les couleurs pour souligner une entrée ou une allée.

Le Cryptomeria japonica ‘Vilmorin Gold’, un conifère compact et très lumineux

Également appelé « Cèdre du Japon », le Cryptomeria japonica ‘Vilmorin Gold’ ne dépasse pas les 30 à 40 cm de haut en culture : ce conifère nain se présente sous la forme d’une boule très dense, légèrement irrégulière, avec de jeunes pousses dorées à crème contrastant avec le vert clair des plus matures.

Appréciant le soleil, ce Cryptomeria du Japon est un conifère persistant, qui se cultive dans un sol drainé et frais, bien ameubli en profondeur. Planté de septembre à novembre ou de février en juin, il nécessite un arrosage régulier dans les premières années et réclame un engrais spécial conifère, tous les ans. Parfait pour les rocailles, les massifs et les terrasses, il se marie avec de grosses pierres, des arbrisseaux de rocaille ou d’autres conifères nains au port prostré.

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Le Microbiota decussata, un conifère de rocaille étalé et résistant

Également appelé « Cyprès rampant de Sibérie », le Microbiota decussata ne s’élève pas au-delà de 40 cm, mais peut courir jusqu’à 2,50 m d’envergure à maturité. Persistant et extrêmement résistant aux plus difficiles conditions climatiques, il arbore une jolie couleur vert clair, virant au jaune voire au bronze teinté de rouge selon les saisons.

D’un port à la fois compact et étalé, le Microbiota decussata apprécie les sols bien drainés et le soleil. Planté de septembre à novembre ou de février à juin, il réclame un arrosage copieux au début et un engrais spécial conifère, chaque année. Au bord des terrasses ou des allées, il s’associe aisément avec des graminées échevelées et des bruyères.

Le Picea omorika ‘Karel’, un format « globe » original et rustique

Également appelé « Épicéa de Serbie », le Picea omorika ‘Karel’ se présente sous la forme d’une boule aplatie, persistante et compacte, avec des rameaux courts en petits goupillons de couleur verte à reflets bleus. À maturité, il peut atteindre jusqu’à 80 cm de haut pour 1 m d’envergure.

Appréciant le soleil et les sols bien drainés, à la fois frais et secs, l’Épicéa de Serbie se plante de septembre à novembre ou de février à juin. En respectant un arrosage copieux et l’apport d’un engrais spécial conifère, chaque année, sa culture ne présente aucune difficulté particulière. Parfait avec de grosses pierres, des conifères nains au port prostré, des bruyères ou des arbustes à fleurs, il s’invite aisément dans les petits jardins et les terrasses.

Le Picea glauca ‘Echiniformis’, le petit hérisson végétal

Également appelé « Épinette blanche », le Picea glauca ‘Echiniformis’ s’apparente à un petit hérisson végétal, qui, à maturité, pourra s’élever à 80 cm et s’étendre jusqu’à 1,30 m. Il est doté de branches courtes qui sont recouvertes, à leur extrémité, de jeunes pousses disposées en brosses, pointues, aux reflets oscillant de gris à vert en passant par le bleu, en fonction des saisons.

Planté de septembre à novembre ou de février à juin, dans un sol qui ne se dessèche pas et bien drainé, idéalement exposé au soleil et abrité du vent, l’épinette blanche réclame un arrosage copieux les premières années, surtout en période de sécheresse, et l’apport d’un engrais spécial conifère, chaque année, pour développer tout son potentiel. Parfaite pour les rocailles et les terrasses, cette plante peut être associée avec des bruyères, des arbustes à fleurs ou des plantes couvre-sol, pour jouer avec les couleurs et les volumes.

Le bleu argenté du rustique Juniperus squamata ‘Blue Carpet’

Également appelé « Genévrier écailleux », le Juniperus squamata ‘Blue Carpet’ est un arbuste présentant un feuillage dense, d’apparence « plumeuse » – notamment grâce à ses reflets bleus argentés. Sa forme compacte ne dépasse pas 25 cm à maturité, mais peut s’étaler jusqu’à 1,5 m.

Dès lors qu’il est planté dans un sol frais, bien exposé au soleil, la culture du genévrier écailleux est peu exigeante : à proximité d’un point d’eau ou en surplomb, l’arbuste se cultive aussi en pots, agrémentant joliment une terrasse ou un balcon, aux côtés de graminées échevelées ou de bruyères. S’il réclame un arrosage régulier les premières années et l’apport d’un engrais spécial conifère, il faut veiller à ne pas le gorger d’eau, surtout en hiver.

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Le port en coussin du Pinus mugo ‘mughus’ pour un effet « zen »

Également appelé « Pin des montagnes », le Pinus mugo ‘Mughus’ est un conifère nain avec un port compact et arrondi, formant un gros buisson vert foncé avec un feuillage espacé et des extrémités qui se redressent. Il ne dépassera pas les 1,20 m de hauteur et d’envergure à maturité.

Idéal pour confectionner des bonsaïs ou des rocailles avec des vivaces tapissantes, son port en coussin tranche magnifiquement sur un jardin de gravier. Sans entretien particulier, à part un arrosage régulier les deux premières années et un engrais jusqu’à ses 4 ans, il réclame une exposition au soleil et un sol bien drainé et humide : s’il est capable de résister à des températures négatives (-15 °C), il supporte mal la canicule et la sécheresse.

L’élégance crépue du Platycladus orientalis ‘Aurea Nana’

Également appelé « Thuya de Chine », le Platycladus orientalis ‘Aurea Nana’ se nomme aussi « Arbre de vie » pour sa longévité et sa vigueur. D’une hauteur de 1 m à maturité, pour 80 cm d’envergure, ce conifère à la taille réduite est apprécié pour ses couleurs changeantes, passant de vert jaune en été à bronze en hiver, en épousant une jolie teinte dorée au printemps. Le tout rehaussé par un tronc à l’écorce brun-rougeâtre.

Idéalement planté par groupe de 3 près d’une entrée ou librement dans une rocaille ou dans un bac, sur une terrasse ou un balcon, il réclame un sol ordinaire, meuble et léger, bien exposé au soleil. Dans ses premières années, il faut beaucoup l’arroser et lui apporter un engrais spécial conifère,tous les ans. Le Thuya de Chine peut s’associer avec des graminées ou avec le Microbiota decussata (mentionné plus haut) aux couleurs semblables à celles de l’automne.