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Le jardin de pluie, aussi appelé « jardin d’infiltration », « jardin de gestion des eaux pluviales » ou « jardin absorbant » est un moyen écologique, économique et esthétique de gérer les précipitations. La gestion de l’eau devient en effet un enjeu incontournable avec le changement climatique. D’un côté, avec les périodes de sécheresse que nous connaissons de plus en plus souvent ; de l’autre, avec l’augmentation des catastrophes naturelles. Le jardin d’eau permet de contrôler les afflux d’eau pour limiter les risques d’inondation et d’érosion, mais aussi de valoriser l’eau de pluie, qui pourra même être filtrée et réutilisée.
Pour ne rien gâcher, ces jardins pluviaux favorisent également la biodiversité, en participant à l’aménagement de zones humides.
Ces installations de toutes tailles peuvent tout à fait intégrer les jardins de particuliers. Voici donc nos conseils pour installer un jardin de pluie facilement chez vous.
Le jardin de pluie permet d’exploiter et de contrôler les eaux de ruissellement, pour créer un point d’eau et une zone humide. Concrètement, c’est un espace de taille et profondeur variable qui permet de retenir les eaux engendrées par les précipitations naturelles. Il est constitué de pierres et de plantes.
À l’échelle collective, il est utilisé pour ralentir le ruissellement des eaux pluviales, afin qu’elles finissent leur course moins rapidement dans les égouts et stations d’épuration. Certains ont également un rôle de purificateur des eaux avant infiltration dans le sol.
Cette technique est déjà utilisée dans les aménagements paysagers depuis de nombreuses années, en France et ailleurs. On la retrouve notamment dans les jardins en terrasse et galets du sud-est de la France : lors des pluies violentes liées aux épisodes méditerranéens, comme les épisodes cévenols, l’eau de pluie est alors retenue sur ces zones, au lieu de ruisseler directement en abondance.
Le jardin de pluie offre plusieurs avantages écologiques et économiques, puisqu’il :
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Comment économiser l’eau au jardin ?Le lieu d’installation devra être soigneusement choisi, en fonction de la configuration du terrain et de son exposition. Le jardin de pluie sera aménagé dans un lieu soumis aux précipitations, à proximité d’une citerne de récupération d’eau, d’une sortie de gouttière ou d’une voie d’écoulement naturel.
A l’inverse, évitez une trop grande proximité avec l’habitation (comptez au moins 3 à 4 mètres de distance) pour éviter les risques d’infiltrations. Proscrivez également les lieux dans lesquels sont enterrées des câbles, canalisations ou autres infrastructures. La proximité d’arbres au système racinaire développé peut aussi empêcher le bon fonctionnement du jardin de pluie.
Vous pouvez choisir un lieu naturellement en pente, réutiliser un caniveau ou un bassin existant. Sur un terrain plat, il faudra aménager une inclinaison. La zone définie doit être perméable et capable de soutenir le poids de l’eau.
La conception du jardin de pluie doit prendre en compte différents critères.
Le premier consiste à choisir comment il sera alimenté par les eaux pluviales : descente de gouttière, trop-plein de cuve de récupération d’eau de pluie, caniveaux, autre voie d’écoulement naturelle, etc. Il faudra ensuite guider cette eau vers le bassin naturel en contrebas. Pour cela, creusez une rigole et solidifiez les abords du chemin avec des grosses pierres. Cela permet d’éviter l’érosion et de contenir les débits importants, en réduisant la force du flux d’eau.
Ensuite, il faudra choisir la profondeur de la cuvette à creuser, qui se situera en bas de pente. Pour le calculer de manière optimale, prenez en compte :
Délimitez l’espace et creusez à l’aide d’une pelle manuelle ou mécanique, en fonction de la taille de votre projet et de vos moyens.
Enfin, il vous faudra aménager cette zone de récupération finale. Elle sera structurée et complétée de pierres et de plantes (voir paragraphe ci-dessous). Si besoin, adaptez le sol : ajoutez des éléments drainants (sable, gravier) ou ameublissez les sols trop lourds et argileux. Une butte d’une quinzaine de centimètres peut également être installée autour du bassin, pour éviter les débordements. Il est aussi possible de prévoir une évacuation du surplus d’eau, par exemple à l’aide de tuyaux en PVC semi-enterrés.
Un jardin de pluie optimal ne laisse pas l’eau stagner pendant plus de 2 jours.
En cas de doute ou de projet particulièrement important, n’hésitez pas à vous faire aider par un paysagiste.
Les plantes de berges humides sont parfaites pour végétaliser un jardin de pluie, puisqu’elles apprécient les sols frais à humides. Certaines plantes aquatiques peuvent aussi convenir, mais elles demandent souvent une immersion continue pour se développer, qui ne sera pas forcément garantie selon les régions et la période de l’année. Ces plantes vont permettre de stabiliser les berges du jardin de pluie et de limiter l’érosion, tout en assurant, pour certaines, une fonction filtrante.
Comme pour un jardin classique, ces plantes seront choisies en fonction :
Pensez à diversifier les types de plante : graminées, feuillages persistants, différentes périodes de floraisons, etc.
Logiquement, les plantes les plus gourmandes en eau seront placées les plus proches du bassin, quand celles supportant d’avoir ponctuellement les pieds au sec pourront être plus éloignées.
Vous pouvez choisir des plantes indigènes (iris des marais, Athyrium filix-femina…), qui auront l’avantage de s’implanter facilement, ou opter pour des végétaux plus exotiques (Hibiscus des marais, Gunnera manicata…).
Tournez-vous également vers :
Pendant les premiers mois suivant la plantation, les plantes devront être arrosées régulièrement, afin de favoriser leur enracinement. Elles deviendront ensuite autonomes, sauf en cas de sécheresse prolongée.
Éliminez régulièrement les adventices (« mauvaises herbes) pour permettre aux nouvelles plantes de s’implanter sans concurrence.
Contrôlez le jardin de pluie après de forts épisodes de précipitation et au moins 1 à 2 fois par an. Vérifiez que les eaux de pluie empruntent bien le trajet aménagé, sans débordement ni détournement. Si besoin, rajoutez des pierres pour consolider le trajet.
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