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Les bordures structurent et modèlent les massifs et les allées d’un jardin. Ces contours à la lisière des massifs sont des zones du jardin à ne pas négliger et à entretenir a minima pour obtenir un visuel soigné. Lorsque l’on doit aménager de nouveaux massifs, on ne sait pas toujours quel style leur donner, hésitant entre des lignes droites ou courbes.
En créant de belles bordures en marge des massifs, on dessine et donne un style différent à son jardin, selon que l’on choisisse des formes, des matériaux et des végétaux bien distincts.
Dans cette fiche conseil, nous vous donnons quelques conseils et idées en images pour créer de belles bordures dans votre jardin !
Un tracé sinueux ou droit ne renvoie pas la même impression ni le même effet. Quand un dessin courbe renvoie une image informelle, un tracé rectiligne donne un rendu plus strict. Le tracé courbe est donc à privilégier dans un jardin de type anglais, cottage ou naturaliste, où l’esprit est plus libre voire flouté, alors que le tracé droit s’accorde bien à des jardins jouant sur la symétrie et la régularité, et les parterres de forme géométrique (jardins très classiques ou bien contemporains).
Mais attention, car la notion de superficie a également son importance : dans un jardin de grande taille, un tracé courbe pour un cheminement est plutôt à réserver sur un long parcours. Les « vagues » créées ne doivent néanmoins pas être trop petites pour s’épargner des passages à la tondeuse plus fastidieux, et surtout pour obtenir un visuel harmonieux. Si vous optez pour un dessin libre, créez donc des courbes toujours amples, en restant parcimonieux sous peine d’arriver à un résultat qui ne sera plus du tout naturel. Dans un petit espace, des lignes droites resteront toujours un tracé naturel pour un cheminement court.
Mais n’oublions pas que le végétal d’un massif peut venir perturber un tracé : des plantes ondulantes comme des graminées, des vivaces légères ou des arbustes joliment arqués effacent d’un coup le dessin linéaire d’une bordure en débordant sur l’allée ou la pelouse. C’est tout l’intérêt du végétal sur la forme, qui par son fouillis naturel, la modifie.
Les formes des bordures ont aussi une influence sur le type de matériaux ou de revêtement d’allée : une forme courbe, apportant charme et douceur, permet de rester plus sobre sur le matériau.
La dimension que l’on va accorder à ses massifs est primordiale. Soit on opte en grand jardin pour de grandes plate-bandes, profondes voire des mixed-borders qui permettent de planter en masse et de façon très généreuse, soit on préfère, souvent par manque de place, créer des massifs de taille plus réduite.
Les grands massifs profonds où l’on plantera de hautes vivaces et arbustes ont l’avantage de pouvoir cacher une partie disgracieuse du jardin. Ils accueilleront des végétaux foisonnants et des arbustes. Les massifs moins profonds sont les plus faciles à créer dans les petits espaces ou jardins intermédiaires, à différents endroits, en s’adossant au bâti, pour accompagner une allée, pour habiller un passage, etc.
On dit souvent qu’on doit pouvoir accéder facilement à l’intérieur du massif, notamment pour son entretien. L’idéal est de pouvoir atteindre un arbuste par exemple pour le tailler en posant un seul pied dans le massif. Cela réduit la profondeur à moins de 3 m, et à souvent à 1,50 m pour les massifs adossés.
Quelle que soit la profondeur choisie, la hauteur de plantes doit être réfléchie pour avoir un crescendo de floraisons, les plantes les plus basses devant, les plus hautes en fond de plan.
Dernière « règle » importante : la proportion. Rien de moins beau qu’un massif rikiki perdu dans un grand espace, ou à l’inverse un massif trop imposant sur une petite surface.
Enfin, dans le cas de massifs surélevés qui conviennent bien à des parterres de plantes frileuses, ou si vous installez des rocailles, c’est plus la hauteur de la bordure qui sera à bien penser, en prenant toujours des repères harmonieux pour une belle intégration avec le reste du jardin → voir aussi les conseils de Sophie dans Aménager une restanque.
Le massif en lui-même est souvent encadré et délimité par une démarcation dans un matériau pré-ouvragé trouvé dans le commerce, comme le bois, la pierre, les briques, ou des composés synthétiques. Recourir à des matériaux plus bruts confère un style plus naturel comme lorsque l’on utilise des plessis, des rondins de bois, des troncs de bois pour des lignes droites, des tuiles, un style japonisant avec des bambous taillés, etc.
Gardez à l’esprit que cette bordure de finition doit avoir deux fonctions : retenir la terre du massif (ou le revêtement de l’allée), afin d’éviter qu’elle ne se déporte sur le gazon, ou que les oiseaux et petite faune du jardin ne transportent votre paillage bien au-delà de votre délimitation originale, et apporter esthétisme et netteté.
Dans le cas d’un massif créé sur une pelouse, sans démarcation spécifique, l’entretien devra être méticuleux (dresse-bordure, finition des tontes) pour que le visuel reste soigné.
→ Notre fiche conseil sur les bordures de jardin : solutions, avantages, inconvénients vous donnera tous les conseils pour choisir une bordure adaptée.
Lire aussi
Jardin anglais : Le mixed-borderUne fois le type de massif ou cheminement choisi, vient le temps de la mise en œuvre.
Pour vous aider correctement, un tuyau d’arrosage suffisamment grand permet de modeler la forme et d’avoir de suite un bon aperçu des sinuosités ou de la ligne, donc du volume consacré et du rendu. Vous pouvez aussi utiliser un cordeau comme un compas à l’aide d’un piquet, en marquant la ligne obtenue avec du sable ou de la farine.
Aidez-vous toujours d’un cordeau, indispensable pour visualiser les lignes droites, si vous travaillez sur un jardin plus géométrique et une plate-bande rectangulaire. Enfin, sur une pelouse où l’on va venir implanter un massif, vous pouvez aussi vous aider de la tondeuse comme d’un crayon pour dessiner la forme souhaitée. Dans tous les cas, observez le résultat depuis différents points de vue pour bien proportionner et ancrer le projet.
Vous pouvez commencer à décaisser le pourtour à la bêche en suivant votre modèle, pour faire une coupe nette.
En savoir plus sur les étapes de la réalisation d’un massif dans notre fiche conseil : Comment créer un beau massif d’arbustes ?
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