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La pluie au jardin est une bénédiction, mais, si celle-ci est trop forte cela peut vite devenir problématique, aussi bien au potager, qu’au jardin d’ornement. Avec les changements climatiques, les pluies torrentielles vont, à certains endroits, devenir monnaie courante. Ajoutons à cela qu’un grand nombre de jardins en France et en Belgique se cultivent sur un sol argileux, lourd et mal drainé. Bref : c’est parfois la cata après une forte pluie ! Alors, que faire après un déluge ? Que peut-on faire en amont pour limiter la casse ?
Certaines plantes vont subir d’importants dégâts lors de fortes pluies : vivace à longues tiges frêles et fleuries (Tournesol, rose trémière…), graminées ou même plants de tomates. Les tiges ou les inflorescences vont se coucher au sol, voire se casser purement et simplement. Que faire pour éviter cela ?
S’il est trop tard et que l’on ne peut que constater les dégâts, il faudra se retrousser les manches :
Une croûte de battance est la partie superficielle de la terre qui se forme après les pluies et sur les sols nus, et bien souvent après une période de sécheresse. Les gouttes de pluie vont réduire la terre en petite particule (surtout si le sol contient beaucoup d’argile) qui vont se rassembler pour former une couche imperméable. L’eau ne peut plus s’infiltrer dans le sol. L’eau stagne ou ruisselle vers un point plus bas, ce qui peut provoquer des inondations.
De plus, cette croûte de battance étant devenue imperméable à l’eau (de pluie ou d’arrosage), le sol deviendra très vite sec après la pluie et sera difficile à humidifier. Ce qui sera préjudiciable pour les plantes en général mais surtout pour les récentes plantions et repiquage et les semis.
Nota bene : Le lessivage du sol est aussi problématique. Lors de fortes précipitations, l’eau va emporter une grande partie des éléments minéraux du sol. Un sol bien planté ou paillé évite ce genre de soucis.
L’humidité (et une relative douceur) apporte son lot de maladies cryptogamiques, c’est-à-dire apportées par un champignon : mildiou, botrytis, rouille, oïdium…
Il est difficile de s’en prémunir, mais une plante en bonne santé et plantée dans des conditions qui lui conviennent (exposition, humidité, climat, sol…) saura lutter contre les maladies. Cependant, en prévention de fortes intempéries, on peut :
→ Pour tout savoir sur les maladies cryptogamiques, lisez l’article de Marion.
Nota bene : Beth Chatto aimait rappeler cette maxime « la bonne plante au bon endroit« . Pour éviter de « se planter » dans le choix des plantes, découvrez la nouvelle application PlantFit de Promesse de Fleurs.
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