Pays de livraison et langue
Votre lieu de résidence semble être:
Votre lieu de résidence est:
Afin de profiter de la meilleure expérience sur notre site, vous pouvez changer:
Le pays de livraison:
Nous ne livrons que les articles des catégories graines et bulbes dans votre pays. Si vous ajoutez d'autres articles à votre panier, ceux-ci ne pourront pas être expédiés.
La langue:
Mon compte
Bonjour
Mes listes de favoris
Plantfit
Mon panier
Connexion / Inscription
Déjà client(e) ?
Pas encore client(e) ?
Créez votre compte afin de pouvoir suivre votre commande, accéder à notre service clients et, si vous le souhaitez, profiter de nos offres à venir.
Sommaire
Pour produire de beaux légumes ou fruits, pour profiter de plantes ornementales en pleine santé, pour s’émerveiller de floraisons généreuses, il faut disposer d’un sol sain, fertile, humifère. En effet, un sol de qualité est un gage de réussite puisque le sol est non seulement le support de culture, mais aussi une source de nutriments et d’eau pour tous les végétaux qui y sont plantés et les organismes qui y vivent.
Parce qu’un sol est vivant (et doit le rester !), il est primordial de le fertiliser avec des amendements naturels qui se veulent écologiques, mais aussi économiques. Découvrons les différentes solutions maison 100 % naturelles de fertilisation des sols de votre potager, mais aussi des massifs et bordures de votre jardin.
Un sol fertile s’appuie sur un juste équilibre entre des critères physiques liés à la profondeur ou à la structure, mais aussi sur la présence d’éléments nutritifs et d’eau, et d’une pédofaune (bactéries, champignons, vers de terre, insectes…) active. Dès lors, fertiliser son sol revient à lui apporter les nutriments essentiels (azote, phosphore, potassium…) pour le nourrir et par là même stimuler la croissance des plantes. Pour autant, un amendement permet de jouer aussi sur la structure du sol afin d’améliorer la rétention d’eau et la circulation de l’air dans le but de faciliter l’enracinement des plantes.
Fertiliser un sol revient à le nourrir avec des amendements pour faciliter la croissance des plantes. Alors qu’apporter des engrais revient à nourrir les plantes.
Composter, c’est rendre à la nature ce qui lui appartient, c’est reproduire à l’échelle de son jardin le cycle de cette même nature, c’est nourrir son sol de façon totalement naturelle.
En effet, apporter du compost à son jardin revient à reproduire ce qui se fait naturellement dans la nature, par exemple dans un sous-bois : les débris végétaux tels que les feuilles mortes, les branchages cassés… et les débris animaux (excréments, mues, poils et plumes…) se déposent sur le sol au fil des saisons. Arrivent dès lors les micro-organismes qui composent la pédofaune. Ces insectes, ces microbes, ces bactéries, ces champignons se nourrissent de ces débris organiques et en assurent la décomposition. Tous ces déchets composent l’humus, riche en minéraux (azote, phosphore, potassium, calcium…) et en carbone, qui permettent de nourrir les végétaux et de favoriser la vie du sol. Le cycle est bouclé, et immuable d’une année à l’autre.
Au jardin ou au potager, il est impossible de reproduire ce cycle naturel. Tout simplement parce que tout jardinier qui se respecte a tendance à éliminer les mauvaises herbes et les déchets organiques. De même, au regard du nombre de plantes cultivées, le sol s’épuise plus vite que dans le sous-bois. Et il n’a pas la capacité de reconstituer ses ressources. D’où l’apport de compost qui est issu de la décomposition de déchets organiques, issus de la cuisine ou du jardin.
Comme dans la nature, un bon compost doit être constitué d’une grande diversité de débris organiques, tout à la fois humides ou verts (tontes de gazon, épluchures de fruits et de légumes, adventices…), riches en azote, et secs ou bruns (branchages secs broyés, copeaux de bois, paille, feuilles mortes…), intéressants pour leur teneur en carbone. Ces déchets se décomposent plus ou moins lentement ( 6 mois à un an) grâce au travail des microorganismes. Mais pour que le processus de décomposition fonctionne correctement, il faut aussi de l’oxygène et de l’humidité. D’où la nécessité de remuer et d’arroser le compost pour l’aérer et l’humidifier.
Une fois mûr et bien décomposé, le compost s’épand sur le sol. Il suffit de griffer la surface pour l’intégrer superficiellement. Et ce à n’importe quelle période de l’année, tant pour enrichir le sol du potager que des massifs, des haies et bordures. Le compost se mélange aussi à la terre de plantation des vivaces, des arbustes et des arbres.
Que l’on composte en tas, en silo, en composteur, ou bien en surface ou sous terre, dans une fosse, ou même via un lombricomposteur ou la méthode Bokashi, peu importe, l’essentiel étant de composter. Quant aux jardiniers qui ne savent pas (ou ne veulent pas) composter, ils peuvent trouver des sacs de compost prêts à l’emploi. Ou bien se rendre sur les plateformes de compostage qui se développent dans les communautés de communes.
Le compostage, c’est bien car :
Pour rappel, le compostage des déchets organiques de la poubelle est obligatoire depuis le 1er janvier 2024.
Pour tout savoir sur le compostage :
S’il est un amendement organique utilisé de manière ancestrale, c’est bien le fumier. Constitué d’excréments et d’urine d’animaux domestiques mélangés à leur litière (le plus souvent de la paille), le fumier est très riche en éléments minéraux, de l’ordre de 28 à 30 %. Parfois plus que le compost suivant le type de fumier qui peut provenir de bovins (vache), d’équidés (chevaux et ânes), d’ovins (moutons et chèvres), de porcs, de volailles (fientes de poules) ou de lapins. Le fumier de mouton est très riche, suivi de celui de cheval. Quant aux fientes de poules, elles doivent être utilisées avec précaution, car elles sont très riches en azote. En bref, chaque fumier a des caractéristiques différentes, plus destinées à tel ou tel type de sol.
Le fumier se trouve sous différentes formes. On peut le récupérer brut et frais directement chez un agriculteur, un centre équestre ou un éleveur. On peut s’en procurer en sac déjà décomposé et prêt à l’emploi. Et, depuis quelques années, on trouve aussi du fumier en granulés, très pratique à utiliser et à épandre. Bien évidemment, suivant le type et la forme du fumier, les apports se font à des périodes différentes. Ainsi, le fumier brut ne s’utilise qu’en automne, épandu sur le sol. Mais l’idéal est de composter son fumier pendant quelques mois afin d’éliminer les éventuelles traces d’adventices, de gènes pathogènes ou de médicaments administrés aux animaux. Le fumier est aussi parfait pour constituer des couches chaudes.
Le fumier est donc à utiliser en complément du compost pour améliorer le sol en lui apportant de l’humus, pour perméabiliser le sol, l’aérer, l’alléger ou au contraire lui donner de la consistance, et enfin pour l’enrichir en microorganismes.
Pour aller plus loin :
Comme le compost et le fumier, les engrais verts enrichissent le sol, notamment en azote et en humus, mais aident aussi à remonter les éléments minéraux puisés en profondeur, tout en améliorant sa structure par leur système racinaire. En effet, fertiliser son sol avec des engrais verts consiste à cultiver des plantes précises, puis à les enfouir ou à les laisser se décomposer. Au-delà de leur qualité de fertilisant, les engrais verts évitent la prolifération des adventices en occupant l’espace, limitent l’érosion du sol, surtout en hiver, stimulent l’activité biologique du sol et attirent et nourrissent même des insectes pollinisateurs par leur floraison mellifère et nectarifère.
On peut identifier trois types d’engrais verts aux pouvoirs différents. Suivant les carences du sol, on peut donc semer des Fabacées (ex-légumineuses) comme la vesce, le trèfle, le sainfoin, la féverole, ou encore les pois, qui ont tous la capacité de capturer l’azote atmosphérique et de le restituer au sol. Parmi les engrais verts, on compte aussi les Brassicacées comme la moutarde ou le colza, parfaits pour les sols sableux et pauvres. Ou encore les graminées telles que le seigle, le sarrasin, l’avoine…à cultiver en association avec les Fabacées. La phacélie est aussi considérée comme un excellent engrais vert.
On distingue deux périodes de semis des engrais verts : le printemps (juste avant la mise en place des légumes d’été) et l’automne. Certes, ils occupent le terrain pendant 2 à 3 mois, mais le bénéfice n’est pas négligeable !
Pour aller plus loin : Engrais verts : Pourquoi ? Comment ?
Quand on évoque les purins et décoctions de plantes, on pense surtout à leurs bienfaits pour combattre les maladies et faire fuir les ravageurs. En bref, on assimile souvent ces préparations à base de plantes à des insecticides ou fongicides, réputées pour leur action curative, mais aussi préventive. Ce sont aussi d’excellents engrais pour les plantes et de bons fertilisants pour les sols.
Ainsi, certains purins ou décoctions, des préparations fermentées à base de plantes très faciles à faire, sont chargées d’apporter des nutriments essentiels pour favoriser la croissance des plantes. Ils sont généralement dilués dans l’eau d’arrosage et appliqués sur le sol. Chaque purin a des usages et des propriétés différentes :
À noter que le purin d’ortie s’applique plutôt au printemps. Ensuite, le purin de consoude peut prendre le relais.
Le terreau de feuilles est tout simplement issu de la décomposition de feuilles mortes, ajoutées à plusieurs couches de tontes de gazon, de fumier, de compost, de feuilles d’ortie… Cette décomposition se fait dans un silo pendant plusieurs mois à deux ans. On obtient un humus assez acide, riche en azote, phosphore et potasse.
Je vous invite à lire l’article de Virginie D. : Comment faire un bon terreau de feuilles ?
Commentaires