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Le Kalmia ou laurier des montagnes est un arbuste de terre de bruyère au feuillage persistant vert brillant qui se pare au mois de mai et juin d’une floraison unique. Encore trop rarement planté au regard de ses qualités ornementales, c’est un arbuste de 60 cm de hauteur à 2 m pour les plus grands, très rustique et de croissance lente. Au moment de sa floraison magique, en mai et juin, se côtoient boutons floraux plissés, nervurés, et corolles cireuses, évoquant la porcelaine. Le Kalmia apprécie l’ombre et un peu de soleil pour fleurir. Il aime les climats assez frais et pluvieux : il se plaît en Bretagne, mais pas dans les régions trop chaudes. Il est acidophile, alors on prend soin de lui composer un substrat sur mesure, plus aisément en pot qu’en pleine terre.
Découvrez nos conseils de culture pour la plantation d’un Kalmia en pot afin de profiter de son feuillage persistant, ornemental et en fin de printemps de sa floraison enchanteresse.
Le Kalmia a une croissance lente et l’écart de taille entre les variétés est de 60 cm pour le plus petit à 2 m pour le plus grand. En général, les kalmias sont aussi larges que hauts, ou un peu plus larges. Ainsi, toutes les espèces et variétés peuvent être plantées, d’autant plus qu’elles sont toutes également rustiques, au moins jusqu’à -20° C.
Cependant, vous pouvez privilégier les petites variétés, hautes de 1 m à 1,30 m à maturité comme les kalmia latifolia :
Ou bien les plus petites de toutes, qui culminent à 60 cm de hauteur : le ravissant Kalmia polifolia au feuillage fin et petites fleurettes en déclinaison de roses et le délicat Kalmia latifolia ‘Elf’ dont les fleurs les plus blanches de toutes sont à peine ponctuées de rose.
Choisissez la matière de votre préférence, si vous ne jurez que par la terre cuite, matériau poreux et sain pour les racines, allez-y. Mais pour un arbuste aux besoins forts en humidité comme le Kalmia, toutes les autres matières, moins poreuses, me paraissent plus adaptées pour ne pas avoir un arbuste constamment dépendant à l’eau.
Prévoyez un pot d’une taille 3 fois supérieure à la motte en profondeur et en largeur. Pour être plus précis, il doit idéalement faire au moins 50 cm de diamètre, et 40 à 50 cm de profondeur. Plus le pot sera grand, plus le substrat conservera sa fraîcheur, correctement arrosé.
Le pot doit être percé au fond pour permettre le drainage de l’eau et éviter qu’elle ne stagne. Même si le Kalmia prospère en sol frais, voire humide, il ne doit pas conserver l’eau au niveau des racines.
L’attention portée au substrat est cruciale pour réussir la culture en pot du Kalmia, arbuste assez exigeant. Cela aura un impact important sur ses besoins en arrosage.
Pour un Kalmia, nous avons besoin d’un substrat : de pH acide, drainant, humifère, avec une très bonne rétention d’eau. Partons du principe que les terreaux de plantation sont toujours drainants, mais que leur rétention d’eau dépend de leur qualité. Les terreaux trop bon marché ne retiennent pas l’eau, car les différents éléments qui les composent ne constituent pas une bonne synergie, bien pensée. Le choix d’un terreau de qualité se révèle rapidement économique et gratifiant pour voir son arbuste prospérer. Les terreaux qualitatifs ont une rétention d’eau adaptée aux types de plantes, elle est indiquée au niveau de la composition au dos du sac. Sur le site de Promesse de Fleurs, dans la catégorie terreaux, il existe un filtre qui permet de les choisir sur le critère de la rétention d’eau. Choisissez les valeurs les plus élevées. Pour le Kalmia, le meilleur choix est de remplir le pot à 100% avec un terreau adapté. Pas besoin d’ajouter de matière drainante en mélange au terreau, tant que vous installez une couche de billes d’argile, de graviers ou de pouzzolane (attention, cette dernière pèse lourd) au fond du pot. Sélectionnez un terreau pour plantes acidophiles et terre de bruyère, par exemple le Terreau Klasmann gamme Professional Terre dite de Bruyère en sac de 45 litres. Ainsi, vous aurez un substrat à pH acide, à bonne rétention d’eau, drainant et humifère. L’autre avantage de ce terreau est qu’il utilise de la tourbe dont les ressources sont gérées de manière raisonnée, en respectant l’environnement. La tourbe est un élément à pH acide, intéressant, mais dont l’exploitation est problématique.
L’autre élément clé d’une plantation réussie sera de bien pailler le dessus du pot de plusieurs centimètres de paillage organique.
La plantation du Kalmia en pot s’effectue au printemps. Comme il s’agit d’un arbuste très rustique, vous pouvez aussi le planter à l’automne, entre septembre et novembre. Gardez cependant à l’esprit qu’un jeune arbuste, récemment planté en pot, n’a pas du tout la même rusticité qu’un arbuste dont les racines sont installées et en pleine terre. Si vous habitez une région soumise à des gels hivernaux importants, privilégiez une plantation printanière. Si vous procédez en période de pluie printanière ou automnale, cela favorisera la reprise.
Pour la plantation, procédez ainsi :
Choisissez pour le Kalmia une exposition à mi-ombre, en évitant le soleil direct aux heures les plus chaudes et les plus brûlantes de la journée. Vous pouvez même l’exposer à une ombre tamisée, tant que celle-ci n’est pas trop dense et que la luminosité est bonne. Il apprécie tout de même un peu de soleil pour fleurir, du matin ou de fin de journée. Une fois la floraison terminée, vous pouvez le déplacer à un endroit un peu plus ombragé.
Il tolère l’air marin, mais installez-le en situation abritée des vents froids qu’il déteste par-dessus tout.
Sa plantation n’est pas souhaitable en climat trop chaud. Il raffole du climat breton ou de la façade atlantique par exemple.
Comme il apprécie une bonne hygrométrie ambiante, il est judicieux de l’entourer de nombreuses plantes qui favorisent cette atmosphère.
Le Kalmia en pot nécessite des arrosages réguliers et même fréquents. Arrosez copieusement puis laissez sécher le substrat entre deux arrosages sur les premiers centimètres du pot. Cela signifie que vous serez attentifs dès le printemps, pendant la croissance du jeune feuillage puis de la floraison, quand les températures montent. En été, soyez toujours attentifs pour que son feuillage persistant ne souffre pas et parce que c’est à cette époque que les boutons floraux se forment pour le printemps suivant.
Diminuez les arrosages à l’automne et encore un peu plus en hiver, maintenez deux arrosages par mois en moyenne, plus si nécessaire. Un arbuste en pot qui reçoit les pluies hivernales ne sera pas arrosé autant qu’un arbuste installé sous un toit par exemple.
Pas besoin d’engrais pour le Kalmia. Un apport de compost bien décomposé chaque année au pied sera par contre bénéfique, quand vous ne le rempotez pas. Un rempotage tous les deux ans tant qu’il n’a pas atteint sa maturité constitue une moyenne raisonnable, si le pot est assez grand et le terreau de qualité.
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