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Le kaki de Chine, ou plaqueminier, est un très bel arbre utilisé en Europe essentiellement pour ses qualités ornementales : son port étalé, sa coloration automnale virant à l’orange puis au pourpre, et ses magnifiques fruits ronds, rouge orangé, qui restent longtemps sur l’arbre dénudé, telles des boules de Noël avant l’heure. Ce spectacle est en lui-même un des grands attraits du Kaki.
L’arbre produit des fruits en telle abondance qu’on ne sait souvent que faire de cette récolte un peu encombrante. Les fruits peu consommés chez nous sont très populaires en Chine, au Japon et en Corée, où ils deviennent une fois séchés une gourmandise prisée, les « Hoshi-gaki » ou kaki séché.
Découvrez comment conserver et transformer vos kakis en de délicieux fruits secs pour la période hivernale !
Au Japon, le kaki ou Plaqueminier, arbre millénaire, est très populaire : on utilise toutes les parties de cet arbre : les feuilles pour constituer des beignets ou des infusions, le jus comme teinture pour tissus ou imperméabilisant de lampions, le bois pour confectionner des meubles, mais ce sont surtout les fruits frais, ou plutôt séchés dont je vais vous parler ici, et plus particulièrement leur utilisation en Hoshigaki.
Au pays du soleil levant, mais aussi en Chine et en Corée où ils sont très appréciés, notamment comme cadeau au Nouvel An, on les fait sécher devant les maisons, où les rideaux de fruits rougis constituent un spectacle magique pour le voyageur. C’est une habitude ancestrale, les kakis sont pelés puis suspendus à l’air libre afin de les faire sécher. Un peu comme la préparation du Christmas Pudding en Angleterre, les hoshigahi réclament une préparation traditionnelle, bien en amont du moment où l’on va les consommer, car le séchage prend plusieurs semaines.
Le fruit du kaki, considéré souvent douceâtre chez nous, a une saveur parfumée et une chair fondante, ressemblant à l’abricot et à la datte. Il se consomme en occident souvent comme fruit cru, à maturité quand les fruits sont blets, ce qui atténue leur côté astringent et quelque peu amer. On les arrange souvent avec beaucoup de sucre et de rhum, pour en améliorer la saveur, dans des compotes épicées. Il se prête aussi à des recettes salées dans des salades exotiques. les kakis sont riches en sucres, en vitamines A, C, B1, B2, et B3 et en carotène.
Le kaki séché se consomme généralement accompagné d’un thé vert, ou tel quel comme une friandise gourmande et moelleuse.
La récolte des kakis a lieu de fin octobre à mi-novembre, une fois que les fruits ont subi les premières gelées. Pour une consommation fraiche, les fruits doivent devenir blet (à la manière des nèfles) sinon le fruit est trop astringent. Ils se conservent un bon mois dans un local frais pour cet usage.
Pour les hoshigashis, c’est un peu l’inverse, on va choisir des fruits mûrs mais non plissés, à la peau lisse. C’est un peu plus tôt que vous récolterez ces fruits bien fermes, vers mi-octobre. Vous pouvez donc commencer votre séchage en milieu d’automne jusqu’en novembre.
L’intérêt du séchage des kakis est de pouvoir les conserver bien plus longtemps que les frais, et d’en faire des fruits secs incroyablement sucrés et fondants.
En Asie, on les fait sécher en extérieur au soleil, ou sous l’auvent de la maison, grâce à des supports en bambous : soit verticalement (au Japon), et les kakis sont attachés par des ficelles les uns au-dessus des autres (un peu à la manière de piments d’Espelette), ou sur de longues baguettes qui servent de « brochette à kaki », soit horizontalement sur des sortes de grands tamis en bambous pour que l’air circule bien (en Chine). C’est un spectacle absolument grandiose pour qui se balade dans ces pays en novembre et décembre.
Chez vous, essayez de reproduire le procédé vertical qui permet une bonne aération, sous un abri idéalement en exposition ensoleillée, ou comme les asiatiques, sous l’auvent du toit, dans tous les cas en extérieur si possible quand vous habitez dans le sud. Ils doivent sécher, donc ne doivent pas recevoir l’eau de pluie. L’humidité ambiante ralentit le processus de séchage, et peut même générer des moisissures. Ils ont besoin d’une atmosphère sèche et ensoleillée, donc ailleurs que dans le sud, séchez-les à l’intérieur, derrière une fenêtre par exemple, ou près d’un radiateur. Si vous avez des bambous, que vous commencez, et que vous ne souhaitez pas faire sécher une grande quantité, vous pouvez confectionner un grand tamis qui permettra d’en contenir une dizaine. Le séchage peut aussi se faire à la chinoise, en embrochant les kakis sur une longue baguette (des brochettes en bois pour barbecue font l’affaire), dans ce cas, embrochez-les côte à côte, ils vont se déshydrater.
Si vous n’avez pas de plaqueminier dans votre jardin, vous pourrez vous procurer des kakis au rayon exotique de votre supermarché, ou dans des boutiques asiatiques à partir du mois d’octobre (dans ce cas, le séchage sur baguette est préconisé, car ils ont rarement une tige d’accroche).
La préparation des Hoshigaki est minutieuse et précise, dans l’art de la tradition japonaise :
Il y a différents stades de maturation du kaki séché : ils restent plus ou moins moelleux et juteux avec un temps de séchage allongé, c’est vraiment une question de goût. Retenez que plus vos hoshigaki sont secs, mieux ils se conserveront. Ils sont excellents pendant 3 mois, se conservent jusqu’à un an, vous pouvez également les congeler.
Il existe de nombreuses variétés de Kaki, des plus ou moins astringents : les « ama-gaki » sont doux et les « shibu-gaki » sont astringents.
On parle souvent du kaki ‘Sharon’ comme le kaki de prédilection, c’est celui que l’on retrouve le plus sur les étals de nos marchés. Il est peu astringent, à consommer plutôt frais, une fois bien blet.
Pour la confection d’Hoshigaki, les variétés Fuyu (le plus consommé au Japon) et Jiro, non astringents, sont très adaptées. Les kakis astringents comme ‘Muscat’, Hachiya, et Shigugaki nécessitent un temps de séchage plus long pour enlever toute âpreté au fruit.
Vous avez un plaqueminier chez vous et ne savez pas de quel cultivar il s’agit ? L’apparence extérieure du fruit ne donne malheureusement pas d’indication sur son astringence. Avec votre abondante récolte, faites plusieurs essais en goûtant vos kakis à des stades différents, vous trouverez le temps de séchage idéal pour vos hoshigakis !
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