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Les plantes d’intérieur sont le plus souvent d’origine tropicale et prospèrent dans leur milieu naturel dans des environnements à l’hygrométrie élevée. Nos conditions d’intérieur sont bien éloignées de ces milieux humides. Brumiser ses plantes vertes est souvent conseillé en plus des soins habituels pour apporter un supplément d’humidité à nos belles plantes luxuriantes. Explorons dans cet article nos conseils pour bien brumiser ses plantes, les avantages et les inconvénients de cette pratique.
La brumisation est une technique de soin des plantes qui consiste à pulvériser de l’eau directement sur leur feuillage. Cette méthode est censée simuler l’humidité naturelle que l’on retrouve dans l’habitat premier de nombreuses plantes d’intérieur, en particulier celles originaires de milieux tropicaux ou subtropicaux. La brumisation doit aider à maintenir un niveau d’humidité ambiant bénéfique pour les plantes, surtout dans les environnements intérieurs où l’air peut devenir excessivement sec à cause du chauffage ou de la climatisation.
Les bienfaits théoriques de la brumisation pour les plantes d’intérieur sont multiples. Elle contribue à augmenter l’humidité autour des plantes, ce qui est essentiel pour leur respiration et leur transpiration. Un environnement humide favorise une meilleure absorption des nutriments et de l’eau par les racines, et aide les plantes à maintenir leurs processus physiologiques vitaux. De plus, la brumisation peut également aider à enlever la poussière sur les feuilles, permettant ainsi une meilleure photosynthèse et favorisant une croissance saine et vigoureuse.
Il est important de noter que la brumisation ne remplace pas l’arrosage. Elle est complémentaire et doit être utilisée en conjonction avec un arrosage régulier adapté aux besoins spécifiques de chaque plante. La brumisation est particulièrement utile pour les plantes qui prospèrent dans une humidité élevée, ce qui est le cas de nombreuses plantes d’intérieur qui sont à l’origine des plantes tropicales.
Toutes les plantes n’apprécient pas la brumisation. D’emblée, c’est à proscrire sur les plantes à feuillage velouté, comme on trouve dans la famille des Marantacées. De nombreuses Calathea ou Maranta ont un feuillage d’aspect velouté : ne brumisez pas ces plantes.
Il est également important de considérer les besoins spécifiques de chaque plante. Certaines plantes d’intérieur, comme les succulentes et les cactus, préfèrent des conditions plus sèches. Pour ces plantes, un environnement trop humide peut favoriser la pourriture ou les maladies fongiques. Ne brumisez aucune plante grasse.
Les plantes originaires de milieux humides et tropicaux sont celles qui répondent le mieux à cette pratique. Ces plantes ont évolué dans des environnements où l’humidité élevée est une constante, et donc, la brumisation peut aider à recréer ces conditions dans un cadre intérieur.
Les plantes tropicales de la famille des Aracées, comme les Philodendrons, les Monsteras, les Syngoniums, les Anthuriums, sont connues pour leur préférence pour les environnements humides, elles répondent bien à la brumisation. Ces plantes, souvent cultivées pour leur feuillage luxuriant, bénéficient d’une humidité accrue sur leurs feuilles souvent de grande taille.
Les fougères sont un autre exemple de plantes qui prospèrent avec une brumisation régulière. Originaires de régions ombragées et humides, elles dépendent de l’humidité ambiante pour leur croissance et leur bien-être. Les fougères comme le Nephrolepis sont particulièrement réceptives à la brumisation.
Pendant les mois d’hiver, lorsque le chauffage intérieur est souvent utilisé, l’air devient plus sec. C’est durant cette période que la brumisation devient particulièrement importante pour les plantes d’intérieur. Une brumisation légère et régulière peut aider à compenser le manque d’humidité et à maintenir le bien-être de vos plantes.
En été, l’humidité naturelle de l’air peut réduire le besoin de brumisation fréquente, surtout dans les régions à climat humide. Cependant, dans les environnements climatisés où l’air peut devenir sec, une brumisation légère est souvent bénéfique. Dans ce cas, ajustez la fréquence de brumisation en fonction de la température et de l’humidité de votre espace de vie. En cas d’été chaud et sec, considérez ce coup de pouce pour vos plantes aussi.
Il est préférable de brumiser vos plantes le matin. Cela permet aux feuilles de sécher tout au long de la journée, réduisant ainsi le risque de maladies fongiques ou de pourriture. Évitez de brumiser vos plantes en soirée, car l’humidité résiduelle durant la nuit peut créer un environnement propice aux problèmes fongiques.
Il est également important de surveiller la réaction de vos plantes à la brumisation. Certaines plantes peuvent nécessiter une fréquence de brumisation différente. Soyez attentif aux signes indiquant que vos plantes reçoivent trop ou pas assez d’humidité, comme le flétrissement des feuilles ou l’apparition de taches brunes.
Lire aussi
7 plantes d'intérieur retombantesLes différents types d’eau utilisée peuvent avoir des impacts variés sur la santé des plantes, il est donc important de choisir judicieusement.
L’eau du robinet est la plus accessible et la plus couramment utilisée pour la brumisation. Cependant, elle peut contenir du chlore et des minéraux qui, à long terme, peuvent s’accumuler sur les feuilles et potentiellement nuire à la plante. Certaines plantes y sont sensibles, on retrouve dans cette catégorie les Marantacées citées plus haut, les Dracaena et les plantes carnivores.
L’eau du robinet, si elle est calcaire, est à éviter. On la remplace par de l’eau déminéralisée ou on la filtre dans une carafe filtrante.
L’eau déminéralisée ou distillée est une excellente alternative à l’eau du robinet. Elle est dépourvue de minéraux et de chlore, ce qui la rend idéale pour la brumisation, en particulier pour les plantes sensibles aux dépôts minéraux.
L’eau de pluie est une autre option bénéfique pour la brumisation. Naturellement douce et sans chlore, elle imite l’humidité que les plantes reçoivent dans leur habitat naturel. Si vous avez la possibilité de collecter et de stocker de l’eau de pluie, vos plantes en bénéficieront grandement.
Quel que soit le type d’eau choisi, il est important de veiller à ce qu’elle soit à température ambiante. L’utilisation d’eau trop froide ou trop chaude peut stresser les plantes et causer des dommages.
Un simple brumisateur manuel est l’outil le plus courant pour la brumisation des plantes. Pour une brumisation fine et uniforme, optez pour un brumisateur avec un pulvérisateur de qualité.
Les brumisateurs électriques sont une autre option, particulièrement utile pour les grandes collections de plantes ou pour les plantes qui nécessitent une humidité élevée constante. Ces appareils peuvent brumiser automatiquement à intervalles réguliers, assurant ainsi une humidité constante sans effort manuel. Ils sont particulièrement recommandés pour les serres intérieures ou les grandes pièces avec de nombreuses plantes.
Les humidificateurs d’air peuvent également être utilisés. Ils augmentent l’humidité de l’ensemble de la pièce, ce qui est bénéfique pour les plantes d’intérieur, surtout en hiver. Si vous optez pour un humidificateur, assurez-vous qu’il soit réglable pour contrôler le niveau d’humidité selon les besoins de vos plantes.
La brumisation est une technique simple, mais quelques astuces peuvent la rendre encore plus efficace pour le bien-être de vos plantes d’intérieur.
Lorsque vous utilisez un brumisateur, maintenez-le à une distance d’environ 15 à 30 centimètres des feuilles de la plante. Cela assure une couverture uniforme sans saturer la plante en humidité.
Faites attention à ne pas brumiser les fleurs si la plante en possède. L’humidité peut endommager les fleurs ou favoriser le développement de maladies.
Surveillez vos plantes pour repérer les signes d’un excès d’humidité, comme la moisissure ou la pourriture. Si vous observez ces symptômes, réduisez la fréquence de brumisation.
La brumisation peut également servir à nettoyer la poussière accumulée sur les feuilles, ce qui améliore la photosynthèse. Utilisez un chiffon doux pour enlever délicatement la poussière après la brumisation.
Chaque plante a des besoins uniques en matière d’humidité. Adaptez la fréquence et l’intensité de la brumisation en fonction des besoins spécifiques de chaque plante.
Bien que la brumisation soit bénéfique pour de nombreuses plantes d’intérieur, il est important de reconnaître qu’elle peut aussi présenter des inconvénients. Voici quelques points à considérer :
La brumisation excessive peut entraîner la pourriture des racines ou des tiges, surtout si le substrat est déjà humide. Il est important de maintenir un équilibre entre l’humidité du substrat et celle de l’air.
L’utilisation d’eau dure ou du robinet peut laisser des dépôts minéraux sur les feuilles, ce qui affecte la photosynthèse et l’esthétique de la plante. L’utilisation d’eau déminéralisée ou distillée permet d’éviter ce problème.
Enfin, la question de l’efficacité de la brumisation manuelle est souvent posée. L’impact réel est questionné, on lui reproche de ne servir à rien. C’est effectivement possible que quelques sprays d’eau vaporisée aient un effet très limité dans nos intérieurs. Les personnes qui sont convaincues que cela augmente la beauté, la croissance et la santé de leurs plantes sont généralement des « serial brumisateurs », n’hésitant pas parfois à en faire une activité quotidienne. D’autres optent pour la douche régulière et les collectionneurs investissent dans des brumisateurs ou des humidificateurs électriques. Donc la question de son efficacité semble être très liée à son dosage ! C’est un engagement sérieux et fréquent pour voir des bienfaits sur ses plantes.
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