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Originaire d’Océanie et introduit par accident en France en 2006, le charançon rouge du palmier –Rhynchophorus ferrugineus- est devenue une véritable hantise des pépiniéristes, des communes ainsi que des propriétaires de ces végétaux exotiques. Capables de s’attaquer à plus d’une dizaine d’espèces différentes de palmiers, ce coléoptère phytophage est capable de venir à bout d’un sujet en 2 ans seulement. Ce voyageur lointain ayant profité du commerce international pour se faufiler en Europe, est devenu le plus grand Curculionidé de nos contrés. La loi prévoit une obligation de la part des collectivités locales de combattre cette espèce invasive lorsque sa présence est avérée ou soupçonnée sur le territoire concerné.
Découvrez nos conseils afin de reconnaître les symptômes de ses attaques, ainsi que la marche à suivre pour lutter efficacement en cas d’infestation par ce ravageur des palmiers.
Responsable de la mort de plusieurs dizaines de milliers de palmiers depuis son apparition en Europe, le charançon rouge des palmiers est désormais présent sur une bonne partie du Sud de la France (Haute-Corse, Corse-du-Sud, Alpes-Maritimes, Bouches-du-Rhône, Var, Vaucluse, Gard, Hérault, Aude, Pyrénées-Orientales).
Il s’attaque à tous les sujets de la famille des Arecaceae. En France, les cibles préférées du charançon sont les dattiers (Phoenix dactylifera) et palmiers des Canaries (Phoenix canariensis). Cependant, de nombreuses autres espèces communes sont susceptibles d’être parasitées : Trachycarpus fortunei, Chamaerops humilis, Washingtonia.
Son cycle biologique débute par la ponte sur une partie endommagée du palmier ou plus fragile : une branche cassée, une fissure dans le tronc ou encore la base d’une feuille.
100 à 300 œufs peuvent être pondus par une seule femelle. Ceux-ci donneront naissance à une larve sans patte et rondouillette qui sera la principale cause de dépérissement de la plante. Celle-ci va creuser des galeries grâce à ses mandibules démesurées dans les palmes et le stipe (faux tronc des palmiers) tout en se nourrissant des tissus de la plante. Ces galeries offriront un terrain propice au pourrissement du végétal. Des petits tas de vermoulures vous confirmerons la présence des larves.
Le stade larvaire durera entre 3 et 10 mois (selon la période de ponte) et se terminera par une nymphose dans une loge faite de fibre du palmier. Un adulte de 3,5 cm de couleur rouge-orangée émergera alors de ce cocon.
Enfin, les adultes sont capables de voler sur plusieurs kilomètres pour se propager à d’autres arbres éloignés les uns des autres !
Il faut avant tout bien comprendre que dès l’apparition des symptômes de dépérissement, il est déjà malheureusement trop tard pour sauver le palmier. En d’autres termes, il faudra surveiller très attentivement les indices indiquant la présence de ce charançon avant l’apparition des symptômes qui interviennent longtemps après la colonisation du sujet (plusieurs mois après l’émergence des larves !).
Lorsque son infestation est passée inaperçue, les symptômes les plus fréquents sont :
Quelque soit les symptômes, la mort de l’arbre est inévitable à ce stade.
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Quel palmier choisir pour mon jardin ?Le charançon est plus facilement attiré vers un palmier portant une blessure dans laquelle il peut pondre facilement. Il est donc nécessaire de protéger les blessures de tailles et de fermer les diverses cicatrices via l’application d’un mastique.
Une autre manière de lutte préventive est l’observation de la base des palmes et du stipe à partir du mois d’avril et ce de manière régulière : si votre commune est sujette à ce parasite, vérifiez qu’il n’y ait pas de signes de vermoulure à la base des palmes et du stipe de votre palmier ! Évitez de tailler les palmiers durant la période d’activité de l’insecte : de mars à octobre.
Si votre palmier est attaqué et que le fautif est formellement identifié, voici comment traiter le charançon rouge du palmier :
Un moyen de lutte biologique est la pulvérisation de nématodes comme le Steinernema carpocapsae, qui parasitera promptement la larve du charançon rouge. Ou on utilisera aussi un champignon pathogène, le Beauveria bassiana, actif contre les larves sera épandu sur le cœur des palmiers. Cette solution agit à la fois comme curatif et comme préventif.
Le benzoate d’emamectine est parfois injecté dans le stipe du palmier et semble efficace mais doit être utilisé comme solution de dernier recours en cas de situation critique.
Les pièges à phéromones garantissent 3 mois de protection contre les charançons adultes. Ils permettent le piégeage et la détection de l’ensemble des ravageurs, mâles comme femelles. Ils limitent ainsi considérablement les risques de pontes. Ajoutez quelques morceaux de bananes au piège.
Attention : vous êtes légalement obligé de signaler la présence du parasite aux autorités compétentes (en mairie par exemple) et de contacter une entreprise agrée qui va prendre les dispositions nécessaires pour éradiquer cette espèce de votre propriété !
Le charançon rouge du palmier est dorénavant bien implanté sur le pourtour méditerranéen. Son pouvoir de dispersion et le coût élevé de son éradication le rendent presque impossible à éradiquer totalement. Il faudra sans doute apprendre à “vivre avec” comme le font les apiculteurs avec le frelon asiatique.
A noter que les moyens de lutte préventive sont les plus efficaces et les moins coûteux.
Une note positive pour terminer : sa faible résistance au froid (entre 0 et 5 °c, la plupart des adultes et larves meurent) l’empêche de s’entendre vers les régions plus au Nord de l’hexagone.
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