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Les haies vivantes en osier séduisent pour de nombreuses raisons : elles sont à la fois esthétiques, pérennes et peu onéreuses à faire grandir au jardin. Mieux encore, elles sont capables de s’adapter facilement à différents types de sols, et elles résistent particulièrement bien aux périodes les plus rudes de l’hiver – vous pouvez même les cultiver en montagne ! Une haie vivante en osier peut généralement vivre une bonne trentaine d’années sans souci, elle se présente donc également comme une alternative durable. Mais pour qu’elle vous apporte une satisfaction totale, vous devez malgré tout prendre le temps de la planter correctement, de l’arroser suffisamment, de la tailler et surtout de maîtriser le travail de tressage inhérent à l’obtention d’un beau résultat. Découvrez quand et comment créer une belle haie vivante en osier… Elle n’aura plus aucun secret pour vous !
L’osier brun, ou Salix triandra, est particulièrement répandu. Au-delà de la couleur noire à brune de ses brins, il présente la spécificité de grossir assez peu, ce qui permet de conserver la forme initiale donnée par le tressage (alors que d’autres variétés peuvent perdre en finesse avec le temps).
Les Salix viminalis ou Salix Purpurea sont parfaitement adaptés à cet usage également.
La meilleure période de plantation des brins de saules, et donc de la réalisation de votre haie, se situe entre décembre et fin mars, avant que la sève de remonte.
Choisissez des brins d’un an, de 1 à 1,5 cm de diamètre et de 2 à 3,50 m de longueur. Mais attention, plus un brin est long, plus le diamètre est conséquent et sera difficile à travailler.
Avant de planter votre future clôture en osier vivant, ameublissez le sol sur 30 cm de profondeur. L’ajout de terreau végétal n’est pas obligatoire, mais nous vous le conseillons pour alléger un peu les terres très argileuses et favoriser l’enracinement.
Ensuite, piquez les brins en terre par deux en ligne, en veillant à les espacer de 10 à 20 cm (en fonction du tressage que vous désirez élaborer). Dans le cas d’une haie en forme de losanges, assurez-vous que chaque brin observe une légère inclinaison à 45°. Quand vous avez incliné une série de brins vers la droite, inclinez la seconde vers la gauche, et ainsi de suite. Selon les usages souhaités, le recours à des poteaux de maintien peut être utile.
Pour tresser les brins et préparer votre brise-vue en osier vivant, commencez par le bas et tressez une première rangée en alternant : un brin vers la droite, l’autre vers la gauche. Ensuite, vous pouvez les faire se croiser quand vous arrivez à 10 cm de sol environ, si vous souhaitez former des losanges. Dans ce cas, veillez à bien nouer les brins avec un lien de raphia.
Quand vous avez tressé sur toute la hauteur, vous pouvez choisir la finition que vous préférez pour le haut de votre haie en osier vivant. Certains laissent les brins pousser naturellement, pour un effet vivant, tandis que d’autres recourbent les brins et forment des demi-cercles plus artistiques.
Pour bien ancrer votre haie en osier face au vent, plantez des piquets en bois tous les trois mètres, puis tendez un fil à mi-hauteur et un autre fil au sommet.
Pendant la première année, vous devez arroser généreusement votre haie de saule, deux fois par semaine, à raison d’environ deux arrosoirs par mètre. Puisqu’il est nécessaire d’ajouter beaucoup d’eau au début, il peut être pertinent de s’équiper d’un arrosage automatique comme le goutte-à-goutte ou le tuyau poreux, plus économique.
Prenez aussi le temps d’observer votre haie en osier vivant : si elle commence à se flétrir, cela signifie qu’elle n’a pas suffisamment d’eau et qu’il faut en ajouter. Vous devez redoubler de vigilance pendant la période estivale, quand la météo est particulièrement sèche.
Par la suite, il sera possible d’espacer les arrosages, à partir de la deuxième et surtout de la troisième année (sauf pour les clôtures de faible épaisseur, qui nécessitent davantage d’humidité).
Chaque printemps, vous devez renouveler le paillage de votre haie d’osier vivant, sans oublier de retirer les liserons qui s’y serait faufilé. À chaque fois, commencez par nettoyer et désherber, puis arrosez et posez enfin un paillis organique en veillant à respecter une épaisseur d’environ 10 cm.
Le simple usage de résidus de tonte de gazon suffit pour un bon paillage – toutefois, si vous choisissez cette alternative, il faudra renouveler l’opération fréquemment, car la dégradation est rapide. Sinon, sachez que l’usage de paillettes de chanvre ou de rameaux broyés de saule restant après la taille reste possible.
Gardez à l’esprit qu’une haie en osier est en réalité une haie de saule. Il faut donc la tailler régulièrement, pour que les brins ne s’épaississent pas trop, sans oublier que cette opération permet aussi de conserver la forme initiale du tressage et l’harmonie globale de la clôture en osier vivant.
Pour commencer, une taille d’hiver est nécessaire : elle peut être programmée entre décembre et mars, sachant qu’on recommande de la retarder au maximum quand l’hiver est particulièrement rude. Il faut veiller à procéder avant la montée de sève, pour retirer au sécateur les pousses trop hautes ou celles sur les côtés.
À la fin du printemps, entre mai et juin, une taille d’entretien permet d’entretenir l’apparence du tressage. À cet effet, il faut diminuer de moitié les jeunes pousses – bien qu’une taille plus légère soit possible.
Si vous n’appréciez pas réellement l’aspect factice et peu naturel des clôtures du commerce, vous avez tout intérêt à miser sur une haie en osier vivant. Il s’agit d’une alternative visuellement esthétique, travaillée, avec un côté champêtre particulièrement appréciable.
Pourquoi chercher à acheter des brise-vues en plastique ou à construire des murs quand on peut utiliser les merveilles de la nature pour conserver son intimité au jardin ? Pour couronner le tout, le tressage peut vous permettre de personnaliser l’apparence de votre haie en osier vivant, en fonction de vos propres goûts et de vos besoins… On n’est jamais mieux servi que par soi-même ! Enfin, les brins peuvent tout à fait être tressé dans de grands bacs aussi, sur une terrasse ou un balcon.
Vous ne vous sentez pas capable de planter votre propre haie en osier vivant, parce que vous débutez en jardinage ? Bien que le tressage puisse paraître relativement complexe, il demeure simple à réussir avec quelques tutoriels bien illustrés pour s’aider… Et par la suite, votre clôture naturelle se contentera de peu d’entretien.
Les deux tailles sont faciles à réaliser et ne prennent généralement pas trop de temps, les arrosages peuvent être automatisés avec des équipements adaptés, et vous n’aurez pas besoin de protéger votre haie des différentes maladies ou du gel, car elle reste naturellement plutôt résistante.
Toutes les haies ne peuvent pas être plantées n’importe où, car certaines espèces ne supportent pas le froid, la chaleur ou encore le vent. Bonne nouvelle : où que vous habitiez en France, vous pouvez vous offrir un brise-vue en osier vivant !
Cette plante peut résister au vent si vous posez des tuteurs et que vous ajoutez du fil de fer afin de la maintenir, elle tient parfaitement quand l’hiver est rude et que les gelées matinales sont monnaie courante.
Chaque haie en osier vivant est définitivement unique, et c’est aussi ce qui fait son charme : on prend autant de goût à la tresser qu’à l’observer par la suite, tout en ressentant la fierté d’être le créateur de sa propre clôture naturelle ! Certains se servent même de l’osier vivant pour construire des cabanes : une autre astuce à connaître pour faire plaisir aux enfants…
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