Pays de livraison et langue
Votre lieu de résidence semble être:
Votre lieu de résidence est:
Afin de profiter de la meilleure expérience sur notre site, vous pouvez changer:
Le pays de livraison:
Nous ne livrons que les articles des catégories graines et bulbes dans votre pays. Si vous ajoutez d'autres articles à votre panier, ceux-ci ne pourront pas être expédiés.
La langue:
Mon compte
Bonjour
Mes listes de favoris
Plantfit
Mon panier
Connexion / Inscription
Déjà client(e) ?
Pas encore client(e) ?
Créez votre compte afin de pouvoir suivre votre commande, accéder à notre service clients et, si vous le souhaitez, profiter de nos offres à venir.
Sommaire
Le fumier est une matière organique d’origine animale constituée d’excréments d’animaux et de leur litière, utile au potager comme au jardin pour améliorer la qualité du sol et favoriser la croissance des végétaux. Qu’il soit de cheval, de vache, de porc, de mouton ou de poule, le fumier demande quelques précautions avant toute utilisation.
Voici les 10 erreurs à ne pas commettre en matière de fumier !
Avant de vous lancer dans l’épandage du fumier, vous devrez savoir que celui-ci ne peut pas être épandu à n’importe quel moment de l’année. Comme il y a des périodes pour tailler les végétaux, il y a des périodes pour enfouir un fumier. Pour commencer, il faut distinguer le fumier frais, le fumier mûr ou fumier composté, c’est-à-dire parfaitement décomposé. Seul le fumier en granulés s’utilise quasiment toute l’année, de février à juin et de septembre à décembre et à la plantation. Je vous explique d’ailleurs dans une fiche l’utilisation de ce fumier en granulés au jardin.
Trop enterré, le fumier pourrait avoir du mal à se décomposer et à fermenter.
Non, quantité ne rime pas forcément avec efficacité ! En matière de fumier, il faut adopter la politique du « ni trop, ni trop peu ». Il faut la juste dose sous peine de saturer le sol en matières organiques.
Lire aussi
Le fumier en 10 questions / réponsesLe fumier est un amendement contenant des micro-organismes et des éléments nutritifs permettant de modifier la structure du sol en profondeur. L’engrais maintient la fertilité du sol et favorise la croissance des plantes, il a une action moins durable. Le fumier joue aussi un rôle d’engrais, mais dans une moindre mesure.
Non, on ne fertilise pas chaque année sa parcelle entièrement, ou comme pour les cultures, on procède à des rotations. Pour éviter de brûler vos légumes, les apports de matières organiques doivent être espacés, mais réguliers. Faites un épandage tous les 2 ou 3 ans, voir tous les 4 ans pour les fumiers de bovins et de cheval qui sont très puissants.
Penser qu’une fois votre fumier enfoui, vous serez tranquille pour une décennie est une erreur. Les fumiers ont une action très lente dans les sols. Ils ont une efficacité sur le long terme en diffusant durablement, mais progressivement, leurs éléments nutritifs. Des apports réguliers pendant plusieurs années sont nécessaires pour constater un changement visible sur la nature de votre sol.
Certes, le fumier contribue à la qualité des récoltes et favorise le rendement des cultures. Si vous avez le devoir de fumer au potager, les apports de fumier généralisés sont cependant à éviter. L’utilisation de fumier est déconseillée pour certaines cultures potagères, qui n’aiment pas les sols fumés. À l’inverse, tous les légumes gourmands qui ont un cycle long, apprécient une bonne fumure. On ne l’épand donc pas à l’emporte-pièce.
Tous les fumiers ne se valent pas, il en existe différents types : de cheval, de vache, de poule, de porc, de mouton, de chèvre et même de lapin. Chacun répond à une action spécifique et se choisit en fonction du sol.
Vous trouverez leurs caractéristiques propres dans notre fiche « Le fumier en 10 questions/réponses »
Le fumier frais, c’est comme le bon vin : il gagne à vieillir ! À la différence du fumier déjà composté, il est impératif de composter le fumier frais avant toute utilisation. Placez le tas de fumier sur des palettes en bois par exemple, pour que l’air circule. Lors de ce processus de fermentation, il se dégage une forte chaleur à l’intérieur du fumier, ce qui permet la destruction des bactéries, virus, germes parfois pathogènes (salmonelles, listeria, E. coli), et parasites présents susceptibles de contaminer vos cultures. Rappelons qu’un fumier résulte des déjections animales… Ce temps de compostage doit durer au minimum 3 à 6 mois au printemps/été ou 6 à 9 mois en automne/hiver. Le tas doit être retourné pour l’aérer au moins 2 fois durant cette période, à l’aide de la fourche afin d’y faire circuler l’air et y répartir la chaleur de façon homogène.
Mieux vaut savoir d’où vient le fumier ! Il n’est pas rare qu’un fumier contienne des résidus de médicaments. Si vous avez la possibilité de pouvoir récupérer du fumier frais auprès d’une exploitation agricole ou d’un centre équestre, nous vous conseillons vivement de vous renseigner sur les pratiques vétérinaires de l’exploitant, sur les traitements médicamenteux reçus par les animaux (antibiotiques, vermifuges) ainsi que sur le temps de compostage du fumier qui doit avoir été suffisamment long pour l’assainir.
Privilégiez les exploitations travaillant en agriculture biologique.
Estelle, le 8 Mars 2024
Bonjour,
Tout d'abord merci pour tous vos articles toujours très enrichissants. Je me demandais quand même si 2 coquilles ne s'étaient pas glisser dans celui-ci :
1/ "Ce temps de compostage doit durer au moins 18 mois, 6 semaines au minimum" donc le temps de compostage minimum est de combien, 18 mois ou 6 semaines ?
2/ "Les fumiers de vache et autres bovins, fumier de cheval et de porc dits « fumiers froids » amendent les sols légers et sableux." j'ai lu dans un autre de vos article que le fumier de cheval convenait au contraire pour les sols lourds et argileux. Qu'en est il ?
Merci d'avance pour vos éclaircissements
Réponse de Ingrid, le 11 Mars 2024
Bonjour,
Merci pour votre attention aux détails dans nos articles et pour avoir soulevé ces questions.
Concernant le temps de compostage, un compostage rapide peut prendre aussi peu que 6 semaines avec une gestion active, tandis que le compostage passif peut durer jusqu'à 18 mois.
Le fumier de cheval est souvent considéré comme un amendement « chaud » en raison de sa capacité à générer de la chaleur lors de sa décomposition, ce qui peut aider à briser les sols lourds et argileux. Cependant, il peut également être bénéfique pour les sols légers et sableux en améliorant leur structure et leur capacité à retenir l'eau et les nutriments. La distinction entre fumiers « chauds » et « froids » est plus nuancée et dépend de la composition spécifique du fumier ainsi que de son état de décomposition.
Nous allons remettre à jour notre article rapidement.
Encore merci pour votre vigilance.