Pays de livraison et langue
Votre lieu de résidence semble être:
Votre lieu de résidence est:
Afin de profiter de la meilleure expérience sur notre site, vous pouvez changer:
Le pays de livraison:
Nous ne livrons que les articles des catégories graines et bulbes dans votre pays. Si vous ajoutez d'autres articles à votre panier, ceux-ci ne pourront pas être expédiés.
La langue:
Mon compte
Bonjour
Mes listes de favoris
Plantfit
Mon panier
Connexion / Inscription
Déjà client(e) ?
Pas encore client(e) ?
Créez votre compte afin de pouvoir suivre votre commande, accéder à notre service clients et, si vous le souhaitez, profiter de nos offres à venir.
Sommaire
Il y a de nombreux avantages à cultiver des fèves (Vicia faba var. faba) dans son potager : c’est une légumineuse de la famille des Fabacées, très riche en protéines et nutriments énergétiques, idéale dans le cadre d’un régime végétarien. Dès le mois d’avril, dans les régions au climat favorable, ses grains peuvent se déguster frais. Assez facile à cultiver dans un sol profond, humide et humifère, la fève est également intéressante pour la terre de votre jardin : les nodosités de ses racines ont la capacité de capter l’azote atmosphérique pour le restituer au sol. Cultiver des fèves permet donc d’enrichir le sol en azote.
Pour autant, c’est une plante potagère qui peut se montrer sensible à quelques maladies et parasites, parmi lesquels les pucerons sont les plus connus. Au point que parfois la fève est considérée comme une plante martyre, véritable aimant à pucerons. Découvrons ensemble quels sont les principaux ravageurs et maladies des fèves, et surtout comment les identifier, les traiter et les prévenir.
Pour en savoir plus : La fève : semer, cultiver, récolter.
Autrefois nommé anthracnose, l’ascochytose de la fève est une maladie cryptogamique due au champignon Ascochyta fabae. La maladie se développe surtout par des températures fraîches, autour de 10 à 15 °C, et une certaine humidité. Cette maladie est plus présente dans le sud du territoire.
Les champignons responsables survivent en hiver sur les déchets végétaux contaminés. Les graines de semences peuvent aussi être contaminées.
De deux à trois taches gris clair à brun cendré apparaissent sur les feuilles de façon assez diffuse. Les taches se développent ensuite en coulures puis se ponctuent de petits points noirs. Le centre de la tache se nécrose. Cette maladie peut également toucher le collet et les racines de la fève, affaiblissant considérablement le plant qui finit par mourir.
Une pulvérisation de bouillie bordelaise peut être faite à l’apparition des premiers symptômes
Pour aller plus loin : L’anthracnose
Lire aussi
La fève : semer, cultiver, récolterLa rouille de la fève est due au champignon Uromyces viciae-fabae. Il hiverne sur les chaumes et sur les repousses spontanées de fèves avant d’être disséminé par le vent. Ce champignon s’attaque en général aux légumineuses dont la fèverole, les lentilles ou la vesce.
De petites taches circulaires pareilles à des pustules font leur apparition sur les faces inférieures et supérieures des feuilles. La tige peut également être impactée. La maladie provoque un retard de croissance, les feuilles se mettent souvent à jaunir. L’humidité est un facteur de développement de la maladie.
La bouillie bordelaise est utilisée en traitement curatif dès les premiers signes de maladie. Il faut également supprimer les feuilles atteintes, qu’elles soient encore sur la plante ou au sol.
Pour aller plus loin : Se débarrasser de la maladie de la rouille
Le mildiou est une maladie cryptogamique due au champignon Peronosporea viciae, présent dans le sol et sur les semences. Le mildiou se développe par temps frais (entre 10 et 15 °C), humide et couvert.
Sur la face supérieure des feuilles apparaissent des zones décolorées qui se teintent de gris légèrement rougeâtre à presque noire. Sur la face inférieure des feuilles se développe un feutrage de couleur grise. Les feuilles noircissent, sèchent et parfois s’enroulent. Elles finissent par dépérir.
Le traitement sera le même que pour la rouille : il suffit de faire une pulvérisation de bouillie bordelaise. Dès l’apparition des premiers symptômes. Détruire les parties maladies est aussi important.
Lire aussi
Réussir la culture des fèvesLe champignon Botrytis fabae est responsable de cette maladie. Il a la capacité d’hiverner dans le sol et sur les déchets de plantes contaminées. Il se développe surtout par temps humide au printemps.
De petits points nécrotiques de couleur marron se développent sur les feuilles. Ils grossissent et fusionnent pour former de grandes nécroses. Les tiges peuvent être ponctuées de traînées brunes, tout comme les gousses ou les fleurs.
Il faut absolument arracher et brûler les plants atteints
Pour aller plus loin : Le botrytis ou pourriture grise
Les pucerons sont certainement les pucerons les plus répandus de la fève. Mais il en existe d’autres, plus ou moins courants. Tous sont à surveiller, car ils peuvent provoquer des dégâts considérables et impacter les récoltes.
Aphis fabea, un puceron noir, s’en prend tout particulièrement aux fèves au point d’y développer des colonies importantes. Les pucerons se concentrent sur les jeunes pousses et les gousses en formation qu’ils piquent et dont ils sucent la sève. Si les attaques sont précoces, les plants de fèves peuvent être totalement détruits. Pour autant, les pucerons agissent surtout sur le développement des jeunes pousses qui se recroquevillent, et sur les gousses qui s’atrophient.
Les pucerons facilitent l’apparition de maladies.
Pour se débarrasser de ces ravageurs, plusieurs solutions sont envisageables :
La sitone du pois (Sitona liteatus) est un charançon de couleur gris clair. L’insecte s’envole en mai et juin par temps chaud. Il pond en octobre sur les feuilles et les tiges jusqu’à 100 œufs de toute petite taille donc invisible. Les œufs, les nymphes et les adultes survivent à l’hiver.
Les sitones mangent les bords des feuilles, y dessinant des échancrures arrondies. Quant aux larves, elles s’attaquent aux racines, les plants se ratatinent.
Pour traiter, il est possible de faire des pulvérisations d’infusion de tanaisie ou d’absinthe. En prévention, il faut favoriser une croissance rapide avec du purin d’ortie et appliquer une rotation stricte d’au moins 2 à 3 ans
Bruchus rufimanus est un coléoptère qui pond ses œufs à la surface des gousses au printemps. Ensuite la larve s’introduit dans les graines de la fève et s’y développe tranquillement pendant 3 mois. Elle s’y nymphose et reste dans la graine.
Les graines percées par la bruche ne sont pas consommables. Elles se repèrent assez facilement par un petit trou. La bruche peut infester les semences.
Le seul moyen de se prémunir de la bruche est de mettre les graines au congélateur pendant 24 heures. Le froid les tue.
→ En savoir plus dans notre sujet : Bruche des légumineuses, qu’est-ce-que c’est ? Comment s’en débarrasser ?
Contarinia pisi est un petit moucheron de 2 mm, invisible à l’œil nu, mais dont on aperçoit les vols en groupe en fin de journée. Les œufs sont déposés en mai-juin sur les jeunes pousses ou entre les sépales qui s’épaississent et se recroquevillent sous l’action des jeunes larves. Les larves de la deuxième génération, rouges, s’attaquent à la paroi interne des cosses. Les nymphes passent ensuite l’hiver dans le sol.
Lors des vols, il est recommandé de faire des pulvérisations d’infusion de tanaisie ou d’absinthe. Ensuite, l’élimination des fleurs atteintes permet d’éviter la deuxième génération.
Pour prévenir l’apparition de la cécidomyie, la rotation doit être d’au moins 2 ans. Il faut également bien enlever les déchets de culture.
Commentaires