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Les myosotis sont ces plantes connues pour leurs flopées de petites fleurs printanières, généralement bleues, d’allure très délicate et romantique. Ils forment d’adorables petits coussins faciles à vivre, souvent cultivés comme des annuelles.
Les myosotis égaient massifs, bordures, rocailles, mais aussi potées. En effet, ils se prêtent très bien à la culture en contenant, afin de pouvoir en profiter même sans jardin et d’orner terrasses ou balcons. Découvrez donc comment réussir la culture et l’entretien des myosotis en pot.
Et pour en savoir davantage sur la culture des myosotis, direction notre dossier « Myosotis : planter et semer ».
Toutes les espèces de myosotis peuvent se prêter à la culture en pot, du fait de leur petite silhouette, mesurant entre 15 et 60 cm de hauteur.
Optez par exemple pour les myosotis des bois M. sylvatica ‘Savoie Blue’ ou ‘Blue Sylva’, avec leurs fleurs bleues électriques contrastant avec un œil jaune.
Découvrez aussi d’autres coloris de fleurs moins répandus, comme avec :
Seul le myosotis des marais M. scorpioides sera plus délicat à réussir en pot, puisqu’il demande un substrat constamment humide.
Du côté des conditionnements, vous aurez le choix entre les godets ou les mini-mottes souvent vendues par lots (des jeunes plants). Vous pouvez aussi vous procurer des graines de myosotis pour faire vous-même le semis.
La plantation des myosotis en pot intervient plutôt à l’automne, pour une floraison dès le printemps suivant.
Le semis s’effectue du printemps à la fin de l’été sous abri.
Vous pouvez cultiver les myosotis en pot ou en jardinière. Optez impérativement pour des contenants percés, afin que l’eau d’arrosage ou de pluie puisse s’écouler sans stagner.
Choisissez un contenant plus large que profond, car l’enracinement des myosotis est plutôt superficiel. Calculez la largeur en fonction du nombre de plants que vous souhaitez cultiver, sachant qu’il faut compter un espacement de 15 à 20 cm.
Les myosotis peuvent pousser dans tous types de sols, mais préfèreront les substrats fertiles, riches en matières organiques, toujours bien drainés (l’eau n’y stagne pas).
Vous pouvez choisir un terreau tout prêt, par exemple pour jardinières et pots ou pour plantes à fleurs. Si vous préférez faire votre propre mélange, utilisez :
Pour le semis de myosotis, vous pouvez utiliser du terreau spécial semis et repiquage, plus léger et donc plus adapté que le terreau classique.
1. Quelques minutes avant la plantation, réhydratez la motte de vos myosotis en la laissant tremper dans un récipient rempli d’eau à température ambiante.
2. Installez une couche drainante de 3 à 5 cm d’épaisseur au fond de votre contenant.
3. Complétez en ajoutant le mélange de substrat jusqu’à la moitié de la hauteur du contenant.
4. Installez votre myosotis, puis complétez de substrat jusqu’à bien enterrer la motte. Si vous en cultivez plusieurs (l’effet de masse est plus esthétique), prévoyez une distance d’environ 15 à 20 cm entre chaque plant.
5. Tassez légèrement avec les doigts pour chasser les poches d’air.
6. Arrosez généreusement.
1. Installez une couche de drainage au fond d’une caissette.
2. Remplissez-la de substrat bien drainé et nivelez à l’aide d’une planche pour que la surface soit plane.
3. Humidifiez le substrat à l’aide d’un vaporisateur.
4. Semez à la volée (en saisissant une poignée de graines et en les dispersant en fine pluie).
5. Recouvrez les graines d’une fine couche de terreau.
6. Placez un couvercle sur la caissette (ou éventuellement un sac transparent) pour favoriser la germination.
7. Gardez humide pendant la levée (comptez entre 15 et 30 jours).
Placez vos semis de myosotis dans un lieu lumineux, à une température d’environ 15 à 20 °C. Enlevez le couvercle une fois la levée effectuée. Quand les jeunes pousses auront développé leurs premières feuilles, vous pourrez les repiquer dans des pots individuels ou en jardinières.
Les semis faits en fin d’été passeront l’hiver sous abris, au frais, dans un lieu hors gel.
Les myosotis sont des plantes faciles à cultiver, qui ne demandent que peu d’entretien.
Les myosotis apprécient les situations lumineuses, mais non brûlantes, ou la mi-ombre des sous-bois. Dans les régions les plus chaudes de notre territoire, offrez-leur impérativement une exposition tamisée.
Les myosotis apprécient les sols restant frais, c’est-à-dire qui ne s’assèchent jamais totalement. Arrosez donc dès que le substrat est sec en surface. Augmentez les arrosages par temps chaud et en l’absence de pluie.
Le myosotis des marais est quant à lui plus soiffard : il demande un sol humide, voire marécageux. Si vous avez choisi de cultiver cette espèce en pot, ne laissez pas le substrat s’assécher. Vous pouvez ajouter une soucoupe, afin de conserver l’eau plus longtemps.
Privilégiez l’eau de pluie à l’eau du robinet. Évitez de mouiller le feuillage afin de limiter le risque de développement de certaines maladies (cf. paragraphe dédié ci-dessous).
Les myosotis apprécient les sols riches en matière organique. En pot, le substrat a tendance à épuiser plus rapidement ses réserves nutritives. Pour soutenir la floraison de vos myosotis, vous pouvez donc choisir un engrais riche en potasse, justement fait pour stimuler la production de fleurs. Les engrais solides auront une action lente, mais de longue durée. Les engrais liquides ont une action rapide, mais de courte durée. Optez par exemple pour un engrais liquide pour géraniums. Le dosage dépend des produits : fiez-vous donc aux précautions d’usage indiquées sur l’emballage.
Le myosotis ne nécessitera qu’une taille en fin de floraison. Pour cela, utilisez un sécateur bien aiguisé et préalablement désinfecté. Coupez les tiges florales au ras du sol. Gardez une ou deux tiges si vous souhaitez que les myosotis se ressèment d’eux-mêmes spontanément, mais vous n’aurez pas de garantie que les graines restent dans le pot. Le feuillage disparaît de lui-même en hiver, mais peut-être taillé avant.
Le myosotis a peu d’ennemis. Surveillez les gastéropodes au printemps, qui peuvent se délecter du feuillage.
Par temps chaud et humide, les myosotis peuvent être sujets à l’oïdium, cette maladie cryptogamique qui se repère au dépôt blanc poudreux qu’elle laisse sur les jeunes pousses. En prévention, soignez le drainage du sol et veillez à respecter les bonnes distances de plantation entre vos myosotis pour favoriser l’aération naturelle.
En complément, découvrez nos articles « Limaces : 7 façons de lutter efficacement et naturellement » et « L’oïdium ou la maladie du blanc ».
Les myosotis sont souvent cultivés comme des annuelles ou bisannuelles (la floraison devient ensuite moins généreuse). Il n’est donc pas nécessaire de procéder à un rempotage.
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