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Le câprier (Capparis spinosa) est une vivace arbustive d’origine méditerranéenne, à la charmante et longue floraison estivale. Elle est appréciée pour ses qualités ornementales, mais elle est surtout connue en cuisine pour ses boutons floraux condimentaires (les câpres) et ses fruits (les câprons). Il existe des dizaines de variétés, depuis le câprier sauvage que l’on rencontre naturellement sur le bassin méditerranéen, jusqu’au cultivar sans épines Capparis spinosa ‘Inermis’ commercialisé.
Du fait de ses origines, le câprier supporte la chaleur, la sécheresse et les sols les plus pauvres. À l’inverse, il craint les fortes gelées, mais aussi une mauvaise gestion de l’arrosage, qui peut lui être fatale.
Le semis de câprier est possible, mais n’est pas le plus évident à réussir et demandera beaucoup de patience : ce sous-arbrisseau a une croissance lente et met du temps à s’installer. Si vous souhaitez vous lancer dans la culture de cette plante, nous vous conseillons plutôt de vous procurer un plant en motte ou conteneur. Et pour bien la réussir, savoir comment entretenir votre câprier et profiter de ses fleurs ou ses fruits en cuisine, suivez nos conseils !
Nécessitant beaucoup de soleil et de chaleur pour se développer, le câprier ne pourra être cultivé en pleine terre que dans les régions du sud de l’hexagone les plus douces : Provence, Corse, Languedoc-Roussillon ou encore Gironde.
Le câprier peut être planté en pleine terre au printemps (de février à avril) ou à l’automne (de septembre à octobre). Évitez les périodes de gel ou de fortes chaleurs.
Le câprier se développe dans les sols parfaitement drainés, qui permettent à l’eau de s’écouler en profondeur sans stagner. Il ne supporte pas les terres lourdes et les excès d’eau, surtout en hiver. Par contre, il ne craint pas certaines conditions rudes : terres pauvres, voire caillouteuses, terres calcaires, aridité et même embruns.
Installez-le au-dessus d’un muret de pierres sèches, dans une rocaille, dans un massif de graviers surélevé ou sur un talus au soleil. Dans tous les cas, choisissez un lieu fortement ensoleillé, même chaud, voire brûlant en été. Préférez également un emplacement protégé des pluies dominantes, l’excès d’eau étant l’un des principaux facteurs d’échec de sa culture.
Si besoin, allégez les sols un peu trop lourds avec une bonne quantité d’éléments drainants (gravier, billes d’argile, pouzzolane…) ou de sable grossier.
Choisissez bien l’emplacement définitif de culture : comme beaucoup d’arbustes méditerranéens, le câprier ne supporte pas bien la transplantation.
Le système racinaire du câprier est assez fragile, soyez donc délicat au moment de le sortir de son conteneur.
Lire aussi
D'où viennent-elles ? Les câpresEn dehors des régions douces du sud de la France, ne connaissant pas ou peu de gelées hivernales, le câprier sera cultivé en pot.
Procédez à la plantation de votre câprier en pot, idéalement au printemps, une fois les derniers risques de gelées écartés. Cela vous permettra de pouvoir placer la plante rapidement à l’extérieur après plantation.
Le câprier dispose d’une petite silhouette pus large que haute. De croissance lente, il atteindra au bout de quelques années environ 1 mètre de hauteur pour 1,50 mètre d’envergure.
Idéalement, prévoyez dès le début son contenant définitif, afin de ne pas avoir à pratiquer de rempotage, qui peut fragiliser le système racinaire.
Choisissez donc un contenant assez profond, d’au moins 50 cm de hauteur. Le câprier se plaira en pot, en bac ou en panier suspendu, duquel sa silhouette étalée dégringolera avec grâce.
Optez impérativement pour un contenant au fond percé et n’ajoutez pas de soucoupe : la moindre stagnation d’humidité dans les racines peut être fatale.
Le câprier demande un substrat particulièrement léger et drainé. Optez pour un terreau pour plantes méditerranéennes ou pour un terreau pour plantes grasses et cactées.
Si vous faites votre propre mélange, prévoyez :
Placez votre câprier en pot dans un lieu chaud et ensoleillé, par exemple contre un mur orienté plein sud. Choisissez un emplacement protégé des vents dominants et des fortes pluies.
Dans les régions les plus fraiches, il est possible de cultiver le câprier en pot, en véranda ou sous serre, afin qu’il bénéficie de plus de chaleur.
Le câprier est une plante autonome, qui pousse toute seule presque sans soins une fois bien installée. Seul l’arrosage, particulièrement en pot, peut être délicat à gérer.
Les excès d’eau sont bien souvent en cause lors des échecs de culture chez le câprier. Notre sous-arbrisseau déteste en effet l’eau et l’humidité stagnante.
En pleine terre, contentez-vous d’arroser seulement la première année, le temps que la plante s’installe. Procédez régulièrement en cas de temps chaud et en l’absence de pluie, lorsque la terre est sèche. Les années suivantes, le câprier devrait être autonome et se contenter de l’eau de pluie.
En pot, la gestion de l’arrosage est moins facile. Attendez que le substrat soit bien sec sur plusieurs centimètres en surface avant de procéder à un nouvel apport d’eau. Ne placez pas de soucoupe sous votre contenant, afin que l’eau puisse s’écouler.
Plante de terres pauvres et ingrates, le câprier ne demande pas de fertilisation en pleine terre.
En pot, sans que cela soit indispensable, vous pouvez procéder à un amendement une fois par an au printemps, en ajoutant une poignée de compost ménager en surface ou de la corne broyée. Vous pouvez aussi opter pour un engrais spécial cactées et plantes grasses ou pour un engrais pour plantes méditerranéennes. L’engrais liquide se dilue dans l’eau d’arrosage pour un effet immédiat, mais de courte durée ; l’engrais solide (en bâtonnets ou granulés) se place directement dans le substrat pour une action lente, mais de longue durée. Respectez les consignes d’usage propres à chaque produit.
Une taille annuelle permettra de stimuler la production de nouvelles tiges, sur lesquelles apparaitront les fleurs. Procédez en début ou fin d’hiver, avant la reprise de végétation.
Pour cela, utilisez un sécateur préalablement désinfecté pour :
Au printemps, vous pouvez également pincer les jeunes tiges, afin de favoriser la ramification.
Le câprier n’est pas une plante réputée sensible aux maladies ou parasites. Comme nous l’avons vu, il craint surtout les excès d’eau et l’humidité, qui font pourrir son système racinaire.
Surveillez éventuellement les attaques d’escargots et limaces au printemps, qui peuvent se délecter des jeunes pousses.
Le câprier peut résister à des gelées ponctuelles, parfois jusqu’à -10°C, lorsqu’il est bien installé et cultivé dans un sol parfaitement filtrant, voire sec. Toutefois, il perdra son feuillage dès que les températures seront négatives. Il ne pourra donc rester en extérieur que dans les régions les plus douces.
Ailleurs, rentrez votre câprier en pot à l’abri dans un lieu hors gel, mais lumineux (serre, véranda…). Réduisez les arrosages au minimum, en attendant bien que le substrat sèche avant de redonner de l’eau.
La récolte intervient avant l’éclosion des fleurs de câpres, de la fin du printemps jusqu’à la fin de l’été. Ce sont en effet les boutons floraux que nous consommons. Notez que leur récolte empêchera donc de profiter de fleurs. Il faut patienter environ 2 ans avant de pouvoir pratiquer la première récolte.
Procédez idéalement le matin, lors d’une journée sèche. Coupez les boutons floraux bien verts à l’aide d’un ciseau.
Pour profiter au mieux des bienfaits des câpres, conservez-les dans du gros sel, en saumure ou dans du vinaigre à la manière des cornichons.
Vous pouvez aussi choisir de récolter les câprons, ce qui permet de profiter de la floraison tout en se faisant plaisir en cuisine. Il s’agit ici des fruits, issus de la pollinisation des fleurs. Ils sont nettement plus gros que boutons floraux, un peu plus doux, mais plus texturés puisqu’ils contiennent des graines et de la chair. Ils se conservent de la même façon que les câpres.
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