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La Salamandre tachetée ou commune (Salamandra salamandra) est un amphibien qui vit dans les forêts de feuillus traversées par des ruisseaux dans lesquels elle vient poser ses larves. Essentiellement nocturne et très discrète, la Salamandre se rencontre peu souvent dans la nature et encore moins souvent dans nos jardins. Comment et où vit-elle ? Comment différencier une salamandre d’un triton ?
On vous dit tout sur ce sympathique batracien dans notre fiche conseil.
En France métropolitaine, on retrouve 4 espèces de salamandre :
En Belgique, seule la Salamandre tachetée est présente dans les massifs forestiers.
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La Couleuvre à collier helvétiqueLa Salamandre tachetée ou encore Salamandre terrestre (Salamandra salamandra) est la plus commune dans nos régions, bien que relativement rare dans la nature. Les autres espèces étant plus anecdotiques.
La Salamandre tachetée vit dans les massifs forestiers, plutôt dans les forêts de feuillus. En automne, elle hiberne dans des grottes ou des caves très humides.
La Salamandre est un animal discret, qui se déplace peu, et essentiellement nocturne. On les voit surtout la nuit lors d’une pluie qui suit une période de sécheresse. Les adultes sont strictement terrestre et ne reviennent vers l’eau que pour y pondre leurs œufs. Les larves vivent dans l’eau. Sauf accident de la vie, une Salamandre tachetée vit en moyenne une vingtaine d’année.
La Salamandre adulte sécrète par ses glandes cutanées une substance toxique (absolument sans danger pour l’Homme ou les animaux de compagnie), la samandarine, et ses couleurs (noir et jaune) sont dites aposématiques, elles font fuir un éventuel prédateur en donnant l’avertissement suivant « je ne suis pas bon à manger« . Par conséquent, les salamandres adultes n’ont pas de prédateurs (seul l’Homme en roulant dessus avec sa voiture ou en détruisant leur habitat leur pose des soucis). Les larves de salamandres, cependant, sont consommées par des poissons, la musaraigne aquatique, les larves de libellules et le carabe.
La salamandre est ovovivipare, cela veut dire que les œufs éclosent à l’intérieur de son corps. La femelle dépose alors ses larves dans les ruisseaux de janvier à juin, et parfois en automne. Les larves grandissent dans des petits ruisseaux à courant rapide, plus rarement dans les sources, les mares ou des ornières.
Les Salamandres tachetées mangent principalement des cloportes, des insectes, des araignées et des limaces, mais elles peuvent aussi se nourrir de jeunes tritons ou grenouilles. Les salamandres chassent à l’odeur durant la nuit, et les proies qui bougent le jour, les rares fois où elles se déplacent le jour.
Rappel : qu’est-ce qu’un amphibien ? Les amphibiens (ou batraciens) sont des animaux amphibies, c’est-à-dire qu’ils peuvent vivre dans et hors de l’eau. Ces animaux subissent une métamorphose complète. Exemple : œuf de grenouille puis têtard puis grenouille. La respiration se fait par la peau et celle-ci est criblée de glandes à sécrétions visqueuses. Voilà les caractéristiques principales des amphibiens ou batraciens (ancien nom). Comme la peau est nue (sans poils, ni plumes ou écailles), les amphibiens doivent être manipulés avec les mains humides pour éviter de les blesser. De toute façon, il vaut mieux éviter de les déranger.
La Salamandre tachetée est intégralement protégée dans une large partie de l’Europe, via une convention de Berne. Bien que moins rare que ce qu’on a pu croire durant des décennies, la Salamandre commune subit néanmoins des menaces pour sa survie. Le remplacement des forêts de feuillus par des plantations de résineux restreint son habitat. L’écrasement des salamandres sur les routes qui traversent les forêts réduit aussi fortement les populations. La canalisation des ruisseaux empêche la ponte et le développement des larves. Et récemment, un pathogène venu d’Asie (un champignon microscopique nommé Batrachochytrium salamandrivorans) fait des ravages dans les populations de salamandres. Bref, il convient de s’inquiéter un peu pour ces charmantes petites bêtes.
Difficile d’agir dans son propre jardin pour la sauvegarde des salamandres, à moins de vivre sur plusieurs hectares boisés et traversés par un ruisseau. Cependant, vous pouvez vous rapprocher d’un organisme de protection de la Nature national ou local. Chaque année, ces derniers préparent des journées de sensibilisation et d’actions concernant les amphibiens dont les salamandres. N’hésitez pas à vous inscrire comme bénévoles, les organismes de protection de la Nature ont besoin de gens !
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