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L’hôtel à insectes est une installation qui permet d’offrir des « maisons » ou refuges aux insectes auxiliaires et pollinisateurs du jardin en pénurie de logements, tout en optimisant l’espace.
Il permet d’accueillir abeilles solitaires (osmies) qui polliniseront votre jardin potager, chrysopes, syrphes, staphylins, carabes, perce-oreilles (forficules), micro-guêpes parasitoïdes et pemphrédons qui se feront une joie de vous débarrasser des ravageurs tels que les pucerons, les cochenilles, les limaces ou les escargots.
Il est possible d’installer simplement des nichoirs, des abris et autres cabanes ou « maisons pour insectes » vendues dans le commerce. Mais vous pouvez aussi, très facilement construire un gîte pour les insectes. Personnalisé, il vous donnera la satisfaction du fait-maison et, comme il est constitué uniquement de matériaux de récupération, cet hôtel à insectes est écologique et gratuit.
Pour le construire, nous n’avions pas de plan sur papier, juste une belle idée en tête ! Laissez-vous guider par ce tutoriel détaillé pour savoir comment fabriquer un hôtel à insectes, que mettre à l’intérieur, à quel endroit l’installer et bien l’orienter.
Orientez votre gîte à insectes de façon à ce que sa « façade » soit au sud ou au sud-est, pour qu’il soit face au soleil particulièrement en début de journée. Il doit être abrité des vents dominants et à proximité d’un espace débordant de fleurs mellifères (qui attirent les insectes pollinisateurs). Il ne doit pas être en contact avec le sol pour éviter les remontées d’humidité.
Vous pouvez installer votre gîte toute l’année mais ne vous inquiétez pas : il n’y aura pas forcément de locataires tout de suite. Il faut quelques temps pour que les insectes le repèrent. D’année en année, ils seront de plus en plus nombreux à coloniser l’habitat.
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Pour construire cet hôtel, vous aurez besoin de :
1) La structure
Notre hôtel mesure 45 cm de profondeur pour 1,20 m de largeur mais vous faites en fonction des matériaux que vous avez à disposition. En effet, ces dimensions ont été choisies en fonction de la taille de la palette que nous avions. Elle a juste été coupée afin d’obtenir une profondeur adéquate.
Pour édifier votre hôtel, commencez par poser des briques creuses (ou pleines) sur un sol stable et aussi plan que possible. Disposez-les selon la surface de l’hôtel que vous souhaitez fabriquer. Par dessus, posez une palette (découpez-la au besoin) ou des planches de bois qui font très bien l’affaire. Dans cet exemple, c’est d’ailleurs ce que nous avons mis par la suite à défaut d’une autre palette à disposition.
Pensez à disposer des briques sur les côtés, le fond et au centre aussi afin que les charges se répartissent bien et que l’ensemble soit stable.
Alternez ensuite briques et palettes (ou planches de bois) comme une lasagne, jusqu’à la hauteur désirée. N’oubliez pas de vérifier les niveaux une fois la première palette posée. Monter les étages suivant ne posera ensuite aucun problème.
Pour plus de stabilité, ne montez pas trop haut : notre hôtel ne dépasse pas 60 cm de haut (tuiles comprises). Pensez aussi à l’esthétique et conservez des proportions raisonnables selon votre emplacement et votre jardin afin qu’il s’intègre bien dans celui-ci.
Terminez par une couche de bois, sachant qu’il faut ménager une pente afin que l’eau s’écoule bien. L’arrière est donc plus haut. Posez par dessus un morceau de bâche ou de plastique (ceci n’est pas indispensable) puis terminez par poser les tuiles. Inutile de cimenter quoi que ce soit car, au fur et à mesure de la construction, le poids augmente et une fois les tuiles posées, plus rien ne bouge !
A l’intérieur de la palette, nous avons glissé des panneaux de contreplaqué découpés aux bonnes dimensions pour s’insérer parfaitement dans leurs logements. Ceci afin de pouvoir garnir ces compartiments sans que les éléments soient en contact avec les briques en dessous et limiter les remontées d’humidité.
Une fois, la structure de l’hôtel terminé, il ne reste plus qu’à le remplir.
2) Le remplissage des différents compartiments
Pour plaire aux carabes et aux staphylins, l’un des compartiments sera rempli d’un mélange de bois sec, de brindilles et de mousse.
Un autre compartiment sera garni de pots en terre cuite cassés et de paille sèche pour les perce-oreilles et les syrphes.
Percez des trous de 2 à 10 mm de diamètre à l’aide de votre perceuse. Pour la profondeur, la longueur de la mèche est largement suffisante. Ces bûches percées seront vite utilisées par les abeilles solitaires dont les osmies.
Pour cette partie, il vous faudra une boîte en bois, de la terre bien argileuse (ou de la glaise) et un peu d’eau. Formez une boue épaisse et tapissez-en le fond de votre boîte. En séchant, la terre va maintenir les tiges en place et boucher une extrémité des bambous (s’ils n’ont pas d’entre-noeuds). Piquez vos tiges dans la terre, jusqu’à remplir la boîte. Disposez cette dernière dans l’un des compartiments. Les pemphrédons et les microguèpes viendront y pondre.
La structure de briques creuses sert de refuge pour les chrysopes, entre autres. Si vous avez fait votre structure en briques pleines, insérez quelques briques creuses dans l’un des compartiments.
Les garnitures comme les bûches ou les tiges peuvent être réutilisées par les insectes plusieurs années de suite.
Enfin, construire un hôtel à insectes est une activité ludique et pédagogique ! N’hésitez pas à faire participer les enfants…
1) Abeille domestique
Les abeilles domestiques et les abeilles solitaires assurent la majorité des pollinisations au jardin. Ces dernières interviennent tôt au printemps, comme les bourdons. Il est primordial d’avoir un jardin bien fleuri et de prévoir des floraisons précoces pour qu’elles s’installent dans votre jardin et qu’elles vous aident par la suite à polliniser vos légumes. Certaines ont leurs fleurs préférées, cela dépend des espèces d’abeilles. Il est souvent difficile pour elles de trouver de quoi butiner en fin d’hiver. Pour les soutenir, plantez des végétaux qui fleurissent tôt : Cornus mas, chèvrefeuille d’hiver, bruyères (Erica), mahonia, … Et pour les aider à hiverner, installez des bûches percées de trous de 2 à 10 mm de diamètre (attention, les trous doivent toujours être fermés d’un côté).
Les osmies sont des espèces d’abeilles solitaires souffrant cruellement de la crise du logement ! Elles apprécient les bûches percées de 8 mm de diamètre ou des tiges creuses équivalentes.
2) Pemphrédon
Les pemphrédons sont de petites guêpes noires qui capturent quantité de pucerons pour nourrir leurs larves. Cet auxiliaire aménage des chambres larvaires dans des tiges à moelle tendre ou bien creuses, dans du bois partiellement en décomposition, dans des galles aussi.
3) Les microguêpes parasitoïdes (Aphidius)
Très petites et discrètes, ces microguèpes sont des auxiliaires de nettoyage très efficaces. Elles peuvent anéantir une colonie de pucerons en moins de temps qu’il faut pour le dire. La femelle adulte pond dans ou sur l’oeuf, la larve, la nymphe ou l’adulte de sa victime. Une fois éclose, la larve consomme son hôte de l’intérieur. Les adultes se nourrissent du nectar des fleurs, aussi c’est un jardin très mellifère qui permettra de les attirer. Elles apprécient les ombellifères (Apiacées) et les Astéracées (chicorée, pissenlit, artichaut…). Pour les aider à passer l’hiver, installez des tiges à moelle : ronce, framboisier, rosier, sureau dans lesquelles, elles viendront faire leur nid.
4) Perce-oreille
Les perce-oreilles, aussi appelés forficules s’attaquent à de nombreuses proies comme les pucerons, les larves d’insectes, les acariens… Ils recherchent l’obscurité et l’humidité. Quelques pierres plates et des pommes de pin disposées en hauteur sont des abris très recherchés. Vous pouvez aussi déplacer au gré de vos besoins des pots en terre cuite garnis de paille ou de foin humide.
5) Syrphe
Reconnaissable à son abdomen rayé jaune/blanc et noir. Les adultes butinent tandis que les larves peuvent tuer une centaine de pucerons par jour. Elles se régalent de cochenilles également. Pour les favoriser au jardin, semez des fleurs dans votre potager et laissez certains légumes fleurir comme l’aneth, le céleri, le cerfeuil, les carottes, le persil, etc. Comme les micro-guêpes, ces petites mouches apprécient particulièrement les ombellifères. Les syrphes, que ce soit les larves, les pupes ou les adultes, sont capables d’hiverner, bien protégés sous les paillis ou dans les couvre-sols. Dans votre gîte, vous pouvez leur installer des abris d’hivernage comme une boîte remplie de paille ou des fagots de tiges creuses.
6) Staphylin odorant
Les staphylins sont des coléoptères allongés et noirs. Ce sont des prédateurs de mollusques , de limaces et de larves d’insectes. Ils sont souvent victimes des engins mécaniques. Aménagez de petits espaces pour qu’ils y trouvent refuge : pierres, tuiles, tas de déchets végétaux.
7) Chrysope ou « Demoiselle aux yeux d’Or »
Egalement surnommée le « lion des pucerons », une larve de chrysope consomme de 200 à 500 pucerons. Les chrysopes ou demoiselles aux yeux d’or aiment passer l’hiver dans les bâtiments : cabanes de jardin, garages, greniers, … mais si votre jardin se trouve éloigné de toutes constructions, il est important d’aménager des abris naturels comme des arbres creux, des briques creuses, des murs en pierres sèches ou une boîte remplie de paille ou de cartons ondulés et enroulés.
8) Carabe
Les carabes sont de redoutables prédateurs du jardin, en particulier de nuit. Ils passent l’hiver sous forme adultes et autant dire qu’au printemps, ils sont affamés ! Ils ne feront qu’une bouchée des jeunes escargots et des limaces. Comme les staphylins, ils sont souvent victimes des tondeuses, débroussailleuses, motoculteurs et autre engins mécaniques. Laissez des espaces sauvages dans lesquels ils pourront trouver refuge (herbe haute, paillis, pierres, vieilles souches…). Dans votre abri, installez des morceaux de bois et des écorces.
Ici, nous avons volontairement omis les coccinelles, les bourdons et les papillons qui habitent difficilement les abris. Pour favoriser leur présence, laissez des coins sauvages avec des tas feuilles, de pierres ou un muret de pierres sèches, un arbre creux, un endroit dévolu aux orties, véritable réservoir à auxiliaires dans lequel ils trouvent le gîte et le couvert. Privilégiez les fleurs comme la bourrache, la capucine, la consoude, la lavande, le pissenlit, la pulmonaire, le trèfle et des arbres qui fleurissent tôt comme le saule. Il est possible que les coccinelles investissent un nichoir à oiseaux non nettoyé pour passer l’hiver.
Crédits photos : n°2 : www.bwars.com – n°3 : Wikipedia – n°6 : www.entomart.be – n°8 : Pinterest
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