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Les plantes grimpantes courant sur les troncs d’arbre ont un charme fou, et habillent ces supports boisés de leurs lianes gracieuses souvent très vigoureuses. L’arbre, qu’il soit bien vivant, dégarni à sa base ou mort offre alors un support vertical par son tronc, et horizontal par sa ramure. Vous pouvez ainsi en profiter pour égayer les mois d’hiver d’un arbre caduc par une grimpante persistante, et à l’inverse, agrémenter de floraisons estivales un arbre feuillu présentant moins d’attrait aux beaux jours. Les plantes grimpantes possèdent des systèmes d’accroche assez différents, vrilles, crampons, ventouses, qu’il faudra prendre en compte dans votre choix avant d’en planter une, ainsi que le système racinaire qui se devra être le moins invasif possible. Leur envergure relativement maitrisée est également un élément primordial, tant dans la largeur que la hauteur, à adapter selon le volume de l’arbre.
On pense tout de suite à des rosiers lianes ou à certaines plantes annuelles, extrêmement volubiles. Il y en a beaucoup d’autres ! Voici quelques idées à glaner pour faire de vos arbres des sujets ornementaux à plus d’un titre.
Les rosiers n’ont à proprement parler pas de système d’attache comme les autres grimpantes de cette sélection. Ils possèdent néanmoins un tel charme quand ils s’enroulent autour de troncs d’arbre qu’il m’était impossible de ne pas en mentionner au moins un ! Il faudra aider un peu un rosier grimpant en plaçant des arcs métalliques autour du tronc pour le guider, leurs rameaux épineux assez flexibles faisant le reste une fois les branches atteintes.
Le rosier liane filipes ‘Kiftsgate’ possède toutes les qualités requises pour s’établir durablement au pied d’un arbre dont la couronne est haute ou d’un très bel arbre au tronc large : ses dimensions -de 8m de haut et 4,50 m de large- lui donnent une extraordinaire ampleur pour conquérir le branchage; la blancheur de ses ravissantes fleurs aux allures d’églantier apporte un réel éclat sous le feuillage, et sa floraison estivale a le charme des rosiers botaniques. Il est de plus parfumé : vous pourrez profiter tout l’été de l’ombrage de l’arbre et de l’exquise fragrance de ses roses !
Voici un chèvrefeuille particulièrement intéressant dans cette sélection : décoratif à l’année par son feuillage persistant, Lonicera similis var delavayi possède une floraison jaune très parfumée sur une longue période, entre juin et juillet, parfois jusqu’en septembre. Rustique, supportant à la fois le soleil, et la mi-ombre, on pourra l’installer sous une frondaison dense ou plus légère, ceci multipliant le choix d’arbre choisi comme support. Les fleurs tubulaires jaunes permettront en outre d’amener beaucoup de lumière sous un arbre persistant plus touffu.
S’accrochant facilement grâce à ses tiges volubiles, le chèvrefeuille nécessite une petite aide au départ. Sur le tronc, vous pourrez le conduire à ses début en installant un treillage en fer.
De nombreuses lianes grimpantes annuelles font très bon ménage plantées en pied d’arbre : elles ne vivent que durant la belle saison, mais quel panache pour ces stars qui n’ont pas peur de partir vaillamment à l’assaut de supports verticaux.
La Cobée ou Cobeae scandens, d’origine mexicaine, fait partie de mon trio de tête dans les plantes annuelles : sa longue floraison, de juillet à octobre, sous la forme de cloches d’abord vertes puis blanches et enfin violettes est impressionnante (les fleurs font entre 7 et 8 cm). De croissance très rapide, elle aura vite fait de végétaliser un tronc. Vous la sèmerez au printemps, en comptant 2 pieds par arbre. Ayant besoin de beaucoup de soleil et de chaleur pour se couvrir de fleurs, il conviendra de l’installer de préférence sous des arbres à port plus ou moins fastigié, produisant moins d’ombre. Elle a besoin d’un sol frais mais drainé. La Cobée s’accroche grâce à ses vrilles qu’il faudra tuteurer légèrement au départ. Une écorce rugueuse suffira à l’installer progressivement.
D’autres annuelles envisageables à semer également : Ipomée, pois de senteur.
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Que planter sous un arbre ?Les Clématites sont des lianes de premier choix pour venir enrouler leurs tiges, ou plus précisément leur pétiole sous forme de petite vrille, autour d’un support.
La clématite tangutica ‘Tibetan Mix’ est une très belle variété de clématite grimpant à près de 4 m de haut, et se déployant sur 1m de large, parfaite pour investir un tronc d’arbre, et déployer ses charmes à l’horizontal sur les branches. Avec ses fleurs en clochettes jaune pâle à anthères pourprées, cette variété horticole est vraiment ravissante et romantique. Son feuillage caduc est d’un très beau vert pâle. Cette belle grimpante se plante dans les régions de climat doux car elle reste sensible au gel. L’adage bien connu avec la clématite, « le pied à l’ombre, la tête au soleil’, serait-il inversé dans cette configuration ? Vous l’installerez sous des arbres à frondaison légère, planterez à son pied un petit arbuste lui procurant de l’ombre, ou installerez le pied côté ombre du tronc.
Vous avez peut-être admiré lors de vos promenades dans de grands jardins ou de parcs des glycines qui s’affichent fièrement dégoulinantes de fleurs sous les arcades d’un arbre au printemps. C’est un spectacle d’une rare beauté ! Les glycines sont pourtant d’une extrême vigueur qui leur demande un support solide très adapté et une vigilance constante sur la moindre déformation du support.
En choisissant une Wisteria venusta, beaucoup moins « étrangleuse » que les glycines chinoises et japonaises, vous pourrez obtenir un résultat féérique en pied d’arbre, sans craindre pour la vie de ce dernier. La Wisteria venusta ‘Rosea’ est une superbe glycine, aux fleurs rose tendre, un coloris un peu moins répandu, qui apporte énormément de douceur et de romantisme au jardin. Les grappes de fleurs sont pendantes, de 20cm de long environ, et pourront courir effrontément, animer les longs rameaux d’un arbre caduc.
Comme pour de nombreux autres exemples de cette sélection, la glycine aura besoin d’une aide à ses débuts pour l’enrouler autour du tronc, puis elle se débrouillera très bien toute seule à l’aide de ses tiges volubiles à souhait !
Un hortensia grimpant persistant est une option tout à fait intéressante pour faire pousser un végétal sur un arbre caduc, en situation ombragée, ou bien sur un tronc mort qui sert de totem.
L’Hydrangea seemanii est un très bel arbuste grimpant capable de recouvrir un tronc et de verdir un arbre dégarni par exemple. Plus intéressant pour cet usage que l’Hydrangea petiolaris, car de port plus érigé, il offre un beau feuillage vert franc qui reste donc en place toute l’année. Complètement rustique, vous pourrez l’installer vraiment partout, à condition de lui procurer un sol frais à humide. Sa floraison est superbe, teintée de crème, et légèrement parfumée. De croissance lente les deux premières années, il poussera ensuite rapidement.
Les racines adventives des Hydrangeas grimpants agissent comme des crampons qui vont réussir à se fixer de façon très autonome au tronc de l’arbre, sans aucune autre aide (tout comme le ferait un lierre qui a le même mode de fixation).
L’Akebia quinata, ou Akébie à 5 feuilles, est une merveilleuse plante grimpante, encore relativement peu utilisée comme liane d’ornement. Elle est pourtant très intéressante de par la légèreté de son feuillage vert clair à 5 foliotes ravissantes, semi-persistant en climat doux, et son étonnante floraison printanière souvent bicolore rose lilas et pourpre. Si elle exige d’être palissée sur un support, elle pourra venir s’installer sur une structure entourant l’arbre, en de nombreuses expositions : elle déploiera alors ses longues lianes, grimpant rapidement jusqu’à 8m de hauteur sur 2m de largeur. Que cela ne vous inquiète pas, une fois installée elle ne demandera pas d’entretien, surtout pas de taille qu’elle redoute. Un seul pied garnira allègrement 8 à 10m2, c’est dire si elle est vigoureuse ! Si l’on ajoute qu’elle est complètement rustique, vous comprendrez que c’est la belle asiatique à ne pas oublier dans vos futurs projets d’habillage d’arbre.
Une vigne vierge grimpant dans un arbre, vous n’y pensez pas ! Détrompez-vous… à condition d’avoir un grand arbre structurel dans votre jardin capable d’héberger cette géante grimpante, l’idée de prime abord saugrenue, devient un spectacle féérique, notamment en automne, quand elle se pare de ses couleurs chaudes, virant au rouge flamboyant. Les vignes vierges ou Partenocissus se fixent au moyen de leurs feuilles qui sont autant de petites ventouses. Elles arrivent donc aisément à se fixer sur le support rugueux que constitue un tronc d’arbre.
Partenocissus quiquefolia et ses belles feuilles à cinq folioles dentées, et Partenocissus triscupidata aux grandes feuilles trilobées font merveille à l’assaut d’un arbre, produisant un rideau vraiment spectaculaire au cœur de l’automne (de 8 m en tous sens) ! Elles ont l’avantage d’accepter toute exposition.
vanuxem, le 10 Mars 2021
Bonjour
Oui belle idée de planter au pied ds arbres
Mais c’ Plein de racines
Vs faites comment ?
Réponse de Gwenaëlle, le 10 Mars 2021
Bonjour, il faut bien sûr faire très attention à la plantation de ne pas abimer les racines bien repérables de l'arbre. On peut avoir un revers, mais vous arriverez à trouver un espace entre deux racines pour planter la plupart des espèces citées dans cet article. Une annuelle ne pose évidemment aucun soucis. Mis à part la glycine et vigne vierge qui nécessiteront des arbres imposants, aux fortes racines, les autres plantes s'adaptent et plantées jeunes, ne prennent pas de place en trou de plantation. Leurs racines explorent ensuite le sol toutes seules.
Marianne, le 10 Mars 2021
Article très intéressant qui ouvre de belles perspectives ! Mais l’arbre ne souffre vraiment pas de ces « envahisseurs » ? J’ai actuellement un pied de fleurs de la passion qui a poussé spontanément au pied de mon arbre de Judée. Cette liane a poussé l’été dernier jusqu’au bout d’une branche et je me demandais si je ne devais pas la couper... Puis-je vraiment laisser faire ? Merci !
Réponse de Gwenaëlle, le 11 Mars 2021
Votre pied de Passiflore qui a poussé spontanément (quelle chance !) prouve que non ! Votre Cercis ne devrait pas du tout être gêné, et votre grimpante va y pousser toute seule. C'est très personnel finalement, certaines personnes n'aiment pas voir un arbre 'envahi' mais dans le cas de plantes choisies, et si belles, c'est différent. Et dans un contexte champêtre ou campagnard, votre Cercis défleuri en été sera réhaussé. Mais la Passiflore demande beaucoup de soleil !
Alain Lacaze, le 12 Mars 2021
Bonjour,
Merci pour ces beaux articles.
Deux questions si vous permettez?
1/ Nous souhaitons égayer un cytise vigoureux très élancé en triangle étroit, qui devait avoir 2 flaraisons(jaune+ rose) et qui finalement fleurit seulement vieux rose!
Nous pensons au Trachelospermum Winter Ruby, pour le parfum, le feuillage pourpre en hiver, le blanc en contraste au rose éteint... Qu'en pensez-vous? Va t-il grimper en s'enroulant autour du bois comme une glycine? Quand le cytise mourra et tombera, il va s'affaler ou bien tenir seul?
2/ Au pied d'un superbe cerisier rose d'une quarantaine d'années fut plantée une glycine blanche, dont la base approche désormais les 30cm de diamètre. Le spectacle est total car la grimpante est parvenue jusqu'en haut de l'arbre en lançant des "cables d'acier", et les grappes pendantes prolongent la floraison débutant par les pompons roses. J'ai juste une interrogation pour l'avenir: il y a pas mal de "sarments" souples de glycine qui cherchent une continuité de support tout en haut, vainement... Savez-vous si la conquérante va comprendre qu'il vaudrait mieux s'arrêter de pousser maintenant?! Car le contraire m'inquièterait... Le cerisier peut-il être serein ou pas?
Mes sincères remerciements.
Réponse de Gwenaëlle, le 26 Mars 2021
Bonjour,
c'est une bonne idée, les Trachelospermums ne craignant pas un peu d'ombrage que leur procurera votre Cytise, et la floraison blanche de 'Winter Ruby' s'associera bien au rose éteint dont vous parlez. Par contre les Trachelospermum ne s'accrochent pas tout seul, surtout au début, il faudra le guider, avec les branches de l'arbre notamment.
Pour votre glycine, sans accroche possible en haut du cerisier, elle ne devrait pas continuer à élancer ses sarments, qui font finir par s'enrouler sur eux-mêmes, mais attention si vous avez un autre arbre à côté dans ces hauteurs, elle pourra aller jusqu'à le rejoindre de ses assauts vigoureux. Regardez bien l'état de santé de votre cerisier, s'il semble sain et vous dites qu'il est superbe, votre glycine (une Venusta a priori) ne doit pas être si étrangleuse que cela.
Alain Lacaze, le 28 Mars 2021
Un grand merci pour votre sympathique réponse attentionnée.
Renee, le 10 Septembre 2021
Pas un commenaire mais une quesion.
Puis-je planer un chevre-feuille au pied d'un arbre maure d'environ 75 pieds ?
Merci.
Réponse de Virginie D., le 15 Octobre 2021
Bonjour,
C'est quoi un arbre maure ?
Annie mabriez, le 22 Mai 2023
Bonjour. Puis je planter une wisteria floribunda jissai au pied d’un bouleau d’environ 15 m , s’il vous plaît ? Y a-t-il risqué d’étranglement ? Merci
Réponse de Ingrid, le 23 Mai 2023
Bonjour. Bien que ce soit techniquement possible de faire grimper une glycine sur un bouleau de cette taille, il serait probablement préférable de choisir une structure plus appropriée pour soutenir la plante. Les tiges de la glycine peuvent s'enrouler autour du tronc et des branches de l'arbre, limitant ainsi leur capacité à se développer correctement. À long terme, cela peut causer des dommages structurels à l'arbre à cause de son poids et briser les branches du Bouleau. De plus, les feuilles de la glycine peuvent également bloquer la lumière du soleil, ce qui empêche les feuilles de l'arbre d'effectuer la photosynthèse efficacement.
eric, le 18 Octobre 2023
Merci Gwenaelle pour cette jolie idee. Je vis en Asie et le feuillage clairseme de ma cloture de ficus peine a masquer la villa voisine si bien que l'idee m'est venue de planter entre chaque ficus un bougainvillier. Quelles sont mes chances de reussite svp?
Réponse de Ingrid, le 23 Octobre 2023
Bonjour.
Difficile de vous répondre car nous ne connaissons pas bien les différents types de climat en Asie. Cependant, l'idée de marier bougainvilliers et ficus pour densifier votre clôture est séduisante, surtout dans un climat chaud comme en Asie. Toutefois, quelques précautions sont à prendre. Pour commencer, vérifiez les besoins du bougainvillier sur la fiche de la plante (soleil, chaleur, humidité, type de sol, etc) afin de s'assurer qu'elle peut vivre sous ce climat. Assurez-vous d'abord que les deux plantes auront assez de place pour s'épanouir. Les bougainvilliers adorent le soleil, donc veillez à ce qu'ils ne soient pas à l'ombre des ficus. Également, ajustez l'arrosage en fonction des besoins spécifiques de chaque plante.