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Dans la mode des jardins monochromes, le jardin rouge n’est pas le plus fréquent, et pour cause, il est hasardeux de tenter cette couleur flamboyante en unique touche chromatique. Le rouge, chaud et ardent, provoque l’admiration, mais les fleurs ou feuillages rouges et pourpre seront en réalité souvent combinées à des teintes proches et à beaucoup de verdure.
Le jardin monochrome rouge joue autant de cette couleur avec les floraisons qu’avec les feuillages ; Si le jardin exotique est le plus adapté à une profusion de fleurs rouges et de feuillages pourpres, d’autres jardins ou scènes peuvent aussi être pensés en rouge impérial.
Comment créer un jardin rouge sans tomber dans la faute de goût ? Nous vous donnons quelques pistes et conseils pour créer un tableau rouge dans une partie du jardin, ou sur une plus grande surface.
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Associer des fleurs rouges ou pourpresS’il est un parti pris fort, le jardin rouge s’adapte en réalité à des univers radicalement opposés, tant cette couleur est universelle et iconique. On la retrouve dans des espaces d’un grand classicisme ou au contraire dans des lieux foisonnants comme les jardins exotiques ou anglais.
C’est l’option la plus facile pour ramener en masse la couleur rouge au jardin. Les fleurs à évocation exotique sont en effet souvent rouge écarlate et il existe de très beaux arbres à fleurs rouges, malheureusement peu implantables chez nous en raison de leur faible rusticité, mais que les jardins méditerranéens s’empresseront d’ajouter à leur liste (voir plus bas dans notre sélection).
En plus de ces beautés irradiantes, on adoptera volontiers les floraisons les plus spectaculaires pour un effet dépaysant complet dans les régions les plus douces (littoral atlantique et sud de l’hexagone) : plusieurs protéacées comme le Telopea, le Leucadendron ‘Safari Sunset’ ou le Leucospermum, et un Bougainvillier rouge foncé occupant les hauteurs. Pour venir compléter une ambiance luxuriante composée essentiellement de feuillages larges comme les bananiers, Colocasias, Tetrapanax et autres palmiers, on pourra implanter les bignones les plus rouges, les Callistemons et les Grevillea, les goyaviers du Brésil en les protégeant, et une multitude de vivaces ou bulbeuses : Cannas, Kniphofias, Hémérocalles et Crocosmias rouges. On insèrera quelques variétés orangées parmi ces plantes de caractère pour encore plus de chaleur. Dans la plupart des jardins, les hibiscus des marais et un Aeonium arboreum pourpre sculptural seront possibles en potée à remiser. L’important étant dans un jardin exotique de type jungle de multiplier les végétaux à large feuillage.
Les scènes japonisantes sont magnifiées par les feuillages incandescents des Acers en automne, mais pas seulement ! De nombreux arbustes emblématiques de ce jardin zen possèdent une floraison rouge éclatante dont les indispensables azalées japonaises et certains rhododendrons. Ils seront les pièces maitresses du printemps, devancés par un cognassier du Japon dans les tons les plus vifs (‘Texas Scarlett’ ou ‘Red Joy’). Intégrez un ou deux Pieris dont le feuillage évolue en sublimes tons rougis, un Fatsia polycarpa, quelques érables du Japon (un vert virant au rouge et un pourpre), et une masse de fougères, farfugiums et autres plantes d’ombre. Quelques floraisons d’un rose très doux ou blanches viendront calmer le feu et combleront souvent les vides aux intersaisons (Magnolia, anémones du Japon, Tricyrtis, Prunus, etc).
Le jardin « design » aux couleurs volontairement réduites, souvent dans des tons neutres et associant le blanc ou la couleur paille des graminées, met en valeur les feuillages verts à bleutés jusqu’au noir, les formes graphiques et structurées. C’est un jardin idéal pour convier le rouge par touches dans un esprit de motif, dans des floraisons et feuillages triés sur le volet, pour apporter suffisamment d’intensité, mais aussi dans un unique accessoire (chaise, banc, pot, structure, statue) qui viendra exacerber la scène résolument moderne. Choisissez des plantes sculpturales ou atypiques : Sumac, Amaranthe, Melianthus major, Phormium pourpre, mêlées à des arbustes en forme boule, des topiaires ou formes verticales (Pittosporum tobira, Hebe comme la blanche Hebe rakaiensis, lonicera nitida, Helianthus salicifolius et prêle ou bambous noirs…) et quelques graminées souples.
Un jardin monochrome rouge est également très cohérent dans un jardin à la française, épris de rouge, de blanc et de vert. On retrouve cette configuration dans de grandes propriétés, châteaux et manoirs lorsque l’on souhaite conserver l’idée d’un jardin formel. Là, les possibilités sont multiples, souvent autour de broderies de buis entourant les floraisons et en composant des figures géométriques, mais aussi au sein des roseraies. Les annuelles rouges, les feuillages pourpre sont privilégiés pour renouveler au maximum les scènes d’une année sur l’autre, l’ensemble étant valorisé par des topiaires et arbustes taillés au cordeau.
Nous le verrons plus bas dans cet article, le jardin anglais et ses mixed-borders est adepte de couleurs chaudes, et le rouge fait partie des indispensables des jardins foisonnant en plein été. On compose dans ce cas avec des harmonies en rouge, où les fleurs rivaliseront d’éclat dans des tonalités jaune orangé. Y auront place aussi, en tant que liant, les feuillages pourpres et dorés de certains arbustes, annuelles et graminées.
On peut envisager un jardin rouge à la campagne, dans la mesure où l’on dilue les floraison rouges rosées et pourpres avec beaucoup de feuillages, de graminées, et de quelques floraisons blanches, neutres. L’impression vive du rouge est alors atténuée, et c’est ce qui convient pour ce jardin d’esprit champêtre. Intégrez les fleurs les plus campagnardes, comme les monardes, mais aussi les pavots rouges, les roses trémières, en intégrant par exemple du Gypsophile, des armoises, des grandes marguerites blanches (Leucanthemum), sans oublier quelques graminées légères comme le frileux, mais sublime Pennisetum setaceum ‘Rubrum’ ou ‘Fireworks‘ et des Miscanthus. Sureau et physocarpus sont de beaux arbustes à implanter pour leur feuillage pourpre à noir et leur floraison gracieuse, blanche ou d’un rose très pâle qui ne jurera aucunement en fin de printemps. Certaines clématites à fleurs simples comme la Clematis ‘Rouge Cardinal’ viendront enjoliver ce jardin tout été, un houblon doré amènera beaucoup de lumière, et une vigne vierge (Partenocissus) clôturera la saison en un embrasement féérique.
→ Voir aussi notre fiche conseil Associer les fleurs rouges ou pourpres
Vouloir à tout prix composer uniquement avec des fleurs ou feuillages rouges est une erreur encore plus prégnante dans le jardin rouge que dans les autres jardins monochromes. Un jardin qui se résumerait à une compilation de floraisons rouges et de feuillages pourpres serait en effet incommodant à l’œil, car l’attraction du rouge sur l’œil éclipse les plantes alentours.
Le rouge doit donc s’envelopper d’une autre couleur indispensable : le vert ! Verts lumineux pour mettre en valeur des rouges foncés ou les pourpres, vert grisés pour des rouges plus rosés. Le vert sous toutes ses nuances, jusqu’au pourpre, mais toujours de façon généreuse.
Le pourpre, souvent rapporté par de somptueux feuillages, est un indispensable au jardin rouge, mais lui aussi fera l’objet d’un dosage maîtrisé : dans des nuances claires, il calme l’ardeur du rouge, mais dans les teintes se rapprochant du noir, il devient ténébreux, et devra alors s’entourer de fleurs rouge orangé ou bicolores.
Le rouge sera tempéré au jardin associé au blanc, paille ou crème qui vient apaiser le feu, ou bien en choisissant au niveau des floraisons des couleurs de rouge proche, un ton en dessus ou en dessous (en dégradé), ou en camaïeu (nuancé de teintes proches comme le rose ou l’orangé). Associez les rouges foncés tirant vers le bordeaux à quelques mauves ou roses pour éclairer l’ensemble.
Pour toutes ces raisons, le rouge reste difficile à manier. On considérera souvent un seul sous-espace du jardin dédié à cette couleur puissante, voire une seule saison (été, automne ou hiver bien souvent). C’est un compromis sage pour les jardiniers les plus hardis.
→ Voir aussi notre article sur la perception des couleurs et l’effet de la luminosité sur le rouge
Certaines plantes ne fleurissent qu’en rouge, et ce sont celles-ci que l’on privilégie dans le jardin rouge. Et puis… il y a toutes les autres fleurs rouges à pourpre que l’on trouve aussi dans d’autres coloris comme les Dahlias pour ne citer qu’eux. Mais le rouge est aussi une couleur recherchée parmi les feuillages et les fruits. Beaucoup de possibilités donc ! Voici quelques-unes des plus belles références pour créer un jardin rouge :
Le rouge est une couleur magique en été et en automne… C’est la couleur phare que les Anglais ont choisie, avec l’orange et le jaune, pour créer une version estivale aux tons chauds de leur légendaire mixed-border, un massif opulent composé de floraisons qui se mettent mutuellement en valeur.
Pour obtenir un effet des plus vibrants sur ce massif saisonnier, sélectionnez un mélange de vivaces dans les tons chauds. Vous pouvez même rajouter quelques floraisons violacées (asters, reine-marguerites…), le résultat n’en est que plus spectaculaire en fin d’été, en prenant soin idéalement d’étaler les floraisons : sur une grande plate-bande, lobelias, dahlias, cannas et alstroemeres rouges, glaïeuls, Crocosmia ‘Lucifer’, monardes ou kniphofia s’en donnent à cœur joie, mêlés à des jaunes pimpants et des oranges solaires : heleniums, corepsis, achillées, solidago. Des Physalis et graminées entretiennent ce spectacle jusqu’aux gelées : Pennisetum, Uncinia rubra, Stipas, Miscanthus. Intégrez quelques feuillages pourpres (Phormium, mais aussi ceux des Dahlias, lobelias et cannas), ou vert tendre et léger comme celui d’Helianthus salicifolius ou de fenouil.
On manque souvent d’audace pour aménager tout un espace extérieur en jardin monochrome rouge, une option, nous l’avons vu, assez radicale au jardin. Mais des zones spécifiques peuvent inviter le rouge en guest star ! C’est typiquement le cas du jardin d’hiver qui s’amuse avec les couleurs les plus chaudes pendant la saison froide. Ce jardin est une belle tendance depuis quelques années. Il mêle des arbustes à belle fructification aux écorces, mais aussi quelques somptueuses floraisons de plein hiver, réveillant ainsi le jardin endormi.
Au cœur de l’hiver, vous pouvez ainsi composer un grand massif arbustif où écorces et bois rougis surgiront du jardin au milieu de vivaces et conifères. On pourra même jouer avec les baies et fruits grenat de quelques arbustes comme le pommier d’ornement ou le houx. Le jardin s’embrase alors littéralement sous l’effet de plantes choisies, qui se succèderont jusqu’aux prémices du printemps.
Voici quelques-uns des plus beaux rouges, pour un winter garden réussi : Cornus alba ‘Sibirica’ aux tiges érigées rouge vif, Dodonea viscosa ‘Purpurea’, Malus ‘Red Obelisk’ aux petites pommes rouge décoratives, Prunus rufa à l’écorce rouge brun ambré, Prunus maackii, Acer palmatum ‘Winter Flame’, Bergenia ‘Bressigham Ruby’ etc. Ils complèteront une palette végétale très douce, composée de bruyères, de bouleaux, de conifères bleutés, etc.
En savoir plus sur le winter garden dans notre fiche conseil !
Certes, les fleurs rouges s’épanouissent beaucoup plus au soleil qu’à l’ombre… mais un petit nombre d’entre elles s’y plaisent. Cela permet dans le cas d’un jardin rouge envisagé sur l’ensemble des espaces de pouvoir exploiter les massifs d’ombre et mi-ombragés. On retrouve surtout à cette exposition une belle variété de feuillages allant du rouge au pourpre. Tout ce petit monde devra s’entourer de quelques inflorescences blanches et légères (comme celles des heuchères par exemple) et de certains feuillages panachés ou vert frais pour alléger l’ensemble et surtout apporter plus de luminosité (fougères, hostas, epimediums, polygonatums, etc.).
Privilégiez les floraisons rouge panachées de blanc ou de crème, et le rouge écarlate, le rouge tendant vers l’orangé, moins froids. Quelques notes rose poudré ou très pâle vont bien s’entendre dans les zones les plus sombres pour éclairer encore la scène.
→ Parmi les belles options d’un jardin d’ombre rouge : les azalées ou rhododendrons écarlates comme le Rhododendron ‘Melville’, certains hortensias dans les plus belles teintes rouges comme l’Hydrangea macrophylla ‘Julisa’, rouge carmin, l’Hydrangea ‘Leuchtfeuer’ ou, moins commun le bicolore ‘Green Shadow’®, les astilbes (que l’on peut marier à une variété rose clair) les ravissantes Primula vialii rouge et mauve, le Loropetalum au feuillage pourpre. Comptez aussi sur les Nandina domestica qui offriront un feuillage rougi en hiver s’ils reçoivent suffisamment de soleil, et des baies rouge vif.
Osez intégrer dans un grand massif à connotation exotique le Tricyrtis hirta ‘Raspberry Mousse’, l’Arisema speciosum, strié de pourpre et de vert acidulé, quelques Roscoea purpurea ‘Rubra’ eux aussi étonnants, et un Caladium blanc nervuré de rouge comme ‘White Queen’.
La vitalité du rouge est à prendre en compte lorsque l’on finalise l’aménagement d’un jardin rouge.
Vu l’importance accordée à cette couleur dans un jardin monochrome, même si le rouge est atténué par le vert et quelques touches blanches, il vaut mieux ne pas trop forcer le trait, notamment au niveau du mobilier. Ainsi, un salon de jardin, volumineux, sera plutôt choisi dans des teintes neutres et sourdes (gris anthracite, blanc, crème) ou bien dans des matériaux naturels (osier, bois). Les formes peuvent être droites, au look design ou bien à l’inverse rondes, selon qu’on crée un jardin contemporain ou un jardin anglais.
Mais on peut envisager d’insérer, même dans un petit jardin, un banc rouge ou deux petites chaises comme un rappel à la palette végétale. Les chaises chiliennes en tissus « bayadère », rayées de rouge et d’autres couleurs, sont une belle alternative pour ramener subtilement le rouge sans en faire trop dans un jardin de campagne par exemple.
Les potées et conteneurs sur la terrasse ou dans le jardin peuvent aussi capter le regard sur un bel objet type poterie d’Albi, connue pour ses beaux rouges vernissés. Mais là encore, restez parcimonieux : mieux vaut un seul objet original que plusieurs disséminés dans le jardin rouge, il y perdrait en finesse. La terre cuite mâte et brute procure quant à elle un mariage subtil avec le rouge (pots en terracotta, pavés), et se fond dans le vert ambiant. Tous les matériaux synthétiques (résine, fibre de verre aspect béton…) aux coloris foncés ou très clairs seront parfaits dans une ambiance moderne.
Enfin, dans une région comme le Pays basque ou la Bretagne où le rouge sang de bœuf fait partie du paysage et de l’architecture (portes, volets, portails), restez là encore dans le ton, mais en ne surchargeant pas avec des accessoires.
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