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Afin de multiplier les plantes rapidement et facilement, les jardiniers recourent volontiers aux méthodes de bouturage. Celles-ci permettent de reproduire une plante à l’identique. Contrairement aux semis, qui peuvent être aléatoires.
Pour en savoir plus sur cette technique, consultez notre fiche conseil : Le bouturage : tout savoir sur les différentes techniques et nos conseils.
Le recours aux activateurs racinaires peut être intéressant pour différentes raisons, afin de maximiser les chances de réussite. Ces activateurs contenaient auparavant des hormones de bouturage de synthèse, désormais interdits à la vente et l’utilisation. Mais de nouvelles solutions efficaces et plus respectueuses de l’environnement sont apparues comme dans le cas de l’activateur racinaire Osiryl, un produit utilisable en agriculture biologique (UAB). Quels sont les avantages et les inconvénients des activateurs racinaires et des anciennes hormones de synthèse ? Quelles alternatives existent ? Découvrez nos conseils et explications en détail !
À l’état naturel, nos plantes contiennent déjà des stimulateurs racinaires, une hormone nommée « auxine ». Cependant, cette « auxine » est présente en quantité relativement faible, ce qui peut rendre l’enracinement plus lent… et allonger la durée pendant laquelle on n’a pas encore la certitude d’avoir réussi le protocole.
Pour pallier ce problème et maximiser l’efficacité du bouturage, de nombreux professionnels s’étaient attachés à développer un produit de synthèse proche de cette auxine, avec des effets décuplés : l’hormone de bouturage. Mais les produits phytosanitaires de synthèses, dont les hormones de bouturage, sont désormais interdits à la vente et à l’utilisation en France suivant la loi Labbé en vigueur au 1er janvier 2017 pour les collectivités et les établissements publiques, et au 1er janvier 2019 pour les particuliers.
→ Voici, le lien vers le texte de loi complet
Finalement, on peut désormais acheter dans le commerce de nouveaux types d’activateurs racinaires sous toutes les formes. Les fabricants se sont adaptés aux besoins et aux pratiques des jardiniers : certains activateurs racinaires se trouvent sous forme liquide, en gel ou encore en poudre.
Dans tous les cas, les préconisations d’utilisation sont précisées par les fabricants sur l’emballage : il faut veiller à bien les suivre pour mieux tirer profit du produit, mais cela demeure souvent assez simple.
Généralement, il suffit de placer la poudre ou le gel dans un contenant adapté et d’y faire tremper l’extrémité taillée de votre bouture. En revanche, le dosage reste très important : il faut systématiquement le respecter pour éviter tout problème.
Les solutions sous forme liquide vont simplement être diluées dans de l’eau puis être administrées par arrosage. Ici aussi, respectez scrupuleusement le dosage recommandé par le fabricant.
Les stimulateurs racinaires sont surtout utiles pour les plantes qui ont du mal à prendre racine. Elles ne sont pas forcément recommandées pour celles qui ont une bonne capacité à le faire en autonomie : dans ce cas, il peut être suffisant de choisir des alternatives naturelles pour les renforcer.
Même lorsqu’on utilise les meilleures techniques de bouturage, il peut être pertinent de connaître des astuces pour augmenter nos chances de réussite. Par exemple, certains effectuent un bouturage à l’étouffée pour apporter davantage d’humidité et augmenter les chances de croissance.
Si ces quelques bonnes pratiques ne suffisent pas, vous pouvez utiliser des stimulateurs racinaires, afin de rendre l’enracinement plus rapide et plus efficace.
Au-delà de ces propriétés de base, les activateurs racinaires peuvent également permettre de cautériser des plaies, ce qui réduit le risque de voir des maladies se développer et fragiliser vos plants.
Il existe désormais un activateur racinaire chez Solabiol, nommé Osiryl, sous forme liquide et concentrée, qui favorise la reprise des boutures sans apporter d’hormones de synthèse. Ce produit compatible avec l’agriculture biologique se présente en plus comme une alternative plutôt économique : un seul flacon de 40 ml permet de préparer jusqu’à 20 litres de solution en diluant avec de l’eau.
Comme son nom l’indique, ce produit dénommé « Osiryl » contient de l’OSYR. La molécule OSYR est un biostimulant provenant de matières végétales lignocellulosiques. Il contribue à éviter la dégradation des hormones participant à la rhizogenèse (processus responsable du développement des racines) et, ainsi, d’avoir un enracinement plus solide et durable. De plus, l’OSYR protège les auxines, ces hormones naturelles indispensables à l’enracinement.
Ce genre de produit peut tout à fait être utilisé de pair avec d’autres stimulants racinaires naturels, à l’image du Mycorhize Top Pouss Potager, lui aussi totalement compatible avec l’agriculture biologique. Cette solution présentée sous la forme d’une poudre composée de roche naturelle (kaolinite) et de terre de diatomée permet de rendre les plantes plus résistantes au stress. On observe également que les plants protégés par cette alternative naturelle donnent plus de fruits et légumes, souvent avec des saveurs plus marquées, plus sucrées et une meilleure richesse en minéraux.
L’usage des stimulateurs racinaires demeure assez peu risqué, dans la mesure où l’on respecte bien les préconisations du fabricant pour éviter tout surdosage. Toutefois, on considère que ces alternatives sont peu efficaces sur les végétaux capables de s’enraciner rapidement de manière autonome. Il n’est pas utile d’en utiliser dans ces cas, car les effets seront minimes ou inexistants. Ici, l’idéal reste généralement de choisir les bonnes méthodes de bouturage et d’employer éventuellement des stimulants naturels.
En revanche, les risques liés au surdosage des hormones de bouturage étaient bien réels. Utilisées de manière trop abondante (au-delà de 0,10 g par tige à bouturer), ces hormones de synthèse pouvaient engendrer des brûlures sur les bases des boutures. Ces dommages sont susceptibles de freiner – voire de rendre impossible – toute production de racines. Les conséquences vont de la malformation à la mort prématuré du plant.
Mais vous pouvez privilégier des méthodes plus naturelles et moins risquées pour vos plantes. Outre les stimulants à base d’OSYR précédemment évoqués, l’eau de saule fait partie des alternatives les plus souvent mobilisées afin de décupler les chances de réussite.
Afin de préparer votre eau de saule, il suffit de couper des branches de saule, de retirer les feuilles et de les scinder en plusieurs tronçons de 5 cm maximum. Placez-les dans un récipient rempli d’eau et laissez macérer minimum 4 semaines.
Au bout de 4 à 6 semaines, vous verrez apparaître un gel visqueux à la surface de l’eau, concentré en salicyline. Vous pouvez le conserver dans un bocal en verre et l’utiliser dans les 48 heures (au-delà, il est moins performant). Pour récupérer votre eau de saule, retirez les morceaux de saule à l’aide d’une passoire ou d’un tamis et transvasez-la dans un autre récipient.
Certains préparent également une eau de saule en une semaine : il s’agit d’une méthode plus rapide et également efficace, mais la concentration en salicyline sera moindre et les effets ne seront pas aussi visibles qu’avec une eau préparée en un mois ou un mois et demi !
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