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Accueillir des poules dans votre jardin… pourquoi pas ? Certaines communautés de communes vous y incitent d’ailleurs pour alléger les poubelles (rappelons au passage que le tri des biodéchets sera obligatoire pour tous fin 2023). Pourtant l’adoption de poules demande un minimum de réflexion. Au-delà du ramassage des œufs, toujours enthousiasmant, les poules demandent des soins et engendrent des contraintes liées à l’hygiène, mais aussi des frais dont il faut être parfaitement conscient avant de se lancer dans l’achat ou la construction d’un poulailler. Faisons le tour des erreurs à ne pas commettre quand on adopte des poules.
Certes, vous n’avez aucune obligation quant au voisinage et êtes libre d’accueillir des poules, voire un coq, dans votre propriété. Y compris en milieu urbain. Mais il est tout de même honnête de prévenir vos voisins de l’arrivée des gallinacées. Vous testerez ainsi leur réaction. D’autant qu’en cas de vacances, ces mêmes voisins pourraient être chargés de la fermeture et de l’ouverture du poulailler. Contre quelques œufs frais évidemment !
De même, avant de vous lancer dans la construction du poulailler, il est recommandé de consulter la mairie de votre commune ou le règlement du lotissement où vous habitez. Certains l’interdisent et d’autres émettent des restrictions. Je vous explique d’ailleurs ce qu’exige la loi en matière de poulailler.
La première raison d’élever des poules est bien évidemment l’envie de manger des œufs frais tout en vous permettant de réduire vos déchets organiques de table. Pour autant une poule n’est pas une poubelle !
Si vous voulez des poules pondeuses reconnues pour leur capacité de ponte, portez votre choix sur des races comme la Poule rousse ou fermière, la Sussex, la Harco, la Vorwerk, la poule de Gournay, la Coucou de Rennes et la Marans (qui pond des œufs chocolat). N’oubliez pas aussi les poules locales, issues de votre région donc adaptées aux conditions climatiques, comme la Cou nu du Forez, la Gatinaise ou la Géline de Touraine.
Si vous souhaitez faire couver vos poules et donc accueillir des poussins, dans un premier temps, il vous faut un coq. Ensuite, choisissez des races de poules réputées pour être de bonnes couveuses comme la Sussex, la Wyandotte ou l’Orpington. Si vous préférez l’esthétique, portez votre dévolu sur la poule soie (en l’occurrence une excellente mère !) ou la poule Padoue. Ou l’Araucan pour ses œufs verts !
Qu’il soit en bois, en plastique ou en dur, un poulailler garantit le confort, le bien-être et la sécurité des poules. Il est bien entendu que le poulailler désigne uniquement l’endroit où elles pondent et dorment. Les spécialistes ont tendance à préconiser 0.5 m² par poule, donc un poulailler de 2 m² est largement suffisant pour 3 à 4 poules. Dans un poulailler plus petit, vos poulettes ne seraient pas à l’aise, ce qui pourrait entraîner du stress, cause de piquage ou d’arrêt de ponte.
Pour autant, il vaut mieux prévoir plus grand dès le début. Pourquoi ? Parce que les poules sont des animaux très attachants et il n’est pas rare d’augmenter sa basse-cour par l’accueil de nouvelles poules.
De même, au-delà de sa taille, le poulailler doit être suffisamment fonctionnel pour être nettoyé facilement. Il doit être équipé de pondoirs et d’un perchoir (quoique mes poules n’aient jamais voulu se percher, préférant la bonne litière de paille pour dormir !). Et d’une porte ou trappe qui se ferme aisément et hermétiquement.
Sachez aussi qu’en matière de nettoyage et de longévité, rien ne vaut un poulailler en dur, ou en plastique. Les poulaillers en bois favorisent l’apparition des poux rouges.
Là encore, c’est une erreur fréquente que les éleveurs de poules débutants commettent. Une poule a besoin de se dégourdir les pattes et de picorer. Il lui faut donc un enclos ou un parcours enherbé où elle pourra vivre sa vie, gratter le sol à la recherche de quelques insectes et se reposer. Comptez 5 à 10 m² par poule pour pourvoir à ses besoins.
Cet enclos devra être parfaitement sécurisé et vous pourrez y placer, à l’intérieur, un abri pour se protéger de la pluie et se mettre à l’ombre, équipé d’un perchoir. Un bac à poussière, à sable ou à cendre, peut être ajouté pour prendre des « bains » qui lui permettent de se débarrasser des vermines et parasites cachés dans le plumage.
N’hésitez pas, de temps en temps, à condamner une partie de votre enclos pour laisser l’herbe pousser. En effet, là où les poules passent, tout brin d’herbe trépasse !
N’oubliez pas d’organiser, dans leur enclos, un espace abrité pour installer les mangeoires et l’abreuvoir.
Élever des poules ne se limite pas à ramasser les œufs. Il faut aussi prendre soin de ses poules et la bonne hygiène du poulailler est primordiale. Un poulailler propre est un gage de bien-être pour vos poules, mais surtout de bonne santé. En effet, c’est souvent dans un poulailler souillé et mal entretenu que se développent les parasites souvent fatals pour les poules.
Ainsi, prenez le temps d’enlever les fientes tous les 2 à 3 jours minimum, au mieux tous les jours. Profitez-en pour secouer la litière. Une fois par semaine, la litière souillée sera retirée et remplacée par une propre à laquelle pourra être ajoutée un peu de terre de diatomée. Profitez-en pour nettoyer les mangeoires, les abreuvoirs et le perchoir, au savon noir liquide, au vinaigre blanc ou au bicarbonate de soude.
Une à deux fois par an, le poulailler sera lessivé du sol au plafond.
Découvrez comment utiliser les fientes de poules au jardin
Une attaque de renard ou de fouine, les principaux prédateurs des poules, ou même d’un rapace, ça n’arrive pas qu’aux autres. Que vous soyez à la campagne ou en milieu urbain, les prédateurs sont partout. Il est donc primordial de veiller à la sécurité de vos poules, en particulier la nuit, moment propice pour les attaques.
Hors de question de laisser vos poules dormir dehors, même par une belle nuit d’été étoilée ! Chaque soir, vos poules rejoignent naturellement leur poulailler et il faudra les y enfermer jusqu’au lendemain matin. C’est une contrainte, mais c’est incontournable pour la sécurité de vos poulettes. Si vous êtes adepte des grasses matinées ou des sorties nocturnes, la meilleure solution est d’installer une porte automatique qui se ferme et s’ouvre aux heures programmées par vos soins.
Prenez aussi la précaution de régulièrement inspecter votre poulailler où un trou, aussi petit soit-il, peut laisser passer une fouine.
L’enclos doit également être parfaitement sécurisé. Vous devrez enterrer le grillage sur au moins 30 cm de profondeur ou poser des planches à la verticale ou à l’horizontale pour éviter l’intrusion d’un renard. La pose d’un filet ou d’un parc à poules est par ailleurs recommandée contre les rapaces.
Retrouvez tous mes conseils détaillés pour lutter contre les prédateurs des poules.
Une poule ne se nourrit pas uniquement de déchets de table ou d’épluchures. Pour qu’elle ponde correctement et qu’elle soit en bonne santé, il lui faut une alimentation variée, équilibrée et riche en vitamines, minéraux et oligo-éléments. Comme nous en somme !
Pour rappel, la poule est omnivore donc elle met à son menu des aliments d’origine végétale comme les graines, l’herbe, les céréales, mais aussi des aliments d’origine animale, source de protéines, comme les insectes, les escargots ou les vers de terre.
Les céréales se trouvent facilement dans les jardineries ou magasins spécialisés, ou mieux encore chez un agriculteur proche. Préférez les mélanges de céréales qui contiennent du blé, de l’orge, du maïs, du soja, du colza, des graines de lin, parfois de pois concassés.
→ Lire aussi : quelle alimentation pour les poules pondeuses ?
Pour satisfaire leur gourmandise ou compenser un parc trop pauvre en vers de terre, n’hésitez pas à leur donner des insectes séchés. C’est un apport de protéines non négligeable. Quant aux coquilles d’huîtres, elles sont indispensables pour l’apport de calcium.
Si vous avez le temps, surtout lorsque le froid sévit, préparez-leur des pâtées ou soupes épaisses, servies tièdes, composées de pâtes, de riz, de lentilles ou de pois chiches mélangées à des épluchures de légumes cuites. Bien sûr, les restes de table peuvent être donnés, mais avec parcimonie. Et pas n’importe quoi ! Certains aliments leur sont interdits à cause de leur toxicité ou leur trop grande concentration en sel ou en sucre.
Enfin, une poule boit beaucoup donc elle doit toujours avoir de l’eau à disposition.
C’est une évidence, mais il est bon de le rappeler, surtout si vous vous absentez sur une période longue. Les œufs doivent être ramassés tous les jours, d’abord pour empêcher la casse (qui pourrait inciter les poules à manger leurs propres œufs puisqu’elles y trouvent une bonne quantité de matières grasses et de calcium), ensuite pour éviter d’attirer les amateurs que sont les corvidés (pies, corneilles et corbeaux) ou les rats.
Donc, si vous prévoyez des vacances, demandez à un voisin de récupérer les œufs qu’il sera heureux de manger.
En adoptant des poules, vous faites des économies sur l’achat d’œufs. En sachant qu’elles ne pondent pas 365 jours sur 365… La ponte peut en effet s’interrompre par grand froid, avec la chaleur estivale ou en période de mue.
Pour autant, adopter des poules engendre aussi des frais. Il faudra prévoir le coût du poulailler que vous l’achetiez ou le fabriquiez, mais aussi leur nourriture et la paille. Sans oublier les potentiels traitements pour lutter contre certains parasites ou maladies.
Légitimement, vous avez envie d’offrir un peu de liberté à vos poules. Mais attention, ce sont de véritables destructrices sur pattes. Si vous tenez à vos massifs bien paillés ou à votre potager fraîchement planté de jeunes légumes, ne lâchez pas vos poules.
En revanche, si vous cultivez le côté sauvage de votre jardin d’agrément, ne vous privez pas.
Pendant la période hivernale, quand votre potager est vide, laissez-y vagabonder vos poules. Elles vont non seulement vous débarrasser des adventices, mais aussi des insectes nuisibles et larves qui y auraient trouvé refuge, tout en aérant la terre de par leur propension à gratter.
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