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Les musaraignes sont de très petits mammifères dont le régime exclusivement insectivore est une bénédiction pour le jardinier. Redoutables et insatiables auxiliaires du jardin, les musaraignes, dont la plus courante est la Musaraigne commune ou Musaraigne carrelet, se délectent d’insectes ravageurs, de larves, de parasites, mais aussi de limaces et d’escargots. La musaraigne n’est pas un rongeur et ne consomme pas les fruits, les légumes ou les fleurs. Faisons donc une belle place dans nos jardins à ces sympathiques petites bestioles !
Le nom « musaraigne » est un nom vernaculaire qui prête largement à confusion, car il regroupe beaucoup de petits mammifères de genres différents (370 espèces au total à travers le monde). Chez nous, en France et en Belgique, on qualifiera de « musaraigne » seulement 6 espèces de la famille des Soricidae :
La Musaraigne carrelet ou Musaraigne commune est la plus rencontrée dans nos jardins. Une musaraigne mesure au maximum une dizaine de centimètres. La taille dépend des espèces. Elle possède des petits yeux, un museau allongé et très mobile, une queue courte et sans poils et un pelage soyeux, assez court et gris brunâtre tirant sur le roux.
Les musaraignes ne sont pas des souris et ne sont pas des rongeurs. Leurs dents d’ailleurs ne poussent pas en continu comme chez les rongeurs, mais s’arrêtent de croître à un moment et s’usent au fil du temps. C’est probablement l’une des causes de la relative courte durée de vie des musaraignes (18 mois pour la Musaraigne commune).
Les différences avec une souris ne s’arrêtent pas là et sont multiples :
Le Saviez-vous ? : le mot « musaraigne » provient du latin « mus » pour « souris » et « araneus » pour « araignée ». En effet, on croyait jadis que la musaraigne était venimeuse. Ce n’est exact que pour quelques espèces exotiques et leur venin n’est uniquement efficace que pour leurs proies. Aucune inquiétude à avoir pour les grands bipèdes que nous sommes !
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Le crapaud, un animal utile à préserverPlutôt solitaires, la femelle et le mâle musaraignes ne se rencontrent qu’au moment de la reproduction : entre mars et l’automne. Une femelle musaraigne peut avoir 5 portées par an de 2 à 8 petits après une gestation de 20 jours. Cela peut paraître beaucoup, mais la mortalité infantile est assez importante. Les petits de la portée suivent leur mère à la queue-leu-leu : en tenant la queue de celui de devant avec les dents.
Par chez nous (hémisphère nord), on retrouve uniquement des espèces de musaraignes dites « à dents rouges », la couleur étant dû à une forte concentration en Fer (ce qui rend les dents plus résistantes à l’usure). Les espèces de musaraignes dites « à dents blanches » sont plutôt tropicales.
Ne pesant que quelques grammes, les musaraignes ne restent pas plus de deux heures inactives sur la journée.
Quelques heures sans manger se traduiront par un trépas de l’animal. Voilà pourquoi elles recherchent leur nourriture le jour comme la nuit. Leur rythme cardiaque peut aller jusqu’à 1000 pulsations par minute.
Une Musaraigne commune ne vit que 18 mois en moyenne. Les musaraignes ont adopté une méthode particulière pour passer l’hiver. Elles n’entrent pas en hibernation, mais réduisent fortement leurs besoins en nourriture en « maigrissant » de façon spectaculaire : les organes se réduisent en poids et volume, les vertèbres et même la boite crânienne se rétrécissent. Ce phénomène est appelé : phénomène de Dehnel.
La Musaraigne commune ou Musaraigne carrelet a un odorat très développé pour la chasse, elle peut sentir sa proie à plusieurs dizaines de centimètres sous terre. C’est un allié de choix pour le jardinier en tant qu’auxiliaire. Elle est, en effet, capable d’engloutir de 2 à 3 fois son propre poids en une journée. Elle consomme des insectes (chenilles, coléoptères, perce-oreilles…), des araignées, des larves (de tiques notamment !), des limaces, des escargots, d’autres petits invertébrés, des vers de terre… et parfois ses propres excréments. Elle mange jour et nuit sans vraiment s’arrêter. Quelques heures sans manger suffisent à provoquer sa mort. Essentiellement insectivore-carnivores, les musaraignes ne consomment en aucun cas de fruits, de légumes ou de fleurs. La musaraigne participe activement à réduire le nombre de ravageurs ou de parasites au jardin.
La Musaraigne commune est chassée par plusieurs prédateurs : les chouettes (Effraie des clochers) et les hiboux, le Faucon crécerelle, La Buse variable, le Renard roux, la Belette d’Europe, la fouine, le putois et l’Hermine, quelques serpents (Vipère aspic), des poissons (dans le cas des Musaraignes aquatiques), et même le chat. Concernant ce dernier, notre compagnon à moustaches se contente de jouer avec la musaraigne jusqu’à la mort. Dédaignant le plus souvent par la suite le cadavre dont l’odeur l’insupporte…
La raréfaction des insectes dans nos campagnes réduit les populations d’insectivores dont les musaraignes font partie et par conséquent met à mal les populations des prédateurs naturels, notamment les rapaces diurnes et nocturnes. « Un seul être vous manque et tout est dépeuplé…«
Le Saviez-vous ? Les musaraignes sont des mammifères extrêmement sensibles au stress. L’animal peut littéralement mourir de peur.
Les populations de musaraignes tendent à diminuer en nombre. Les facteurs sont les mêmes que d’habitude : raréfaction d’habitats naturels, pollution de l’environnement et usage irraisonné d’insecticides durant des décennies.
Heureusement, il ne faut pas grand-chose pour que votre jardin devienne accueillant pour ces sympathiques petites bêtes. Les musaraignes apprécient dans la nature et au jardin : les rivages humides et recouverts de végétation, les buissons, les haies denses et les hautes herbes non coupées. Cela leur permet d’y trouver un refuge et de la nourriture. Évitez les anti-limaces, toute forme d’insecticide (même soi-disant bio ou naturel !) et aménagez un petit tas de pierres près du compost, les musaraignes y passeront l’hiver et y élèveront leurs petits.
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