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Au fil des saisons, pour votre plus grand plaisir, vous passez beaucoup de temps à entretenir votre jardin et votre potager avec soin. Et votre plus belle récompense réside dans la beauté des fleurs qui éclosent chaque jour, des arbustes qui montrent les premiers signes de réveil au printemps, des arbres qui fructifient, des oiseaux qui volettent et vous réjouissent de leurs gazouillis, des insectes qui butinent de-ci, de-là… Malheureusement, ce tableau idyllique d’un jardin d’Éden est gâché par la vision cauchemardesque du jardin de votre voisin.
À quelques mètres de chez vous, de l’autre côté de votre clôture, des broussailles et les mauvaises herbes prolifèrent, les déchets s’entassent… Le jardin de votre voisin, locataire ou propriétaire, ressemble plus à une jungle végétale ou à une décharge à ciel ouvert, qu’à un espace de sérénité et de calme. Et ce jardin laissé à l’abandon n’est pas sans conséquences pour vous.
Rassurez-vous, vous avez des recours pour essayer de ramener votre voisin à la raison. Découvrons ensemble tous les moyens (légaux) qui s’offrent à vous pour obliger votre voisin à entretenir son jardin.
On ne choisit pas ses voisins ! Et parfois, les conséquences peuvent être lourdes pour votre bien-être, surtout en cas de tapage nocturne ou de nuisances auditives. Si vous habitez une maison, les désagréments liés au voisinage peuvent aussi être d’ordre visuel. En effet, il n’est pas rare que votre voisin le plus proche, qu’il soit propriétaire ou locataire des lieux, laisse son jardin totalement à l’abandon. Et cette absence d’entretien commence à vous exaspérer au plus haut point, malgré votre tolérance face à l’idée du jardin sauvage. En effet, vous êtes parfaitement en accord avec la tendance actuelle de l’ensauvagement du jardin, et tout à fait ouvert à laisser s’exprimer la nature, mais il y a tout de même des limites…
Ainsi, des broussailles et des ronces qui colonisent le moindre espace, des mauvaises herbes qui prolifèrent d’une saison à l’autre, des déchets de chantier et des gravats qui s’empilent dans un coin, des eaux qui croupissent, des détritus, potentiellement polluants, qui s’amoncellent dans le jardin de votre voisin présentent un réel désagrément pour vous.
Et les conséquences sont multiples :
Pour positiver, sourire et oublier (quelques minutes) la jungle végétale qui se développe à quelques mètres de votre jardin, quelques articles à lire :
Au regard de la loi, un jardin, qu’il soit public ou privé, doit être entretenu par son propriétaire. De même, d’après la loi du 6 juillet 1989 qui établit les rapports entre bailleurs et locataires, un locataire qui loue un appartement ou une maison avec un jardin privatif est tenu de l’entretenir. Bien évidemment, si ce jardin et son entretien sont stipulés dans le bail. En revanche, si le jardin de votre voisin est situé dans un lotissement ou une copropriété, il est important de se référer au règlement interne qui peut apporter des clauses spécifiques.
De même, l’entretien des haies séparatives constituées d’arbustes ou d’arbres est clairement évoqué dans les articles 653 à 673 du Code civil. Si la haie est non mitoyenne, son entretien revient à son propriétaire. Si la haie est mitoyenne, elle revient à chacun des propriétaires qui s’occupent de son côté.
Ensuite, si votre voisin ne respecte pas son obligation d’entretien de son jardin situé à l’intérieur d’une zone d’habitation ou à une distance maximum de 50 mètres des habitations, le maire a le pouvoir d’agir d’après l’Article L2213-25 du Code Général des collectivités territoriales.
Enfin, le débroussaillage peut être obligatoire dans certains territoires, plus soumis au risque d’incendies que d’autres. C’est le Préfet qui détermine cette obligation légale de débroussaillement et les conditions dans lesquelles il doit être fait.
Évidemment, dans tous les conflits, on ne peut prôner que la discussion. Qui plus est dans les conflits qui peuvent opposer des voisins ! Donc, si votre voisin n’entretient pas son jardin, c’est avant tout le dialogue qui prime. On ne peut ainsi que vous encourager à aller le voir et à engager le dialogue, avec diplomatie et tact. En effet, il y a peut-être des raisons tout à fait valables qui expliquent l’absence d’entretien du jardin : santé défaillante, difficultés à se déplacer par son âge, absence de moyens financiers ou de matériel adapté, manque de savoir, peur de mal faire… Dans ces cas précis, il peut être judicieux de diriger votre voisin vers une entreprise spécialisée dans l’entretien des jardins. Ou bien de l’accompagner pour lui expliquer les bases du jardinage. Ou encore de lui prêter le matériel indispensable au bon entretien d’un jardin.
Si vous ne connaissez pas le propriétaire du jardin qui jouxte le vôtre, rendez-vous en mairie pour consulter le cadastre. La mairie a en outre la possibilité de lancer une procédure envers ce propriétaire.
Si la voie amiable n’a pas fonctionné, si toutes vos tentatives pour convaincre votre voisin ont échoué, il vous reste plusieurs recours :
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