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Cassoulet, garbure, mongetada, pistache de mouton, sobronade… Avec les haricots secs, on peut faire le tour de France des spécialités culinaires ! En effet, le haricot à écosser entre dans la préparation de nombreux plats qui se veulent roboratifs. Il faut dire que ce haricot est cultivé pour ses grains est riche en glucides, protéines, minéraux et fibres. De plus, il permet de varier les plaisirs puisqu’il se décline en une multiple palette de couleurs, de formes et de taille : coco de Paimpol, dolique à œil noir, mogette, flageolet, haricot rouge, haricot tarbais, lingot de Castelnaudary… Si on ajoute le fait qu’il soit assez simple à cultiver, aucune raison de le bouder au jardin. D’autant qu’on va tout vous expliquer sur la culture du haricot à écosser.
Qu’on le nomme haricot sec, haricot en grains ou haricot à écosser, cette petite graine a tous les atouts pour passer du jardin à l’assiette. Arrivé sur le continent européen dans les cales de bateaux de conquérants du Nouveau Monde, le haricot (Phaseolus vulgaris) a vite été adopté par la population. Au point qu’aujourd’hui, peu de régions et de terroirs ne possèdent pas leur recette à base de haricots secs.
Membre de la famille des fabacées, cette légumineuse, très appréciée des végétariens, brille pour ses qualités nutritionnelles : riche en protéines, il l’est aussi en fibres, en glucides dits complexes, parfaits pour être vite rassasié, mais aussi en minéraux comme le fer, le potassium, le calcium, le magnésium et le phosphore. Des qualités qui compensent largement son petit défaut facilement contournable : il a tendance à provoquer des flatulences !
Pour autant, cultiver cette plante annuelle au port buissonnant pour les variétés naines ou grimpant pour les variétés à rames, n’a rien de bien compliqué. Il lui faut juste une terre bien réchauffée pour être semée, un sol fertile et quelques binages et buttages.
N’oublions pas également que cultiver des haricots secs est très bénéfique pour la terre du jardin. Comme les autres légumineuses, il a la faculté de fixer l’azote de l’atmosphère grâce aux nodosités de ses racines. Revers de la médaille : il est conseillé d’appliquer la rotation des cultures et ne pas surtout cultiver des haricots à écosser deux années de suite au même endroit. Le mieux est même d’attendre 4 ans.
Le haricot à écosser se plaît dans des sols légers surtout ni trop compacts ni trop calcaires. En revanche, la terre doit être bien préparée, enrichie en compost ou en fumier dès l’automne. Et suffisamment réchauffée au moins à 10 °C. C’est pourquoi il lui faut un emplacement ensoleillé. Normal au vu de ses origines…
Si ces conditions sont respectées, le haricot à écosser pousse partout en France.
Parce que le gel peut leur est fatal, il est indispensable de semer lorsque tout risque de grand froid est passé. On sème donc le haricot sec au printemps, mi-avril dans les régions méridionales, dès la mi-mai ailleurs et jusqu’à la mi-juin, pour consommer les grains secs, ou jusqu’à la mi-juillet si vous préférez manger les grains frais.
Comme les haricots verts, les haricots secs se plantent plutôt en poquets mais il est tout à fait possible de les semer en ligne.
La plantation en poquets :
Pour la plantation en lignes, semez une graine tous les 8 à 10 cm et procédez de la même façon que pour la plantation en poquets.
Pour faciliter et accélérer la germination, vous pouvez faire tremper les graines une nuit dans l’eau la veille de la plantation.
Une petite semaine après le semis, les premières feuilles apparaissent.
Les haricots demandent peu de soins mais ont tout de même besoin d’un peu d’attention pour prospérer.
La première intervention réside dans la pose de tuteurs pour les variétés de haricots à rames. Choisissez des rames d’au moins 2 mètres que vous enfoncez dans le sol dès que les plants lèvent. Pensez à les incliner vers le centre pour former une arche.
Il leur faut également des binages réguliers pour supprimer les adventices et aérer le sol. Le premier intervient dès la levée des plants, et le deuxième lorsque les plantules atteignent 10 à 15 centimètres. A l’occasion de ce deuxième binage, faites un petit buttage des plants pour les consolider.
Par temps sec, on peut procéder à des arrosages réguliers, plutôt au pied pour éviter le développement des maladies cryptogamiques auxquelles le haricot peut être sensible.
La récolte se fait en fin d’été ou en automne, en septembre ou octobre, mais toujours avant les gelées. Les grains doivent être charnus, les gousses plus ou moins sèches et les pieds jaunis.
La récolte se fait en une seule fois. Arrachez les plants et rentrez-les au sec, dans un endroit aéré. Vous pouvez en faire un tas ou les suspendre la tête en bas en gros bouquets. Si vous disposez de peu de place pour les entreposer ainsi, il est également possible d’étaler les gousses pour qu’elles finissent de sécher. Ensuite, il suffit d’écosser les grains de haricots bien secs. Ils se conserveront au sec, à l’abri de la lumière, dans un bocal hermétique, pendant un an.
Ces haricots à écosser peuvent aussi se consommer frais. On les récolte dès lors un peu plus tôt dans la saison, quand la gousse est bien pleine. Mais ils doivent être mangés 2 à 3 jours après la récolte.
Le haricot à écosser craint plusieurs maladies ou ravageurs :
Pour diminuer les risques, il est conseillé de ne pas trop arroser et de ne pas mouiller le feuillage. Le haricot n’aime pas beaucoup l’humidité !
→ En savoir plus dans notre sujet : Bruche des légumineuses, qu’est-ce-que c’est ? Comment s’en débarrasser ?
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