Pays de livraison et langue
Votre lieu de résidence semble être:
Votre lieu de résidence est:
Afin de profiter de la meilleure expérience sur notre site, vous pouvez changer:
Le pays de livraison:
Nous ne livrons que les articles des catégories graines et bulbes dans votre pays. Si vous ajoutez d'autres articles à votre panier, ceux-ci ne pourront pas être expédiés.
La langue:
Mon compte
Bonjour
Mes listes de favoris
Plantfit
Mon panier
Connexion / Inscription
Déjà client(e) ?
Pas encore client(e) ?
Créez votre compte afin de pouvoir suivre votre commande, accéder à notre service clients et, si vous le souhaitez, profiter de nos offres à venir.
Sommaire
Le ciste est peut-être la plante qui évoque le plus l’esprit de la garrigue : il est très résistant aux conditions extrêmes de sol et de sécheresse alors que ses fleurs paraissent si fragiles ! Il croît naturellement sur les sols très dégradés par l’érosion et le pâturage et, étant pyrophyte (qui met à profit le feu pour germer), il se naturalise parfois sur de grandes étendues après un incendie. Ces arbrisseaux sont donc de magnifiques alliés du jardinier en climat méditerranéen, là où les conditions de culture au jardin sont des plus difficiles : plus le sol est pauvre et drainé, plus les cistes seront magnifiques ! Pas d’apport d’engrais ni de terreau à la plantation : des cailloux et un peu de terre du jardin lui suffisent. Le choix est vaste dans cette grande famille et si vous souhaitez les mettre en valeur, voici une sélection de notre collection de cistes et quelques idées d’associations.
Certains cistes poussent spontanément sur le littoral méditerranéen. Les embruns ne leur font donc pas peur et ils s’en accommodent très bien ! Dans un jardin de bord de mer, les Cistus x purpureus aux fleurs rose profond et Cistus skanbergii à la multitude de petites fleurs rose tendre, s’harmoniseront particulièrement bien avec la Lavatera maritima et le Convolvulus cneorum en couvre-sol argenté aux fleurs blanc pur. Ces Cistes ont un développement buissonnant : le Ciste pourpre fera 1m en tous sens, tandis que le Ciste skanbergii sera un peu plus compact et étalé, bien dense. Le fusain Euonymus japonicus ‘Président Gauthier’, arbuste persistant vert clair panaché de crème, pourra structurer ce massif et mettre en valeur la floraison bleu intense de juillet à novembre du Ceratostigma willmottianum ‘Forest Blue’. Le palmier Washingtonia filifera viendra en arrière-plan pour dominer le tout de sa haute silhouette et renforcer l’ambiance bord de mer du jardin.
Le jardin sec est bien sûr l’endroit idéal où planter une multitude de cistes. Si possible, les zones plantées sont surélevées pour assurer le drainage et recouvertes de paillage en gravier. Le Cistus argenteus ‘Peggy Sammons’ égaiera le jardin par ses jolies fleurs rose tendre aux étamines dorées qui se renouvelleront chaque jour de mai à juin. Cet arbrisseau au port buissonnant monte à 1,20m et porte de petites feuilles persistantes. Apportez-lui des conditions de sol bien drainées et vous n’aurez quasiment pas à l’entretenir, sauf si vous voulez lui maintenir un port bien compact en le retaillant légèrement en début d’automne. Associez-le au feuillage argenté de l’armoise Artemisia arborescens ‘Little Mice’, aux romarins, santolines, lavandes et Perovskia, ce jardin à l’allure méditerranéenne sera attractif au fil de l’année et très facile à vivre !
Les plantes allélopathiques ont la particularité de produire des substances biochimiques inhibant la germination et/ou la croissance des autres plantes. Si on observe le sol sous et autour de celles-ci, il n’y a quasiment pas d’adventices, ce qu’on appelle couramment les «mauvaises» herbes. Un jardin allélopathique est donc quasiment sans entretien une fois les végétaux développés. Les cistes appartiennent à cette catégorie de plantes, on les associe ici à d’autre végétaux ayant cette même particularité et tolérant les mêmes conditions de culture. On associera Cistus creticus, rose vif ou Cistus (x) loretii, blanc pur à cœur tacheté de pourpre tous deux en fleurs d’avril à juin à l’Achillée millefolium ‘Heinrich Vogeler’ aux jolis petits bouquets de fleurs blanches de juin à septembre et à la Centaurea bella. Puis la Ballota pseudodictamnus, avec son feuillage gris tout doux et ses jolies inflorescences rose de juillet à septembre prendra le relais avec la Plante à curry : Helichrysum italicum. Le Myrtus communis ‘Tarentina’ formera l’ossature de la composition : arbuste persistant très aromatique, il pousse un peu lentement jusqu’à un peu plus d’1,50m et fleurit lui aussi du mois de juillet au mois de septembre.
Lire aussi
Semer le cisteAttirez les abeilles au jardin, pour favoriser la biodiversité ! Mises à l’épreuve par les pesticides, les frelons profitant de la mondialisation pour étendre leur terrain de chasse à toute la planète (enfin peut-être pas jusqu’aux Pôles…), la raréfaction de leur habitat et les monocultures, les abeilles et insectes butineurs en tous genres ont besoin de l’aide des jardiniers. Si vous les craignez (à tort car elles ne sont généralement pas agressives), réservez-leur un petit coin de jardin un peu à l’écart, bien tranquille. Les cistes sont très appréciés des abeilles : associez par exemple le magnifique Ciste à feuilles de sauge Cistus salviifolius qui déploie une multitude de petites fleurs blanches du mois d’avril au mois de juin ou le Ciste pulvérulent Cistus pulverulentus au Chèvrefeuille d’hiver Lonicera fragrantissima qui régale les abeilles de décembre à mars, lorsque les autres fleurs sont pour la plupart inexistantes. Le Choisya ternata ou Oranger du Mexique est, lui aussi, mellifère. Ses fleurs sont magnifiquement parfumées et se développent au printemps pour remonter souvent au mois de septembre. Et bien sûr, plantez les incontournables Lavandes et Perovskia, telle Lavandula intermedia ‘Dutch group’ et Perovskia atriplicifolia ‘Blue Steel’. Finalement vous envierez aux abeilles ce petit coin fleuri et vivrez avec elles en parfaite harmonie !
Végétaliser une zone de sous-bois peut s’avérer parfois un peu compliqué : ombre, concurrence racinaire… Si les cistes préfèrent dans leur ensemble profiter au maximum des rayons du soleil, il en existe cependant de plus tolérants, qui se naturalisent dans les sous-bois clairs de pinèdes ou forêts de chênes par exemple. Ainsi, le Cistus salviifolius se plaît dans ce type d’environnement. Il est en fleurs d’avril à juin et adopte un port plutôt étalé, d’une hauteur de 90 cm pour un étalement d’un peu plus d’1m. Ses feuilles rugueuses et vert foncé sont persistantes. L’Acanthus mollis, au port graphique, se plaît dans les mêmes situations, avec le Plumbago rampant Ceratostigma plumbaginoïdes, à la magnifique floraison bleu intense du mois d’août au mois d’octobre. Et pour compléter un sous-bois dégarni, laissez se naturaliser les Iris d’Alger Iris unguicularis qui illumineront l’hiver par leur longue floraison lilas et jaune de janvier à mars !
Les cistes peuvent avoir une tolérance au calcaire très différente selon les espèces et les variétés choisies. Ainsi, Cistus ladanifer et Cistus creticus font partie des cistes acidophiles, c’est-à-dire préférant un sol acide. Le Ciste ladanifer a de grandes fleurs blanches ponctuées de marron-pourpre et fleurit en avril-mai et le Ciste de Crète, préfère quant à lui les sols neutres à acides et déploie ses grandes corolles rose vif de mai à juin. On les associe avec bonheur à Erica mediterranea, magnifique bruyère méditerranéenne à l’incomparable floraison rose de janvier à mars et aux Lavandes papillon – Lavandula stoechas – qui ne tolèrent qu’un sol acide pour se développer.
Les Halimium sont des cousins des cistes, auxquels certains d’entre eux ont été rattachés. Ils sont intéressants par leur similitude de culture et surtout leur lumineuse floraison jaune d’or ou blanche. On pourra planter en couvre-sol sur un talus :
Sur les pentes de ce talus ou dans une rocaille sèche, ils accompagneront le Teucrium lucidrys, joli petit sous-arbrisseau persistant aux fleurs rose violacé, le romarin rampant Rosmarinus officinalis ‘Prostratus’ et les pourpiers Delosperma, en fleurs tout l’été.
Commentaires