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Le châtaigner fait partie de ces arbres nourriciers dont on apprécie les qualités ornementales indéniables. Vivant très longtemps, cet arbre majestueux à cime arrondie de la famille des fagacées pousse haut jusqu’à 30 m, et offre une magnifique floraison blanche en fin de printemps. Cultivé depuis des millénaires, il apparait dès l’Antiquité, et servait au Moyen Âge pour son bois, mais aussi, déjà, pour la farine que l’on extrayait de ses fruits.
La culture de la châtaigne est restée en usage, emblématique en Ardèche, dans les Cévennes, le Limousin et en Corse, où l’arbre trouve des conditions propices à son épanouissement. Une soixantaine de variétés existent désormais, issues d’hybridation entre le châtaignier européen (Castenea sativa) et le châtaignier japonais (Castanea crenata).
Vous recherchez un châtaignier pour sa production de fruits, ou bien pour son port et son feuillage unique procurant un ombrage de choix ? En un mot vous vous demandez comment choisir la bonne variété de châtaignier ? Voici une sélection de critères pour lesquels vous pencherez pour l’une ou l’autre des nombreuses variétés de châtaigniers disponibles sur le territoire.
→ Découvrez notre sujet complet sur le Châtaignier : planter, tailler et entretenir.
Originaire du sud de l’Europe et de l’Afrique du Nord, le châtaigner a besoin de soleil et de chaleur en été. Ce n’est pas pour rien que ses régions de prédilection se retrouvent dans la moitié sud de la France, où il prospère. On le considère pour cette raison comme espèce thermophile et héliophile. Le froid sera donc une limite à sa culture, mais une hygrométrie trop importante aux mois de juin à juillet, période de forte pollinisation, sera également à proscrire.
Le châtaignier se plante en faible altitude cependant, c’est sa zone de prédilection, entre 300 et jusqu’à 700 m généralement, où il aura suffisamment de chaleur, exposé sur un versant ensoleillé. Les régions de tradition castanéicole sont les régions les plus propices à sa culture comme les Cévennes, l’Ardèche, le Cantal, la Corrèze, le Périgord et le Quercy, le limousin, le massif des Maures dans le Var ou la Corse. Dans ces massifs montagneux non calcaires de faible altitude, il a donc toute sa place. Tous les châtaigniers ont l’énorme avantage de bien supporter les épisodes de sécheresse estivale une fois installés. En revanche, aucun ne supportera des vents froids du nord.
On retrouve souvent ‘Marigoule’ dans le sud-ouest jusqu’en Bretagne, en dessous de 400 m, ‘Précoce Migoule’, et ‘Bournette’ sont, eux, adaptables dans beaucoup de régions en plaine. Parmi ceux que l’on va pouvoir implanter en altitude dans le sud-est de la France : ‘Comballe’, et plus au nord de la France, car ils n’aiment pas les climats trop chauds, ‘Bouche Rouge’ et ‘Marron de Redon’.
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Cultiver des fruits à coques au jardinLes châtaigniers ont tous besoins d’un sol acide (un pH entre 4,5 et 6,5), et pas trop sec. La plupart des espèces vont bien pousser si le sol est léger et bien drainé (ils affectionnent les terres limono-sablonneuses, siliceuses à caillouteuses), sans excès d’humidité et surtout non calcaire (ce qui induirait une chlorose, et à plus ou moins long terme la mort de l’arbre). Leur système racinaire est profond puis s’étale largement, le dotant d’une bonne résistance à la chaleur et aux sécheresses estivales. Votre sol devra donc posséder ces qualités si vous voulez planter un châtaignier sur votre terrain.
Si le châtaignier est rustique, supportant les températures négatives jusqu’à -25°C, il n’en est pas moins sensible aux gelées précoces et tardives, ainsi qu’aux températures hivernales trop basses. Ceci peut affecter sa floraison, et par conséquent compromettre sa production de fruits. Selon la région, il faut donc être attentif aux variétés à débourrement plus ou moins tardif.
‘Comballe’ fait partie de ceux qui débourrent tard au printemps, permettant une implantation dans grand nombre de régions. ‘Bouche Rouge’ sera, lui aussi, intéressant dans les régions à gels tardifs, car il débourre et fleurit tardivement.
Parmi les châtaigniers sensibles aux gels d’hiver et de printemps, à adopter dans les régions de climat doux, au sud-ouest de la France : ‘Bouche de Bétizac’, ‘Marlhac’, et Marron de Lyon‘. En raison d’une certaine sensibilité au froid, ‘Maraval ‘ et ‘Marigoule’ se plairont dans les régions chaudes du sud-ouest de notre territoire.
Arbre d’envergure s’il en est, un châtaignier vous survivra ainsi qu’à votre descendance ! Il faut l’envisager uniquement sur un grand espace dans un grand jardin ou en isolé dans un verger, et l’installer à un emplacement en exposition chaude, où il n’aura pas de concurrence notable au niveau de l’ombrage. Sa floraison sous la forme de longs chatons dressés, jaune pâle, en fin de printemps, est un ravissement, parfumée qui plus est, et il s’avère très mellifère. On apprécie aussi ses belles couleurs automnales, entre le jaune et le roux.
L’espèce type Castanea sativa est déjà très belle en soi, poussant entre 20 et 30 m de hauteur pour une dizaine de mètres d’envergure. Mais certaines variétés issues d’hybridation à partir du châtaignier commun sont également très décoratives, elles présentent des feuillages panachés, comme Castanea sativa `Aureomaculata’, largement marbré de jaune ou Castanea sativa ‘Variegata’, à panachures blanc crème, ou encore l’étonnant Castanea sativa ‘Aspleniifolia’, aux feuilles laciniées.
La récolte des châtaignes a lieu en automne, de la fin septembre à fin octobre dans la plupart des régions. Les châtaignes sont insérées dans les grosses bogues épineuses, qui sont comestibles, et c’est peut-être pour aussi pour ses fruits que vous avez envie de cultiver un châtaignier. La pleine maturité des fruits se traduit par la chute des bogues, qui tomberont parfois déjà ouvertes sur le sol.
La mise à fruit est plus ou moins rapide selon les variétés issues de greffage : (‘Bouche Rouge’ plutôt lente — au moins cinq ans de culture – tandis que ‘Bournette’ sera plus rapide, tout comme ‘Comballe’, ‘Marigoule’ ou ‘Maraval’, à partir de la 3ᵉ ou 4ᵉ année).
Ils ouvrent la saison de récolte, dès mi-septembre : ‘Précoce Migoule’, le plus hâtif, suivi de ‘Précoce de Vans’, ‘Bournette’ et’ Bouche de Bétizac’. ‘Maraval’ et ‘Marlhac’ sont également précoces, avec une récolte pouvant débuter dès septembre.
Pour une récolte de fin septembre à mi-octobre : ‘Nouzillard’ se récolte début octobre. ‘Marlhac’, ‘Maraval’ et ‘Marso’, mais aussi ‘Marigoule’, la première quinzaine d’octobre). ‘Comballe’ et ‘Sardonne’ (syn. Marron de Lyon’) aussi connue sous le nom de Dorée de Lyon et ‘Pourette’ sont aussi des châtaigniers semi-tardifs.
On récolte leurs fruits en octobre, jusqu’à début novembre : ‘Verdale’ et ‘Maridonne’ ainsi que ‘Belle Epine’ sont des variétés tardives. ‘Bouche Rouge’ et ‘Bouche de Clot’ sont les plus tardifs des châtaigniers, entre mi-octobre et fin octobre.
On peut souhaiter planter un ou des châtaigniers essentiellement pour ses fruits poussant à l’intérieur des fameuses bogues épineuses. Un arbre mature va produire à 10 ans entre 10 à 20 kg de fruits. Mais il faut savoir que c’est vers 30-40 ans que l’arbre va devenir le plus productif. Selon les variétés, mais aussi la qualité des sols et des pollinisateurs, on obtient une productivité plus ou moins forte… et régulière.
‘Bouche de Bétizac’ et ‘Comballe (ou Combasle)’ sont plébiscités pour leur fort rendement, Comballe étant la star des châtaignes françaises, en termes de quantités récoltées sur l’hexagone. ‘Belle Epine’ et ‘Bournette’ s’avèrent, eux aussi, très productifs. Chez ‘Maraval’ et ‘Marlhac’, les fruits sont gros et nombreux.
La qualité gustative ne va pas forcément de pair avec le calibre des châtaignes. Chez le châtaignier commun (Castanea sativa), les bogues sont assez petites de 2 cm environ, ce qui est fastidieux pour certaines préparations.
Les hybrides récents ‘Bouche de Bétizac’, ‘Marigoule’, ‘Bournette’, ‘Sardonne’ ( Marron de Lyon’) ou ‘Précoce Migoule’ donnent les fruits les plus gros, mais pas forcément les plus fins en goût.
‘Comballe’ possède une saveur sucrée et une texture fine et ‘Bouche Rouge’ s’avère également particulièrement aromatique, mais peu sucrée. ‘Pourette’ a une chair fine et sucrée, ‘Nouzillard’ de gros fruits ronds, au goût fin et savoureux. ‘Marron de Lyon’ et ‘Marlhac’ aux fruits également gros, ont une chair plutôt farineuse et sucrée.
La saveur des châtaignes varie énormément selon le type de sol, l’ensoleillement et le calibre. On va les utiliser de multiples façons en cuisine, et l’on distingue une consommation comme fruit de bouche (grillés, rôtis ou bouillis), transformés en marrons glacés ou en confiture et crème de marrons, mais aussi en farine. La production de miel et l’utilisation des feuilles est évidemment aussi envisageable, bien que moins courantes pour le particulier.
N.B. : les feuilles de châtaigniers brunes (récoltées en automne) entourent certains fromages corses, mais aussi le fameux banon, un savoureux fromage de chèvre des Alpes-de-Haute-Provence ou le Mothais des Deux-Sèvres. Ils permettent de les conserver et leur donnent une saveur boisée grâce aux tanins de la feuille de châtaignier. Toutes les feuilles de châtaigniers seront possibles pour cette utilisation ancestrale !
Planter deux ou plusieurs châtaigniers est toujours préférable pour assurer une pollinisation croisée et une bonne fructification, et il convient de rechercher des arbres à l’époque de floraison similaire. Mais quelques châtaigniers sont autofertiles comme Marron de Lyon, et ‘Maraval’.
Les châtaigniers issus d’hybridation (souvent entre le Castanea sativa et le Castanea crenata, japonais) permettent une meilleure résistance aux maladies connues chez cet arbre comme la maladie de l’encre
‘Marigoule’ et ‘Marsol’ résistent bien à la maladie de l’Encre (Phytophtora cambivora) et à la rouille sur les feuilles ; ‘Bouche de Bétizac’ résiste quant à lui plutôt bien au chancre de l’écorce (Cryphonectria parasitica). ‘Marlhac’ résiste globalement bien aux maladies. ‘Comballe’ est sensible aux maladies et à la pourriture, ce qui donne aux châtaignes une durée de conservation plus réduite.
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