Pays de livraison et langue
Votre lieu de résidence semble être:
Votre lieu de résidence est:
Afin de profiter de la meilleure expérience sur notre site, vous pouvez changer:
Le pays de livraison:
Nous ne livrons que les articles des catégories graines et bulbes dans votre pays. Si vous ajoutez d'autres articles à votre panier, ceux-ci ne pourront pas être expédiés.
La langue:
Mon compte
Bonjour
Mes listes de favoris
Plantfit
Mon panier
Connexion / Inscription
Déjà client(e) ?
Pas encore client(e) ?
Créez votre compte afin de pouvoir suivre votre commande, accéder à notre service clients et, si vous le souhaitez, profiter de nos offres à venir.
Sommaire
Parmi les arbres fruitiers, il existe des espèces et des variétés dites autofertiles. Ces fruitiers fructifient parfaitement tout seuls. Le terme « autofertile » signifiant que les fleurs d’un arbre peuvent féconder l’ensemble des fleurs qu’il porte. Parmi les espèces naturellement autofertiles, on peut citer la vigne, le pêcher et le néctarinier, le grenadier à fruits, les agrumes et la grande majorité des abricotiers.
A contrario, les autres fruitiers, dits autostériles, ont besoin d’un autre fruitier d’une même espèce, mais pas forcément de la même variété pour bien produire : c’est le cas de certains poiriers, pommiers et pruniers notamment. Par exemple, il faudra donc planter deux poiriers au verger de même variété ou de variétés différentes, mais qui fleurissent en même temps.
Cependant, il est à noter qu’une variété autofertile concourt ainsi à la pollinisation d’une variété autostérile si les périodes de floraison correspondent. Heureusement, de nos jours, il existe de nombreuses variétés autofertiles pour les fruitiers les plus communs : pommier, poirier, cerisier, prunier et même les kiwis (Actinidia) ou les figuiers. Un seul exemplaire vous donnera alors une belle récolte de fruits.
→ Voyons dans cette fiche conseil les meilleures variétés autofertiles des fruitiers les plus cultivés.
La Reine des Reinettes est une variété ancienne. Il s’agit d’un pommier précoce, qui se récolte début septembre. Très rustique, il est aussi peu sensible à la tavelure. C’est une variété bien productive. La pomme Reine des Reinettes est jaune striée de rouge, parfois presque entièrement rouge. Elle est de taille moyenne, mesurant environ 7 cm de diamètre. C’est une pomme idéale à cuire au four, mais on l’apprécie également crue. Elle est bien sucrée, acidulée et très parfumée. En raison de sa longue floraison, le pommier ‘Reine des Reinettes’ est un très bon pollinisateur. Il est lui-même partiellement autofertile, donc cela reste préférable d’installer d’autres pommiers à proximité, comme ‘Golden Delicious’ ou ‘Cox Orange Pippin’.
La Reinette grise du Canada est une variété ancienne que l’on retrouve aussi sous le nom de ‘Golden Russet’. C’est une pomme de forme un peu aplatie et irrégulière, avec une teinte oscillant entre le jaune et le bronze ou cannelle, avec une peau rugueuse. La chair est agréablement parfumée, avec un bon équilibre entre le sucre et l’acidité. On peut aussi l’utiliser pour faire des compotes, la cuire au four ou la consommer crue. Autofertile, sa culture convient à la plupart des régions.
Pommier nain ‘Fruit Me® Apple Me Yellow Golden’
Le Pommier ‘Fruit Me® Apple Me Yellow Golden’ est un pommier intéressant pour son développement réduit, parfaitement adapté à la culture en bac. Les pommes produites sont comparables aux pommes ‘Golden Delicious’. Ce fruit se pare d’une robe jaune doré à maturité qui protège une chair jaune clair à la fois juteuse, croquante en bouche et sucrée. Les pommes se récoltent en fin d’été, à partir de septembre.
Le Poirier ‘Comtesse de Paris’ est le candidat idéal pour démarrer un verger grâce à ses qualités pollinisatrices, sa taille modeste (4 m de haut), sa bonne production et son côté autofertile. Ce poirier peut, en effet, être placé seul dans votre verger. Les fleurs blanches parfumées s’épanouissent au mois d’avril pour laisser place à de beaux fruits « ronds » (7 cm de diamètre) fin octobre. Ces fruits sont caractéristiques : peau épaisse, verte, tachetée de brun, cachant une chair grumeleuse et fondante à la saveur épicée.
Le Poirier nain ‘Garden Pearl’
Le poirier nain ‘Garden Pearl’ est parfait pour une culture en pot sur une terrasse, un balcon ou un petit jardin. Il offre de nombreux fruits, de calibres identiques à ceux d’un poirier habituel. Ses poires sont vertes, avec une chair peu parfumée, mais fondante et sucrée. La récolte des fruits se fait entre fin septembre et octobre. Cette variété est totalement autofertile.
Le Nashi est un proche cousin du poirier, aussi appelé « poirier japonais » ou « pomme-poire ». Ces fruitiers sont très rustiques (-15 à -20°), vigoureux et offrent un bon rendement. Les fruits du nashi sont de jolis fruits ronds, légèrement aplatis, à la peau épaisse et lisse, de couleur jaune vert. La variété ‘Shinseiki’ est autofertile, vigoureuse et productive, aux nombreux fruits à chair blanche, croquante et juteuse.
Une variété vigoureuse dotée d’une belle production semi-précoce, mais étalée de fin juillet à août. Il produit des prunes rondes de 4 cm de diamètre, jaune canari, teintées de rose à maturité. La chair est mi-fine, mi-tendre, juteuse, sucrée et parfumée. Le Prunier ‘Reine Claude d’Oullins’ est le meilleur prunier pollinisateur pour les autres variétés de Reine Claude dorées. Bien résistant à la moniliose, ses fruits ne tombent pas à maturité, un avantage qui rend sa culture possible dans les endroits venteux.
Ce prunier résiste aussi bien au froid qu’aux maladies : c’est d’ailleurs l’une des variétés les plus prisées dans les régions aux hivers vigoureux. Il supporte également les terres calcaires, au contraire des autres pruniers qui préfèrent les sols légèrement acides. C’est un prunier autofertile, ne nécessitant pas d’autres pruniers pour être fécondé. Tout à fait autofertile, la fructification de ce prunier peut être améliorée en l’associant à un prunier ‘Reine Claude’ par exemple. La récolte semi-précoce survient en août-septembre. Très productif, ‘Mirabelle de Nancy’ fournit des petits fruits jaune orangé, de 3-4 cm de diamètre se détachant très bien du noyau. Ses mirabelles très sucrées possèdent un parfum exceptionnel au goût de miel.
C’est une ancienne variété de prunier typique des régions d’Alsace et de Lorraine. Il s’agit d’une variété semi-tardive très productive. Début septembre, ‘Quetsche d’Alsace’ produit des fruits allongés et violets. Ces prunes, les quetsches, révèlent une chair fondante, peu juteuse et légèrement acidulée. C’est une variété autofertile qui ne nécessite pas d’un autre prunier pollinisateur pour améliorer sa fructification.
Le Cerisier ‘Belle Magnifique’ est un croisement entre les « cerises douces » de type Bigarreau et les griottes. Elle produit ce qu’on appelle des guignes : des cerises rondes, rouge écarlate et brillantes, à la saveur douce, sucrée autant qu’acidulée. Cette cerise, ou guigne, est un bon fruit de table, mais peut aussi être utilisée pour la confection de délicieux desserts. La récolte a lieu à partir de mi-juillet et s’étale jusqu’à la fin du mois. Très rustique, ce cerisier à récolte tardive supportera les hivers les plus rudes, mais risque de souffrir des étés trop chauds.
Le Cerisier ‘Cherry Boop ®’ donne en juillet des cerises d’excellente qualité gustative. Ce cerisier nain ne dépassera pas 2 mètres de haut. Il est donc parfait pour les plus petits jardins et peut facilement être cultivé en pot sur la terrasse. Autofertile, ‘Cherry Boop ®’ donne, de plus, des fruits au terme d’une ou deux années seulement. Au bout de 4/5 ans de culture, ce cerisier produit, en moyenne, une quinzaine de kilos de cerises par an.
Normalement, pour fructifier et donner des kiwis, il convient de planter impérativement 1 pied mâle de kiwitier ou Actinidia et un ou plusieurs pieds femelles. Les pieds mâles sont nettement plus florifères que les pieds femelles, et pollinisent les pieds femelles. Un pied mâle peut polliniser environ 5 à 6 pieds femelles à une distance de 5-6 m.
Cependant, de nouvelles variétés autofertiles, qui possèdent sur le même pied des fleurs mâles et femelles, ont vu le jour : ‘Issaï’, ‘Solissimo’, ‘Jenny’ ou ‘Solo’. Dans ce cas, un seul pied suffit pour obtenir des fruits.
Les figuiers représentent un cas particulier parmi les fruitiers. En effet, la reproduction sexuée du figuier est complexe. Parmi les figuiers, on distingue les variétés qui nécessitent la présence d’autres figuiers à proximité pour polliniser avec l’intervention d’un insecte pollinisateur (le blastophage, présent uniquement dans le sud de la France), et les variétés autofertiles permettant d’obtenir des fruits sans fécondation. Dans les régions les plus au nord, il est indispensable de choisir une variété autofertile qui n’aura pas besoin d’être pollinisée par le blastophage. Les variétés unifères, qui ne fructifient qu’une fois par an, sont aussi plus indiquées aux régions aux hivers plus rudes.
Vous pouvez choisir le Figuier Nazareth qui est une variété autofertile et unifère, fructifiant vers la fin août et fournissant de gros fruits à la peau verte et à la chair rosée. Vous pouvez aussi opter pour le Figuier ‘Rouge de Bordeaux’ ou ‘Pastilière’, une variété unifère aussi qui fructifie début août et ayant une bonne résistance au froid.
Commentaires