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Le Frelon asiatique fait peur, à juste titre. On nous en parle souvent dans les médias, sur internet ou autour de nous. Mais qui est-il au juste ? Que fait-il ? Comment vit-il ? En quoi est-il problématique ? Comment s’en débarrasser ? Faisons le point sur ce fort peu sympathique insecte !
Le Frelon asiatique,Vespa velutina, ou Frelon à pattes jaunes est un hyménoptère de la famille des Vespidées, la famille des guêpes. Il nous vient d’Asie et a été introduit par inadvertance en Europe. Il est vite devenue une espèce invasive qui remonte doucement vers le Nord de l’Europe, à raison de soixante kilomètres par an. On le retrouve désormais au Portugal, en Espagne, en Italie, en Allemagne, en France, en Belgique et en Grande-Bretagne.
Il ne faut pas le confondre avec notre bon vieux frelon européen Vespa crabro : gros insecte indigène, sympathique et inoffensif, quoi qu’en disent certains…
Les différences entre le frelon européen et le frelon asiatique sont assez visibles :
Le Frelon asiatique nourrit ses petits avec des hyménoptères attrapés en plein vol (mais aussi certaines chenilles comme la pyrale du buis). C’est un terrible prédateur pour nos abeilles sociales domestiques ou sauvages qu’il capture en faisant du vol stationnaire devant les ruches. Le problème est encore plus important en milieu urbain, où il n’y a pas d’alternatives « nourricières » pour les frelons asiatiques. Évidement, c’est un drame pour les apiculteurs qui perdent énormément d’abeilles (100 000 abeilles pour une seule colonie en un an !) et donc voient leurs productions de miel diminuer drastiquement. Mais plus grave encore, nous avons besoin des abeilles pour polliniser les fleurs. Celles-ci sont déjà gravement mis à mal par l’activité de l’Homme, si le Frelon asiatique s’en mêle, on court à la catastrophe…
Pour mieux lutter contre le frelon asiatique, il est important de connaître son cycle de vie :
Une nouvelle fondatrice, une reine, devient mâture sexuellement vers la mi-automne. Elle est fécondée par un mâle avant l’hiver au sein même du nid. Elle en ressort, ainsi que ses « collègues », et cherche une cachette pour passer l’hiver. L’ancien nid est abandonné.
La fondatrice sort d’hibernation dès que la température avoisine 13°C. Elle se nourrit de nectar pour se refaire des forces et commence la réalisation d’un nid. Elle crée une alvéole par jour et pond un œuf par jour. Elle commence à nourrir ses larves, notamment avec des abeilles capturées. Les premières ouvrières naissent 45 jours après la ponte : ce qui implique que la fondatrice reste toute seule entre mi-février et début mai, en fonction de la date de la première ponte. Dès que les premières ouvrières commencent leur travail, la reine reste au nid et n’en sort plus. C’est donc seulement entre fin février et tout début mai que le piégeage pourrait être efficace, si seulement tous les pièges utilisés étaient mono-spécifiques… (voir plus bas)
La colonie continue à croître jusqu’à la naissance des futures reines qui fonderont à leur tour une nouvelle colonie.
La première façon de lutter contre le frelon asiatique consiste à détruire systématiquement tous les nids. Et ce plus tôt possible dans la saison : dès mi-juillet et jusqu’en novembre maximum, soit avant la délocalisation du nid et la naissance des futures reines.
Avant toute chose, il faut le trouver car celui-ci est souvent caché dans le feuillage des arbres. Sa présence est toutefois repérable par des vols incessants de Frelon asiatique autour de la cyme de l’arbre.
La destruction du nid devra se faire par des experts agréés, bien équipés et capables de reconnaître le nid et de le détruire sans risque (voir liens plus bas). Si vous repérez un nid, pensez à contacter votre mairie : ils pourront vous orienter et il se peut même que le coût soit pris en charge.
Surtout, ne vous en occupez surtout pas vous-mêmes ! En effet, bien que les frelons soient des insectes plutôt calmes et que leur piqûre ne soit pas plus dangereuse ni douloureuse que celle d’une simple guêpe, les multiples piqûres et projections d’acide occasionnées par toute une colonie pourront nécessiter une hospitalisation d’urgence. La prudence est de mise. D’autant plus, que les Frelons asiatiques sont très agressifs pour la protection du nid !
Prenez garde ! Une personne sur cinquante est allergique au venin des guêpes et des abeilles ce qui provoque : vomissements, vertiges, urticaires, difficultés respiratoires, voire même choc anaphylactique. Or la piqûre du frelon, européen ou asiatique, peut induire chez les personnes sensibles les mêmes symptômes.
Nota bene : les nids découverts en fin d’automne ou hiver ne sont plus dangereux. Seuls quelques fondatrices peuvent rester vivantes mais elles sont engourdies par le froid, on dit qu’elles sont en diapause.
Le piégeage des frelons asiatique est une mesure efficace. Oui, mais pas n’importe quand, ni n’importe comment…
En effet, la plupart des pièges fabriqués ou vendus dans le commerce ne sont pas mono-spécifiques : vous risquez de piéger et donc de tuer une abeille, un bourdon, une guêpe, ou n’importe quelle autre insecte fort utile pour la nature et qui n’a rien à voir avec le Frelon asiatique.
De plus, même si vous avez capturé un Frelon asiatique, celui-ci pourrait être dangereux s’il est toujours en vie. Il faut donc utiliser des pièges prévus pour les fondatrices de Frelon asiatique et les placer entre mi-février et tout début mai pour que ceux-ci soient efficaces. Ces pièges utilisent les mêmes appâts : bière, miel, sirop, jus de fruits… mais sont conçus pour ne laisser entrer que les fondatrices de Frelons asiatiques (ou tout au moins laisser sortir les autres insectes).
Pour fabriquer ce type de piège, découvrez le tutoriel illustré de Virginie : « Piège à frelon asiatique : comment le fabriquer »
Des grilles à placer à l’entrée des ruches d’abeilles permettent de ne laisser passer que celles-ci et tiennent les frelons en dehors. Cela n’évite pas la prédation lorsque les abeilles sont en vol.
On considérait encore, il y a peu, qu’il n’avait pas de prédateurs d’où son côté invasif très rapide. Heureusement, il semblerait qu’un rapace friand d’hyménoptères (et bien connu des apiculteurs) constitue un prédateur efficace du frelon asiatique : la Bondrée apivore.
Une autre solution, plus simple, consiste à laisser vagabonder des poules près des ruches. Certaines, notamment la poule de Janzé, sont des prédatrices naturelles des frelons asiatiques.
Depuis peu, on a également découvert une mouche qui pond ses œufs directement dans la reine de Frelon asiatique, à la fin du printemps, lorsque la reine doit créer son nid. Hélas pour elle (mais tant mieux pour nous et les abeilles), cette dernière est alors dévorée de l’intérieur par la larve de la mouche avant de réaliser son nid.
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