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Le laurier tin est un arbuste implanté depuis des générations dans de nombreux jardins, bien utile pour son aspect persistant et sa floraison hivernale, blanche et lumineuse. Jugé parfois démodé, il n’en reste pas moins une valeur sûre pour sa facilité d’implantation en de nombreuses expositions et types de sols, et sa robustesse. Sous son air de ne pas y toucher, le Viburnum tinus peut s’intégrer à de nombreuses scènes au jardin, que ce soit avec l’espèce type au feuillage sombre, ou avec les nombreuses variétés ornementales, aux fleurs plus rosées ou aux feuilles panachées.
Nous vous proposons plusieurs associations avec le laurier tin, qu’il soit déjà en place au jardin, ou que vous souhaitiez l’installer dans un massif arbustif, une haie ou en composition sur la terrasse.
Le feuillage sombre et persistant du laurier tin apporte une toile de fond appréciable lors de la création de massifs d’hiver, où l’on joue avec les couleurs. On pourra l’employer comme on le ferait avec un conifère pour donner la juste matière au massif, et faire valoir d’autres plantes plus architecturales ou colorées. Les végétaux placés devant, choisis pour leur écorce colorée ou leur douce floraison ressortiront particulièrement bien.
Un ou deux Viburnum tinus type seront placés en fond de massif, idéalement taillés en forme ronde ou oblongue, avec par exemple un Thuya occidentalis, et un Euonymous fortunei ‘Emerald Gaiety’ plus bas, au centre du massif. Ces arbustes persistants se complètent bien dans leurs formes et feuillages distincts, vert foncé pour le laurier tin, vert clair pour le Thuya et panaché de crème pour le fusain. Plusieurs beautés hivernales rythmeront l’ensemble de leur légèreté et coloris : quelques Cornus alba pour un embrasement au cœur de l’hiver (‘Sibirica’ ou ‘Winter Flame’ par exemple), d’autres bois d’un blanc immaculé comme le Rubus cockburnianus, et pourquoi pas un Miscanthus sinensis pour la grâce de ses épis parcheminés.
Une strate plus basse, composée d’Ophiopogon planiscapus ‘Nigrescens’, de Perce neige, et de Bergenias, ainsi que quelques bruyères d’hiver (Erica carnea et x darleyensis), seront du plus bel effet en même temps qu’ils serviront de couvre-sol. Enfin, une autre viorne, celle-ci délicieusement parfumée, comme le Viburnum bodnantense ‘Dawn’ se couvrant de petites fleurs roses courant janvier ou février, apportera la délicatesse à ce massif au cœur de l’hiver.
S’adaptant très bien à des expositions très ensoleillées et supportant bien la sécheresse, le laurier tin est un candidat idéal pour composer quelques structures pérennes d’un jardin méditerranéen. Pour cette utilisation, il convient de le tailler afin de lui donner une belle forme boule par exemple, ou le façonner en bordures semi-basse.
Il va s’intégrer merveilleusement dans un jardin provençal structuré où l’harmonie des formes, érigées, boules ou en cône, apporteront le volume indispensable, la beauté de la flore locale les bases colorées et parfumées, et la persistance de nombreux arbres et arbustes un atout supplémentaire pour animer le jardin à l’année.
Pour ce jardin structuré méridional, partez sur des valeurs sûres, intemporelles et très efficaces, et une palette végétale assez réduite pour mieux la mettre en valeur : lavandes en nombre, des cyprès de Provence, un olivier pour sa silhouette remarquable, des romarins rampants et buissonnants, des Helichrysum orientale ou Helichrysum italicum pour leur feuillage grisé et belle floraison jaune. Quelques restanques pourront s’insérer çà et là dans le cas d’un jardin de taille moyenne ou grande.
Très à son aise dans les haies du jardin, qu’elles soient séparatives ou de délimitation, le laurier tin est un arbuste qui s’associe fort bien à d’autres arbustes fleuris, lui-même devançant généralement ses compagnons de massif, avec sa longue floraison de janvier à avril, voire dès le mois de décembre. Pour une implantation en haie libre, facile d’entretien, de nombreux cultivars de Laurier tin sont envisageables comme un Viburnum tinus ‘Purpureum’ au feuillage débourrant pourpre au printemps, ou bien l’espèce type, adaptable à toutes situations, ou encore la variété ‘Lisarose’ aux fleurs particulièrement rosées.
L’idéal est d’alterner arbustes persistants et caducs, et d’étaler les périodes de floraison : Weigelia, Syringa, et Abelia grandiflora ou Abelia chinensis créent une belle association conjuguant des teintes de fleurs douces, printanières, se poursuivant longtemps en automne avec l’Abelia. Pour la strate persistante, en haie haute, comptez sur un Prunus lusitanica ‘Angustifolia’ aux belles feuilles vernissées, et un Eleagnus ebbingei aux reflets argentés. Un Abeliophyllum distichum, cousin blanc du forsythia, peut aussi intégrer une haie qui restera un peu plus basse, lui, fleurissant conjointement en hiver. Un Ceanothe ou Laurier rose persistants sauront amener de la matière et de la couleur en région douce, et un Osmanthus fragrans aurantiacus amènera en plus une note orangée et parfumée intéressante jusque tard en saison.
Le laurier tin a cette qualité polyvalente de pouvoir investir des types de jardins radicalement différents. Il peut parfaitement s’intégrer dans un jardin formel, de conception classique, dit jardin à la française : il s’agit d’un jardin où les parterres sont organisés de façon très dessinée, ordonnés en rectangles bordés de bordures basses (souvent le buis), avec des allées plutôt étroites, linéaires, ce qui peut aussi être le cas dans un jardin de curé ou dans une roseraie par exemple.
Comme le laurier tin se taille sans rechigner, il saura y tenir compagnie à d’autres plantes de port très varié, en prenant toujours le soin de lui conserver une taille nette, quelle que soit la forme choisie (boule ou sur tige). Par exemple, il peut constituer un duo architecturé en parfaite symétrie au fond d’une allée, délimitant celle-ci. Les parterres seront plantés de vivaces souples et structurantes, comme une combinaison de lupins, de lis des steppes, de rosiers rapportant un classicisme et une grande élégance. Quelques topiaires seront judicieusement positionnées dans l’ensemble. D’autres persistants contrastants comme des Berberis pourpre s’immiscent également bien dans cette ambiance classique.
On peut aussi, sur une terrasse ou un balcon, conduire un laurier tin sur tige, pour former un petit arbuste ravissant, dont la tête boule toute fleurie aux mois les plus froids apportera beaucoup d’élégance, ainsi formée. Ce type de silhouette conviendra bien à un balcon, même étroit ou filant. Il sera parfaitement accompagné d’Hellébores d’Orient à son pied qui fleuriront longtemps en hiver.
Autour d’un Viburnum tinus ‘Eve Price’, aux fleurs blanc rosé et dont le feuillage de petite taille est parfait pour cette utilisation, installez aussi, selon votre place disponible, quelques autres grandes potées persistantes, mais aussi des arbustes caducs qui réveilleront la scène au printemps ou en été : une bonne idée consiste à répondre à notre laurier tin sur tige par un autre sujet, persistant comme un Trachelospermum jasminoides, lui aussi conduit sur tige, qui fleurira plus tard en juin en embaumant la terrasse, ou bien un troène (Ligustrum), un pommier d’ornement nain comme le Malus Toringo ‘Tina’, ou encore de convier un rosier tige pour ramener un peu de couleur tout l’été.
Des viornes persistantes fleurissant un peu plus tard en mai ou juin, prenant son relais, comme le Viburnum cinnamomifolium ou Viburnum davidii, présentent un joli port boule et un feuillage lustré et nervuré. Enfin, pour un contraste avec des feuilles plus petites, un Pittosporum tenufolium, lui aussi persistant, sera parfait, choisi en version panachée, et de plus ou moins grande taille (‘Green Elf’, ‘Silver Ball’).
Les petits espaces recevant peu de lumière méritent quelques feuillages persistants et panachés pour égayer la zone. Un Viburnum tinus a l’avantage de bien pousser dans des conditions dites difficiles, qui l’on retrouve souvent dans les cours, patios et petits jardins urbains ombragés : une luminosité moindre, un sol peu qualitatif, une. pollution urbaine. Pour peu qu’on draine suffisamment le sol dans ce type d’espace, une variété à feuillage panaché du laurier tin, un Viburnum tinus ‘Variegatum’ aura l’avantage de venir embellir un massif avec ses feuilles d’un beau vert marginé de jaune crème, même s’il fleurira un peu moins qu’en situation plus ensoleillée.
Dans un pot suffisamment grand (d’un diamètre minimum de 60 cm) ou bien en terre, accompagnez votre laurier tin panaché d’arbustes se comportant bien en pot, peu exigeants, et dotés d’un feuillage également ornemental : un Aucuba japonica Crotonifolia pour ses panachures crème et jaune, un Pieris à fleurs rosées comme ‘Katsura’, un Choisya pour sa floraison gracieuse, blanche et remontante en automne, et un ou deux hostas se plaisant bien à l’ombre, comme l’élégant Hosta ‘Stiletto’ aux fines feuilles ourlées de crème. Dans le cas d’un jardin, installez quelques couvre-sols qui fleuriront dans des tonalités blanches et rosées pour accompagner le laurier tin : Anemones blanda ‘White Splendor’ et Ipheion longtemps fleuris, ou un tapis de muguet rose par exemple. Pour l’été, un hortensia compact comme ‘Cap Sizun’ apportera la nécessaire touche colorée.
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