Pays de livraison et langue
Votre lieu de résidence semble être:
Votre lieu de résidence est:
Afin de profiter de la meilleure expérience sur notre site, vous pouvez changer:
Le pays de livraison:
Nous ne livrons que les articles des catégories graines et bulbes dans votre pays. Si vous ajoutez d'autres articles à votre panier, ceux-ci ne pourront pas être expédiés.
La langue:
Mon compte
Bonjour
Mes listes de favoris
Plantfit
Mon panier
Connexion / Inscription
Déjà client(e) ?
Pas encore client(e) ?
Créez votre compte afin de pouvoir suivre votre commande, accéder à notre service clients et, si vous le souhaitez, profiter de nos offres à venir.
Sommaire
Appelées à tort « araignée rouge », ce petit acarien de nos jardins est un ravageur moins célèbre que le puceron ou la limace. Pourtant, capables de développer des colonies de plusieurs centaines d’individus, ces petits suceurs de sèves peuvent venir à bout d’une plante en quelques dizaines de jours ! Découvrez comment identifier ce nuisible ainsi que les moyens de luttes pour contrer ces bestioles bien trop gourmandes.
D’à peine 1 mm à l’âge adulte, ils sont assez difficiles à repérer à l’œil nu sur une plante. C’est bien souvent à l’arrivée des premiers dégâts sur la plante que nous remarquerons sa présence. Ce minuscule acarien peut être de différentes couleurs (rouge, jaune ou vert) selon les plantes parasitées. Il adore les conditions sèches et chaudes, ainsi il s’attaque aux plantes de balcons, d’intérieurs et de la serre préférentiellement.
Dès que les conditions sont très favorables aux araignées rouges (température de 30°C), une seule femelle peut pondre une centaine d’œufs qui atteindront le stade adulte en à peine une semaine. Vous imaginez donc facilement la croissance exponentielle que peut prendre une colonie de ces bestioles durant l’été. L’avenir s’annonce d’ailleurs plutôt radieux pour elle grâce aux étés chauds et secs que le changement climatique nous concoctera à l’avenir !
Heureusement, celles-ci ont du mal (du fait de leur taille) à se déplacer d’une plante à l’autre, ce qui évite beaucoup d’ennuis supplémentaires. Il faudra néanmoins prendre garde à ne pas les propager via vos vêtements ou vos outils de jardins.
Les araignées rouges sont des acariens qui peuvent s’attaquer à des centaines de plantes différentes. Elles sont très généralistes dans leurs attaques. Citons parmi les victimes préférées au jardin :
Elles s’attaqueront de préférences aux feuilles ou aiguilles tendres qui sont plus faciles à percer avec leur rostre (pièce buccale).
Un autre facteur facilitant son apparition est l’excès d’azote dans le sol. Cela va rendre vos plantes plus « succulentes » et fragiles. Les acariens percent alors plus facilement l’épiderme d’un végétal qui aura tendance à pousser trop rapidement à cause des excès d’engrais.
Un des symptômes les plus faciles à reconnaître est la présence de soies sur vos plantes. Ces soies sont d’ailleurs à l’origine du nom du parasite. Lorsque qu’une colonie commence à prendre de l’ampleur, elles donnent une impression de toile d’araignée. Si vous vaporisez de l’eau sur vos plants, elles ressortiront encore plus facilement.
Les feuilles vont ensuite se consteller de tâches blanches ou jaunâtres et finiront par tomber complétement desséchées. Elles peuvent aussi avoir un aspect grisâtre. En cas de pullulation périodique, la plante peut succomber rapidement ne pouvant plus effectuer sa photosynthèse correctement.
Lire aussi
Puceron : identification et traitementLe conseil de François : Il existe des insecticides chimiques prévus pour les acariens mais nous vous les déconseillons car ils sont nocifs pour votre santé et tuent tous les autres insectes en contact avec le produit. Parmi ceux-ci il y aura à coup sûr des auxiliaires qui vous auraient été bien utiles pour lutter contre ce même parasite ! De plus, les acariens deviendront au fil du temps résistants à la molécule chimique utilisée, année après année. Le produit perdra son efficacité quoi qu’il arrive.
laurence lanze, le 25 Septembre 2021
Cet acarien est devenu une véritable plaie au potager dans le sud-est de la France, au point que ça fait 2 ans que mes récoltes de tomates sont fortement compromises. J'ai essayé le savon noir, l'ail, mouiller les feuilles, mais la pullulation devient incontrôlable au bout d'un moment (T° trop hautes >35 pendant au moins 2 mois + zéro précipitation). Mes voisins sont touchés de la même façon. J'ai l'impression d'arriver à mieux lutter avec des plants que je laisse courir au sol. Je vais généraliser cette méthode l'an prochain et tenter le physolulus (ou un truc comme ça) mais j'ai peur que nos températures soient trop hautes. Un conseil supplémentaire?
perez, le 27 Janvier 2022
Bonjour , pour le traitement d'huile essentiel de romarin , Huile de Colza , savon noir ,au bout de combien de jour faut-il renouveler la pulvérisation ?Ou bien faut-il pulvériser qu'une seule fois le traitement?
C'est pour un skimmia "rubella" du japon.
Merci d'avance
Réponse de Ingrid, le 31 Janvier 2022
Pour éviter que les œufs éclore, on applique les pulvérisations tous les 3 jours durant une quinzaine de jours