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Le bouturage est une technique efficace, assez simple et rapide, pour multiplier les plantes. À la différence du semis, la plante obtenue est strictement identique au pied d’origine… c’est en quelque sorte un « clone ». Cette technique est donc particulièrement intéressante pour multiplier les variétés horticoles, qui, sinon, pourraient perdre leurs caractéristiques en étant reproduites par semis (les couleurs et formes peuvent varier…). Avec le bouturage, on exploite l’une des particularités des plantes : la faculté exceptionnelle de pouvoir recréer un être complet à partir d’un simple fragment (tige, racine, feuille…) ! Découvrez tous nos conseils pour bouturer vos plantes avec succès : quand bouturer, quelle technique utiliser, quelles conditions améliorent la reprise… ? Et pour vous lancer, n’hésitez pas à consulter notre sélection de 15 plantes très faciles à bouturer !
Pour réussir ses boutures, il faut intervenir avec la bonne technique, au bon moment, en suivant ce calendrier :
Lire aussi
15 plantes très faciles à bouturerDans tous les cas, avant de faire des boutures, assurez-vous d’utiliser des outils propres et bien aiguisés, afin d’éviter de transmettre des maladies. De même, il est important de réaliser des coupes bien nettes.
Choisissez des tiges (ou feuilles, racines…) saines, bien formées, sans traces de maladies. Elles ne doivent pas porter de boutons floraux, de fleurs, ou de fruits (si c’est le cas, supprimez-les, car cela prend de l’énergie à la bouture, qui doit se concentrer sur le développement racinaire, et non sur la floraison ou fructification).
Vous pouvez utiliser de l’hormone de bouturage pour favoriser l’enracinement. Trempez simplement la base de la bouture dans l’hormone de bouturage.
Il est important d’utiliser un substrat drainant, léger, aéré. Il peut être composé par exemple de terreau et de sable, ou de terreau et perlite. Si vous employez un substrat trop lourd, compact, et qui retient l’eau, la bouture risque de pourrir.
Une fois le bouturage effectué, assurez-vous que le substrat reste légèrement humide (il ne doit pas se dessécher), mais sans être détrempé pour autant, et qu’il soit à un emplacement lumineux. Les boutures ont besoin de chaleur, humidité, et luminosité. Elles doivent être protégées du froid et du soleil direct. Il faut aussi éviter l’excès d’humidité, car cela peut les faire pourrir.
On place souvent les boutures « à l’étouffée », en installant une bouteille en plastique ou un sac plastique par-dessus, afin de conserver une atmosphère saturée en humidité.
C’est la technique la plus simple et ordinaire. On choisit en général des segments mesurant entre 10 et 15 cm de longueur. (mais cela peut varier suivant la plante choisie !), et on sectionne la plante juste en dessous d’un nœud, puis on replante la tige en terre.
Les boutures herbacées s’effectuent au printemps, habituellement en mai-juin, sur des tiges vertes, jeunes et tendres. C’est la technique la plus simple et basique, permettant de multiplier de nombreuses vivaces. On peut bouturer ainsi les Pelargonium et géraniums vivaces (notamment G. macrorrhizum), Asters, Verveines hybrides, Clématites, Penstemon, Campanules, Sauges…
… Il ne vous reste plus qu’à attendre !
Découvrez nos conseils vidéo pour bouturer les Pelargonium :
Cette technique se pratique en milieu ou fin d’été, vers juillet-août, voire septembre. On l’utilise surtout pour les arbustes et plantes qui se lignifient (font du « bois »), en prélevant des pousses de l’année qui ont commencé à se raffermir, se lignifier à la base. On parle aussi de boutures semi-aoûtées. On peut bouturer de cette façon de nombreux arbustes, dont les hibiscus, hortensias, fusains, bignones, photinias, lauriers-rose, chèvrefeuille, troènes, buddleias, abélias…
Cette technique permet de multiplier les arbres et arbustes. Elle s’effectue lorsque la plante est au repos, et a perdu ses feuilles, entre novembre et février.
Au lieu de planter les boutures en terre en extérieur, il est possible de les planter dans des pots que vous mettrez sous châssis froid.
Découvrez notre tuto en vidéo et les conseils d’Olivier :
Cette technique est bien adaptée pour les plantes succulentes, à feuilles charnues (sédums, kalanchoé, crassula, echeveria…), ainsi que pour de nombreuses plantes d’intérieur : Peperomia, Saintpaulia, Begonia rex, Sanseveria… Les Eucomis peuvent également être multipliés par bouturage de feuilles. Il est possible de le faire tout au long de l’année, mais les époques les plus favorables sont le printemps et début d’été.
Pour certaines plantes, on utilisera seulement un segment de feuille (sanseveria, eucomis, begonia, streptocarpus…), et non la feuille entière avec son pétiole. On plantera alors le tronçon à la verticale dans le substrat.
Pour les plantes succulentes, il faut laisser sécher la feuille pendant deux ou trois jours avant de la mettre en pot.
Enfin, pour certaines plantes (Begonia, Gloxinia…), vous pouvez faire des incisions au revers de la feuille, au niveau des nervures, puis déposer la feuille sur le terreau. La feuille devrait produire de nouvelles racines au niveau des incisions.
Certaines plantes peuvent être multipliées par bouturage de racines. On prélève les racines pendant que la plante est en dormance, au repos, donc en fin d’automne et en hiver. Cette technique marche bien sur les plantes qui sont naturellement drageonnantes, et sur celles qui ont des racines épaisses. Vous pouvez multiplier de cette façon les Phlox, Pavots d’Orient, Acanthes, Échinops, Eryngiums, Anémones du Japon, Verbascum, Kerria japonica, Aralia, Sumac de Virginie, Lilas, Framboisiers et mûres…
Les boutures devraient démarrer leur croissance au printemps.
Découvrez par exemple nos conseils vidéo pour bouturer les pavots d’orient à partir de leurs racines :
Le bouturage à l’étouffée consiste simplement à placer un sac plastique ou une bouteille en plastique (ou un autre objet en verre ou plastique transparent), pour créer autour de la bouture une atmosphère saturée en humidité. Cela favorise la reprise de la plante, en créant des conditions vraiment favorables, et en évitant son dessèchement. Par contre, nous vous conseillons d’aérer de temps en temps (par exemple tous les trois jours), et de veiller à ce que la plante ne touche pas la paroi, pour empêcher qu’elle ne pourrisse. Évitez également de la placer en plein soleil !
Cette technique a l’avantage d’être très simple puisqu’elle consiste à simplement placer la tige dans de l’eau et attendre qu’elle produise des racines, avant de la rempoter. L’inconvénient est que la plante a souvent plus de difficultés à reprendre une fois qu’elle est plantée en pot, dans du terreau. Ses racines ont eu le temps de s’habituer à l’eau et deviennent moins adaptées à la terre. Néanmoins, cette technique marche bien pour le papyrus, le saule, la menthe, le laurier-rose… Hormis ces espèces, et pour la majorité des plantes, nous vous conseillons plutôt de bouturer directement dans du terreau.
D’une manière générale, si vous utilisez cette technique, évitez de laisser la plante trop longtemps dans l’eau… Et il est préférable également de déposer un morceau de charbon de bois dans l’eau (cela permet de maintenir l’eau claire, et éviter que la tige ne pourrisse).
L’hormone de bouturage facilite l’enracinement, tout en permettant une meilleure cicatrisation et limitant l’apparition de maladies. Loin d’être indispensable, beaucoup de plantes peuvent être multipliées sans hormone de bouturage, mais son emploi reste intéressant pour certaines plantes difficiles à bouturer. Vous pouvez aussi en fabriquer un substitut, naturel, appelé « Eau de saule », en utilisant des branches de saule que vous placerez dans de l’eau pendant plusieurs semaines.
Il s’agit d’une technique alternative au bouturage de tiges simple, et qui est utilisée pour multiplier les arbres et arbustes. On prélève une tige, et un petit segment du rameau sur lequel elle est insérée. La base de cette tige est intéressante à conserver car elle renferme des méristèmes, qui favorisent l’émission de racines, ce qui améliore donc la reprise de la plante.
Une autre technique alternative, assez proche, est le bouturage en crossette. On prélève ici une tige avec une vraie section (entre 1 et 2 cm de long) de la branche sur laquelle elle est insérée, ce qui donne une forme en T. Cette technique marche bien pour les cistes, sureaux, oliviers, figuiers, vigne, berbéris, arbousiers…
Découvrez tous nos autres conseils concernant le bouturage :
Daniel, le 16 Juin 2019
Merci pour ces conseils, cette liste complète de façons de bouturer.
yves allaire, le 18 Août 2019
bonjour je voudrais savoir si la technique de bouturage avec la pomme de terre est viable et comment doit on opérer une fois la tige dans la pomme de terre ?????? merci
Réponse de Virginie D., le 24 Septembre 2019
Bonjour,
A priori, la technique de la pomme de terre fonctionne. Il suffit de faire un trou dans la pomme de terre, d'y piquer la bouture de rosier et de planter le tout dans le sol. Arrosez et couvrez d'une cloche. Mais le bouturage des rosiers fonctionne aussi très bien sans pomme de terre. En somme, elle n'est pas indispensable. Vous trouverez notre fiche conseil pour bouturer vos rosiers ici : https://www.promessedefleurs.com/conseil-plantes-jardin/ficheconseil/bouturez-vos-rosiers
Cordialement Virginie
Rivoire, le 4 Décembre 2019
Bonjour,
j’ai fais des boutures de rosiers à l’étouffée et en pots individuels. Celles-ci ne sont plus sous plastique maintenant, stockées dans un local frais avec de la clarté. Néanmoins les plans ont pris de oïdium et les feuilles jaunisse.
Il faut que je fasse quoi pour traiter l’oïdium ?
Dois-je enlever toutes les feuilles des boutures ?
Faut t’il m’être les boutures dehors pour le cycle d’hivernage ( sous une serre) ?
Merci pour votre aide cordialement Sixtine
Réponse de Virginie D., le 5 Décembre 2019
Bonjour,
Personnellement, je fais mes boutures en fin d'été et j'oublie le tout dans un coin abrité, collé à la maison côté ouest, pendant tout l'hiver et le printemps suivant. Je n'ai jamais eu d'oïdium, par contre dans la serre oui, même en aérant régulièrement, l'ambiance reste trop confinée. Vous trouverez des solutions de traitements dans notre fiche conseil consacré à l'oïdium : https://www.promessedefleurs.com/conseil-plantes-jardin/ficheconseil/oidium-maladie-du-blanc
Cordialement.
Virginie
HERMAN, le 16 Août 2020
Je vais essayer cette hiver pour les bouturages merci de tous ces conseils
Réponse de Virginie D., le 17 Août 2020
Bonjour,
N'hésitez pas à revenir nous raconter !
Cordialement Virginie
Estelle, le 27 Juillet 2021
Merci beaucoup pour cet article très complet et utile pour une novice en jardinage que je suis.
Céline Bonin, le 15 Juillet 2024
Si je fais des boutures de lavande en août, comment et où dois-je les conserver durant l’hiver?
On entre les pots à l’intérieur près d’une fenêtre? On arrose ou pas. On les entasse dans une coin à l’extérieur?
Merci à l’avance!
Réponse de Ingrid, le 16 Juillet 2024
Bonjour. Je vous invite à lire l'article suivant où vous trouverez sûrement vos réponses : Comment bouturer la lavande ? Tutoriel illustré
Dans l'idéale, protégez vos boutures le premier hiver sous un châssis, serre ou véranda.