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Changement climatique : repenser nos jardins pour nous adapter !

Changement climatique : repenser nos jardins pour nous adapter !

et initier la résilience

Sommaire

Mis à jour le 26 Avril 2024  par Sophie 13 min.

Le réchauffement est enclenché et ses premières conséquences sont déjà bien tangibles. Face aux changements inévitables, il faut dès à présent s’adapter, car on ne peut pas lutter contre la nature. Or, cette nature, il faut aussi en prendre soin, et plus que jamais les jardiniers sont concernés et peuvent être acteurs. Les mentalités changent alors changeons nos pratiques, notre façon d’envisager le jardinage et rendons nos jardins « résilients » pour employer ce terme à la mode.

Comment repenser nos jardins pour nous adapter ? Voici quelques pistes et idées d’action.

jardin et changement climatique

Les changements sont en route, alors agissons maintenant !

 

Difficulté

Prendre conscience des changements du climat de votre jardin

Le réchauffement climatique n’est pas un réchauffement uniforme et homogène. Il provoque une perturbation générale du climat global et de nos climats locaux, avec des prévisions météorologiques qui peuvent devenir difficiles à établir. Depuis quelques années, nous constatons tous en tant que jardiniers des changements dans le climat auquel nos jardins sont soumis :

  • une hausse globale des températures et une augmentation de la fréquence des vagues de chaleur (les 5 dernières années sont les plus chaudes observées depuis 1850)
  • une évolution des précipitations, différente selon les régions et les saisons, avec des sécheresses de plus en plus marquées et donc un assèchement du sol en toutes saisons
  • une augmentation de la fréquence et de l’intensité des phénomènes violents, tels que pluies intenses, provocant localement des crues et des inondations, des tempêtes ou des averses de grêle, des incendies
  • un chamboulement des saisons, avec des hivers trop doux, des printemps et des automnes trop secs
  • une diminution du nombre de jours de gel en général et de la durée de l’enneigement pour les régions concernées

Avec le climat qui évolue, c’est donc la météo au quotidien qui change.

Mais à l’échelle de votre jardin, un ou plusieurs micro-climats influent aussi sur vos plantes, avec différents micro-climats à l’intérieur même de celui-ci. Ils sont fonction :

  • de l’exposition
  • de l’abri offert par les bâtiments, les murs
  • du couvert arboré et des écrans de verdure (haies) favorisant les zones d’ombrage et faisant office de brise-vents
  • des pentes

Au quotidien, les observations des jardiniers doivent leur permettre de comprendre et d’intégrer les modifications auxquels leur terrain est soumis. Les solutions suivantes, simples et efficaces, peuvent aider chacun à s’adapter face à cette nouvelle donne.

changement climatique au jardin

Sécheresse et vagues de chaleur, grêle, inondations… les phénomènes auxquels nos jardins sont soumis promettent d’être toujours plus négatifs et nous devons dès à présent changer nos pratiques

Ombrager et associer les plantes

Pour apporter un répit face aux températures caniculaires, rien de tel que la végétation. Ombrager en plantant des arbres, de grands arbustes et même des plantes grimpantes sur les façades permet de tempérer l’atmosphère à laquelle votre jardin est soumis. Vous retrouverez de nombreux éléments à ce sujet dans l’article « Végétaliser pour rafraîchir l’air ambiant ».

Les plantes placées en dessous du couvert végétal se porteront mieux qu’en plein soleil et cette grande diversité végétale permettra de maintenir une certaine fraicheur au jardin en périodes chaudes. Ces végétaux contribueront de plus à absorber le dioxyde de carbone nocif et libèreront de l’oxygène. Attention toutefois à bien penser vos espaces, de façon à ce qu’une ombre trop dense ou une concurrence racinaire trop forte ne viennent pas compromettre la réussite de l’ensemble.

→ Pour vous guider dans votre choix d’arbres d’ombrage, retrouvez notre sélection de 8 arbres à port en parasol, 10 arbres d’ombrage ainsi que l’article vous proposant 10 arbres pour ombrager un petit jardin. En complément, découvrez 7 plantes grimpantes à croissance rapide et 5 grimpantes qui n’abiment pas les murs

Côté potager, on parle de plus en plus de “jardin forêt”, avec des cultures potagères annuelles au pied des arbres. Même si ce concept est intéressant, il n’est pas forcément pertinent dans toutes les régions. Il faut savoir l’adapter à ses conditions de sol et de climat, ainsi qu’aux plantes cultivées. Car les arbres procurent de l’ombre et une atmosphère plus fraîche, mais certains légumes ont aussi besoin de soleil. C’est donc un équilibre à trouver, et à tester pour chaque jardin. Pour ombrager votre lopin, pensez aux fruitiers, en privilégiant les variétés anciennes et locales qui s’adapteront mieux.

On peut également penser en strates pour profiter de cultures hautes (haricots à rame, maïs, topinambour) et cultiver sous leur ombre des espèces craignant la canicule, comme les salades ou les radis en été, mettre en place une « milpa” où le potiron pousse à l’abri du maïs et des haricots, les courgettes sous les kiwis, les pommes de terre sous les fèves, les courges au pied des grenadiers ou des figuiers, etc. Ces associations de légumes où le grand fait de l’ombre au petit sont plus faciles à mettre en place qu’une forêt jardin dans un premier temps et si les associations ne fonctionnent pas, on pourra aisément tester autre chose l’année suivante. On peut également ombrager les semis avec des cagettes, ou envisager la mise en place d’ombrages avec des treilles amovibles.

Revégétaliser et adapter la palette végétale

Afin que les plantes soient plus résilientes au climat qui change trop vite, il conviendra désormais, et à partir de vos propres observations, de sélectionner des variétés plus résistantes à la chaleur et à la sécheresse, et adaptées à votre environnement (climat, sol). Chaque année, arrêtez sans vergogne la culture de celles qui n’auraient pas survécu (ou tentez de les cultiver ailleurs au jardin, en conditions plus favorables) et testez différentes variétés. Vous sélectionnerez ainsi petit à petit celles qui résistent le mieux. Échangez avec vos voisins, vos proches : chacun s’enrichira de l’expérience des autres !

Les espèces dites « méditerranéennes » comme les cyprès, les oliviers, les chênes verts ou les laurier-roses remontent davantage vers les régions septentrionales. Côté arbres, pensez aux Mûriers (Morus), Arbres de JudéeGleditsia, Platanes, Gingko, Oranger des Osages (Maclura pomifera) ou encore au Sophora, tous rustiques et résistants à la sécheresse. Parmi les arbustes champions de la sobriété, adoptez les Buddleias, les Abelias, les Berberis, les Céanothes ou les Cotoneasters. Côté vivaces, les incontournables Gauras, Sedums, Perovskias, Lavandes ou Agastaches vous garantiront de belles floraisons quasiment sans demander d’arrosage. Enfin, les plantes grasses et cactées, ultra-sobres, devront se faire une place de plus en plus importante dans nos jardins.

jardin et changement climatique

Oliviers, Buddleias, yuccas et agaves ou lavandes… planter des végétaux méditerranéens et sobres plus au nord permet de composer de beaux jardins sans épuiser les ressources en eau

Évitez la monoculture et privilégiez la diversification des espèces : par exemple, planter une haie monospécifique la rend plus vulnérable à la sécheresse, aux maladies, aux parasites. En diversifiant les arbustes de haie, on peut facilement remplacer les quelques sujets dépérissant sans dégarnir toute une partie du jardin et maladies et nuisibles ne se propageront pas de la même façon.

Adaptez vos semences à moins d’eau, en les reproduisant vous-mêmes : les mécanismes de l’épigénétique permettent aux plantes de s’adapter aux conditions de culture et de transmettre ces informations à leurs descendants.

Enfin, plantez petit. Les plantes en godets et mini-mottes reprennent mieux et sont donc plus résistantes que celles en plus grand conteneur.

L'importance de la gestion de l'eau

Même si l’on plante des végétaux sobres, le jardin a toujours besoin d’un peu d’eau : au potager, sur les nouvelles cultures, pour les plantes en pot, etc.

Premièrement, mettez en place des systèmes de récupérateurs d’eau (cuves, mares) en prévision des sécheresses estivales afin d’éviter de puiser dans les nappes souterraines. Si possible, utilisez les eaux grises (eau des machines à laver, douches) sur les plantes ornementales installées (et non sur les fruits et légumes). Chaque petit geste compte : récupérer l’eau de lavage des légumes permet d’arroser les plantes en pot ou les massifs. 

Combien de fois ai-je entendu cette phrase : « je n’ai pas besoin d’économiser l’eau, j’ai un puits (ou un forage) » ? Même si elle est gratuite pour certains, l’eau est de toute façon précieuse et il faut l’ECONOMISER ! La solution est-elle celle de l’arrosage par capillarité avec les oyas, ces récipients de terre cuite enterrés ? Ceux-ci ne sont pas forcément adaptés à tous les sols et leur intérêt semble limité en sols argileux par exemple. Mettez en place des techniques d’arrosage économes, adaptées et réfléchies, sans céder aux effets de mode et découvrez nos meilleures astuces pour économiser l’eau au jardin.

Concernant l’arrosage en général, il faut donc veiller à l’économiser l’eau, en choisissant des espèces plus sobres, en paillant davantage, en arrosant aux bons stades pour chaque plante. En période de restriction, il faut aussi savoir choisir les légumes à sauver en privilégiant les légumes d’hiver lors des canicules estivales, au détriment de certains légumes d’été comme tomates ou les haricots verts par exemple.

Les plantes en pot sont moins autonomes face au manque d’eau, car leur système racinaire ne peut aller puiser les ressources loin dans le sol ; multiplier les potées et jardinières n’est peut-être plus une bonne idée de nos jours, à moins d’y planter des espèces ultra-sobres, telles que des plantes grasses ou des cactées. Si ces plantes risquent de ne pas supporter les hivers de votre région, vous pourrez les rentrer à l’abri. Des contenants plus grands permettent de mieux gérer les arrosages et le développement des plantes que des petits pots et la terre cuite permet de conserver plus de fraîcheur que les contenants en plastique. N’oubliez pas de pailler également les plantes en pot, pour conserver un maximum de fraîcheur et de les placer à l’ombre l’après-midi en période estivale.

Pour rendre vos cultures moins dépendantes des arrosages et les rendre plus résistantes, espacez les arrosages dans le temps. Au printemps, ou lors de journées fraiches, arrosez de bonne heure le matin et en période chaude, arrosez le soir et toujours au pied des plantes. Et n’oubliez pas que les arrosages par aspersion entraînent un énorme gaspillage d’eau et favorisent dans le même temps les maladies cryptogamiques. Préférez le goutte-à-goutte ou les tuyaux poreux, plus économes.

jardin et changement climatique

Stockons l’eau de pluie, remplaçons les potées gourmandes par des potées sobres et arrosons en prenant conscience que chaque litre d’eau est précieux

Fini le gazon verdoyant !

De nos jours, il est pertinent et utile de transformer tout ou partie de sa pelouse en prairie naturelle. Les restrictions empêcheront de toute façon de conserver une surface parfaitement verte durant la saison estivale caniculaire, alors pourquoi s’évertuer à la tondre frénétiquement ? Une prairie spontanée n’a pas besoin d’être arrosée et est ultra-riche en biodiversité ! À la clé : économies d’eau, de temps et d’argent, moins de pollution et préservation de la vie de votre sol et des nappes phréatiques.

Depuis quelques années, nous pratiquons la tonte différenciée dans notre jardin du Sud : de petits espaces tondus aux abords de la maison, et le reste pousse en prairie fleurie avec de charmants chemins sinueux tondus permettant de circuler parmi les fleurs. Une grande richesse faunistique s’installe rapidement : insectes, papillons, oiseaux, reptiles… pour le plus grand bonheur de tous !

Pour vous en convaincre, lisez notre article « Panne de tondeuse : de l’intérêt de laisser pousser l’herbe« .

jardin et changement climatique

Franchissez le pas : abandonnez tondeuse et débroussailleuse pour laisser pousser une prairie spontanée. C’est possible même dans les petits espaces !

Planter et semer différemment... et s'adapter !

De plus en plus, il sera intéressant de revoir le calendrier des saisons en s’adaptant aux changements. Les jardiniers devront être plus souples, plus réactifs et accepter les inévitables erreurs pour progresser dans ce contexte de changement climatique.

Au jardin d’ornement, les plantations d’automne, faites après de bienfaisantes pluies, permettent aux végétaux de profiter de toute la période de repos végétatif pour s’enraciner et être ainsi plus résilients face à la sécheresse de la belle saison suivante.

Au potager, il faudra semer et planter moins, mais plus souvent, afin d’augmenter les possibilités de récoltes en cas de météo capricieuse. Lors des printemps précoces et chauds, les températures douces favorisent le débourrement de la végétation, qui sort plus tôt de sa dormance hivernale et se met à bourgeonner. L’arrivée d’un épisode de gel tardif vient détruire cette végétation en avance, à un moment où elle est particulièrement vulnérable. Pour les fruitiers, il est donc désormais préférable de privilégier les espèces tardives, qui seront mieux à même de passer à travers ces gelées tardives si la floraison n’a pas encore eu lieu. Les modifications de climat entraînent aussi un raccourcissement du cycle des végétaux entre le semis ou la floraison et la récolte ; à nous de nous adapter.

On peut également envisager de cultiver davantage en automne/hiver et moins compter sur les récoltes d’été, qui devront quant à elle être installées plus tôt en saison, avec des protections prêtes à être mises en place en cas de gelées tardives (tunnels, voiles d’hivernage…). Dans les régions continentales et méditerranéennes, les légumes risquent de souffrir de plus en plus des périodes caniculaires et du manque d’eau. Privilégier les légumes d’automne/hiver comme les carottes, les panais, les choux, les radis noirs, les navets, les poireaux, les chicorées ou la mâche permet d’éviter de travailler et de gaspiller de l’eau pour voir finalement ses récoltes anéanties. Mais face au sol qui demeure trop sec à l’automne, il faudra peut-être parfois abandonner ces semis et plantations ou les décaler dans le temps pour profiter des éventuelles pluies. On peut aussi compter sur les cultures printanières, à semer et mettre en place plus tôt en saison (carottes, radis, salades, fraises, fèves, etc).

Les fruits et légumes perpétuels (le poireau perpétuel, l’oignon rocambole, les cardons, la Poire-Melon ‘Pepino’, les Crosnes, la rhubarbe, épinard d’Asie…) sont également très intéressants : outre d’exiger moins de travail, ces plantes comestibles vivaces ont un système racinaire profond, leur permettant d’être plus autonomes en eau que la plupart des autres cultures. Retrouvez nos conseils pour découvrir comment réaliser un potager perpétuel.

Inviter la biodiversité végétale et animale

Les pratiques agricoles, l’anthropisation et les perturbations climatiques ont conduit en une trentaine d’années à la disparition d’une grande part des populations d’insectes, d’un très grand nombre d’oiseaux, d’amphibiens, de chauves-souris, taupes, etc. Or, toute cette faune accomplissait un travail incroyablement utile dans la plus grande ignorance des humains. Nous avons à notre portée un axe d’action simple et efficace pour que notre jardin s’adapte mieux aux changements climatiques : laisser la nature reprendre ses droits !

Cela veut dire lâcher prise, moins « s’occuper” de son jardin, ne presque plus rien faire ! Tout cela est plus simple et moins coûteux en énergie, facile et rapide à mettre en application. Nous avons besoin de cette biodiversité et pour l’accroître, il suffit d’en faire beaucoup moins ! Il suffit, tout simplement, de passer outre les standards conformistes sur un jardin « entretenu », et en laissant respirer la nature, vous allez pouvoir faire des activités beaucoup plus enrichissantes que de tondre la pelouse, tailler les buissons en boule et détruire les petites herbes qui poussent un peu partout.

Au bout de quelques mois, vous verrez les papillons, insectes pollinisateurs et oiseaux envahir cet espace auparavant bien vide. De plus, vous découvrirez de nouvelles plantes qui garantiront une amélioration continue de votre sol, réduirez le CO2 envoyé dans l’atmosphère par vos tondeuses et débroussailleuses, et retrouverez du calme.

Si vous faites un potager, les plantes spontanées vont attirer une biodiversité formidable pour polliniser vos plantes et pour équilibrer votre écosystème au jardin en favorisant la venue d’auxiliaires que sont les abeilles et bourdons, les papillons, les coléoptères, les syrphes, les araignées, les oiseaux, les hérissons, etc. C’est aussi une incroyable ressource pédagogique pour les enfants qui apprendront beaucoup sur toute cette vie.
jardin et changement climatique

En invitant la petite faune au jardin, celui-ci redevient vivant et plus résilient

Restaurer le sol et désartificialiser

Une terre bien structurée, riche en matières organiques, qui rende les nutriments disponibles pour les cultures et qui retienne l’eau : le rêve pour tout jardinier et à fortiori en période de bouleversements climatiques. Grâce au paillage et au compostage, vous pourrez l’améliorer d’année en année. Les plantes spontanées et les engrais verts permettent aussi d’améliorer les caractéristiques des sols et les rendent moins compactes. Ces solutions ne sont pas instantanées, mais permettent saison après saison à nos jardins d’être plus forts et de s’adapter.

Autre source de problèmes face aux changements et aléas climatiques : les surface bétonnées. L’eau ruisselle, ne s’infiltre plus, et ces revêtements chauffent au soleil. Partout où cela est possible, il faut dès à présent supprimer ces surfaces minérales et éviter d’en créer de nouvelles. Il est tentant d’avoir des surfaces « propres » autour de la maison, mais tout cela est contre-productif. Limitez les surfaces minérales au strict nécessaire et verdissez autour. Vous souffrirez immanquablement de la chaleur sur ces surfaces de béton, d’enrobé, de carrelage, de dallages et de gazon synthétique, et tout votre jardin en souffrira également.

jardin et changement climatique

Paillage, compostage, travail du sol respectueux, il est facile de prendre soin du sol de son jardin

Donner l'exemple et penser aux générations futures !

On plante les arbres pour les générations futures, tout le monde le sait… alors pensons à ceux qui viendront après nous et ayons au moins la fierté de leur laisser quelques beaux sujets pleins de vie en héritage, plutôt que des espaces artificiels et étouffants. Le jardin sauvage et le jardin forêt deviendront probablement à la mode pour un temps, mais nous devrons dépasser cela pour faire de nos jardins des espaces de nature sur le long terme et devrons préserver toujours et encore le peu de vie et de ressources qui y persistent.

Bonne nouvelle dans ce tableau très sombre : la nature a horreur du vide et reprend vite ses droits. C’est donc le moment de faire un peu de pédagogie, de parler autour de nous de l’extinction massive des insectes, des oiseaux, de la raréfaction de l’eau, y compris dans nos pays « développés ». Bouturons, semons, échangeons, compostons, offrons à nos proches des grelinettes plutôt que des smartphones, à nos enfants des paquets de graines plutôt que des paquets de bonbons chimiques, invitons nos amis à jardiner même s’ils n’aiment pas mettre les mains dans la terre… tout le monde y sera sensible, y compris les plus réfractaires… espérons-le !

Et pour aller plus loin...

→ Pour se faire une idée chiffrée et scientifiquement observée des changements climatiques, l’outil Climat HD de Météo France permet de visualiser l’évolution du climat au XXIe siècle au plan national et régional

→ Saisissez le nom de votre commune ou d’une zone qui vous intéresse et la plateforme « Demain, quel climat sur le pas de ma porte« , publiée par l’Agence France Presse (AFP) permet de comparer le climat dans un passé proche et celui de demain (à l’horizon 2050) selon trois scénarios : « optimiste », « intermédiaire » et « pessimiste »

→ Retrouvez les conseils de notre article : Restriction d’eau et arrosage, comment gérer la crise au jardin ?

 

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