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Si vous êtes adepte de permaculture, (ou plus simplement partisan du moindre effort au jardin), la culture des légumes perpétuels est une option intéressante pour obtenir un jardin potager productif sans trop d’entretien. Il suffit de planter et pendant de longues années, votre légume vous offrira le meilleur de lui-même. Et, en le divisant régulièrement, vous obtiendrez un roulement lorsque votre plant commencera à s’épuiser.
Parmi les légumes vivaces, le poireau perpétuel est un représentant de choix. Parfois appelé « poireau sauvage », le poireau perpétuel (Allium ampeloprasum) est simple à cultiver, peu exigeant et doté d’une excellente qualité gustative.
Découvrez tous nos conseils de plantation, de culture et d’entretien pour réussir le poireau perpétuel sans difficulté.
Pour aller plus loin : 10 légumes perpétuels ou vivaces pour potager durable et autonome.
À l’image de l‘ail et de l’oignon rocamboles, le poireau perpétuel (Allium ampeloprasum) est un légume vivace. On le trouve d’ailleurs sous le nom de « poireau rocambole », ou de « ail faux poireau ». Il s’agit de l’ancêtre sauvage de nos poireaux habituellement cultivés dans nos potagers, que l’on trouve parfois à la lisière des terres cultivées, souvent près des vignes. À la différence des poireaux communs, sa culture nécessite nettement moins de soins. Tout simplement grâce à son côté sauvage qui le rend résistant aux conditions climatiques et culturales difficiles. C’est donc une alternative intéressante pour tous les jardiniers qui trouvent que le semis de poireaux est quelque peu aléatoire, et la culture un brin complexe.
Le poireau perpétuel appartient ainsi à la famille des Allium au même titre que l’ail, l’oignon, la ciboulette, l’ail des ours… Il s’agit d’une plante potagère vivace, au feuillage glabre, qui peut atteindre 1 m de hauteur. Ses feuilles linéaires et planes dégagent une forte odeur, un peu acre, d’ail commun. D’un vert argenté, elles semblent pliées en V par leur milieu. En été, le feuillage caduc entre en état végétatif et disparaît pour réapparaître de l’automne au printemps. Son système racinaire est constitué de deux bulbes entourés de bulbilles. La tige est épaisse, cylindrique et feuillée jusqu’au milieu. Pour autant, ne vous attendez pas à récolter des fûts énormes comme avec les poireaux communs du potager. Les fûts du poireau perpétuel sont fins, du diamètre d’un crayon et au maximum d’un doigt.
Le poireau perpétuel se montre aussi très esthétique lors de sa floraison qui intervient au printemps, entre avril et juin suivant les régions. Il offre en effet des fleurs en grosses ombelles serrées, perchées sur des tiges solides, parfois bulbillifères, d’un très joli rose lilas. C’est pourquoi il n’est pas forcément cantonné au potager. Il peut parfaitement trouver sa place dans un massif ou une bordure. Lors de cette floraison, le poireau perpétuel devient impropre à la consommation. Pour autant, cette floraison reste assez rare, surtout si vous récoltez régulièrement les feuilles.
Au fil des années, le poireau perpétuel forme une touffe de feuillage dense, compacte, qui s’élargit par la production de bulbilles. Cette touffe s’étale sur 50 cm d’envergure.
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Comment faire un potager perpétuel ?Rien de plus simple que la plantation des bulbes du poireau perpétuel ! Si vous avez la chance de trouver des poireaux sauvages dans la nature, il est toujours possible d’en prélever quelques bulbilles en juillet afin de les planter dans votre potager ou vos massifs. L’essentiel étant de bien choisir leur emplacement. En effet, comme le feuillage disparaît totalement en été, le risque de l’oublier est grand. Ou alors, lorsque les pousses réapparaissent entre la fin de l’été et l’automne, un désherbage malencontreux peut être tragique ! N’hésitez donc pas à installer vos poireaux perpétuels dans un espace délimité par une bordure, ou bien au milieu de culture pérenne comme celle des fraises.
Comme le poireau perpétuel produit de petits fûts, il faut compter une bonne centaine de bulbes pour espérer nourrir une famille. Mais, au bout d’un an, il sera possible de diviser les bulbes pour obtenir de nouvelles bulbilles. De même, il est tout à fait possible de cultiver des poireaux perpétuels en parallèle des poireaux communs.
En termes d’exposition, le poireau perpétuel se plaît tout autant au soleil qu’à mi-ombre, mais légère. En revanche, il faut lui offrir un sol relativement riche, léger, meuble et parfaitement drainé. Il a en outre une préférence pour les sols sableux, et légèrement calcaires, car les sols acides ne lui réussissent pas du tout. C’est pourquoi, lors de la plantation, il est possible de faire un ajout de sable ou d’un amendement calcaire si votre terre a une tendance à l’acidité.
Pour enrichir la terre, il est conseillé de faire un apport de compost bien mûr ou de fumier bien décomposé quelques mois avant la plantation, par exemple en automne. Il vous suffira de décompacter le sol sur une surface de 5 à 10 cm pour incorporer l’amendement choisi.
La plantation du poireau perpétuel est tout à fait envisageable dans un grand pot sur un balcon ou une terrasse.
La plantation du poireau perpétuel se fait pendant la période de dormance, soit entre la mi-août et la fin du mois de septembre.
Si vous achetez des poireaux perpétuels en godets, la plantation peut se faire sur une période plus large, de mars à octobre.
Les premières feuilles de poireau perpétuel apparaissent une dizaine de jours après la plantation. Elles pourront être récoltées 2 à 5 mois après la plantation.
Le poireau perpétuel peut être multiplié par division des touffes, et donc des bulbilles. Cette opération est possible lorsque les touffes sont bien denses en feuillage. Sachant que chaque année, une dizaine de bulbilles se développent près du bulbe principal. La division s’opère entre la fin du mois de juin et juillet, lorsque le feuillage a fané pour entrer en repos végétatif.
Il suffit de déterrer le bulbe principal à la fourche-bêche et de prélever les bulbilles qui se sont développées contre le bulbe principal et qui possèdent déjà des racines et de jeunes pousses. Il suffit de les planter les « pieds-mères » au même endroit après les avoir dédoublés.
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Réussir la culture du poireauUne fois en terre, les poireaux perpétuels ne demandent que très peu de soins et d’entretien.
Le poireau perpétuel est une plante potagère vivace très résistante au froid (il est rustique jusqu’au moins – 20 °C) et à la sécheresse. Mais il est se montre totalement insensible aux maladies habituelles du poireau ou encore aux ravageurs comme la teigne du poireau.
Suivant les régions, les premières récoltes de feuilles se font 2 à 5 mois après la plantation. Ensuite, la récolte des feuilles s’étale sur une période allant de l’automne au printemps suivant, approximativement de septembre à juin.
Pour récolter, il suffit de couper des feuilles ou le petit fût 2 à 3 cm au-dessus du sol, au fur et à mesure des besoins. Les feuilles repoussent ensuite, sauf en cas de grosses périodes de gel. Il ne faut surtout pas arracher le plant pour lui permettre de produire d’autres feuilles.
Une fois récoltés, les feuilles ou les petits fûts ne se conservent pas et doivent être consommés rapidement.
Clairement, la production est sans commune mesure avec celle des poireaux communs. Pour autant, ces feuilles bénéficient d’une saveur plus subtile, plus fine, car moins forte. On les utilise plus comme condiment, par exemple, crues et ciselées, dans une salade, mais si la récolte est bonne, ces petits poireaux se cuisinent aussi comme les plus gros, dans des soupes, des tartes, des quiches, des fondues…
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