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Si vous préférez les poules, les lapins, moutons, ânes ou autres bovins aux chats et chiens comme animaux de compagnie, cet article est pour vous. Car, immanquablement, vous vous demandez comment les nourrir au mieux, surtout de produits issus de votre potager. Les plantes fourragères que sont le ray-grass, la luzerne, la fétuque ou le trèfle font bien sûr leur bonheur mais saviez-vous que vous pouviez aussi cultiver des légumes fourragers ? Ces compléments alimentaires, très riches en fibres, sont très appréciés des herbivores et omnivores pour leur qualité tout à la fois gustative et énergétique. D’autant qu’ils constituent un complément au moment de l’année où les autres plantes fourragères se font plus rares. Faciles à planter et à cultiver, ces légumes fourragers valent tout autant par leurs racines que par leur feuillage. Pour être conservés au mieux et être bien digérés par les animaux, ces légumes fourragers doivent être récoltés après la rosée du matin et mis à sécher avant stockage. Découvrez notre sélection de 5 légumes fourragers dont vos animaux devraient se régaler.
Le chou fourrager (Brassica Oleracea) a la particularité de ne pas pommer. Comme il pousse sur de grandes tiges qui peuvent atteindre un mètre de hauteur, il n’est pas rare de le désigner sous les termes « d’arbre à chou ». C’est un chou branchu aux tiges larges et charnues et aux feuilles riches en azote, en calcium et en phosphore. Il bénéficie donc d’une très bonne valeur nutritive pour les bovins et les ovins. Il est en outre riche en matière sèche.
Très résistant au froid et au gel (il peut supporter des températures descendant jusqu’à – 14 °C) mais aussi à la chaleur et à la sécheresse, il se récolte pendant l’hiver, de septembre à mars, au fur et à mesure des besoins. Il suffit de séparer les feuilles des tiges en les cassant.
Le chou fourrager se plante dans une terre riche en matières organiques, en juillet-août. Choisissez-lui une exposition ensoleillée comme pour la plupart des choux. Le semis peut aussi se faire de mars à mai en pépinière pour être repiqué en pleine terre un mois et demi à deux mois après. On le sème en lignes distantes séparées de 40 cm. Lorsque les plantules comptent 3 à 4 feuilles, il est nécessaire d’éclaircir pour ne laisser que deux plants tous les 50 à 60 cm.
Les arrosages ne sont utiles qu’en cas de sécheresse, surtout si vous posez un paillage.
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Chou : planter, semer, récolterSi vous hébergez des poules et des lapins chez vous, les carottes fourragères s’avèrent être un excellent aliment. Évidemment, les lapins en raffolent. Quant aux poules, elles en apprécient le feuillage tout comme la racine, éventuellement cuite. Les carottes fourragères constituent un complément alimentaire riche en vitamines A (carotène), B1 et B2 et C, en fibres et en sucres donc parfaites pour enrichir la ration quotidienne de vos animaux. Surtout à une période où la verdure se fait plus rare.
L’autre avantage de ces carottes fourragères réside dans leur grande productivité. De plus, les racines de ces carottes fourragères peuvent atteindre une longueur de 30 centimètres. Elles possèdent donc de nombreux atouts pour rejoindre votre potager. D’autant que leur rusticité permet de les cultiver partout. Enfin, on peut ajouter leur bonne capacité de conservation hivernale soit en pleine terre (mais vous immobilisez une parcelle pendant une longue période !) soit en silo dans du sable légèrement humide, dans un espace hors gel et aéré. Il suffit ensuite de se servir au fur et à mesure des besoins de vos animaux.
Quant au semis, il peut se faire de façon échelonnée, de mars à juillet pour une récolte jusqu’en novembre. Vous pouvez aussi semer ces carottes fourragères en octobre-novembre pour une récolte dès le printemps suivant en mai. Comme toutes les carottes, les carottes fourragères aiment les sols légers, riches, bien profonds et dépourvus de cailloux. Le bêchage automnal doit donc être profond et la terre enrichie de compost ou d’un fumier bien décomposé.
Voilà un légume fourrager qui a fait ses preuves depuis des siècles. En effet, la betterave fourragère (Beta vulgaris subsp. maritima) est, depuis longtemps, un légume utilisé pour l’alimentation des animaux, ovins, bovins, caprins, mais aussi les chevaux, les poules ou les lapins. Il faut reconnaître que la betterave fourragère a tout pour plaire, et en particulier sa grande appétence de par sa teneur en sucre. Elle est donc une source d’énergie non négligeable, surtout en période hivernale quand la verdure est moindre. Elle possède aussi d’excellentes vertus digestives, et est riche en vitamines et sels minéraux, notamment le potassium. Racines et feuilles bien charnues sont comestibles. Sa longue conservation dans une pièce fraîche et sombre comme une cave ou un cellier en fait aussi un aliment utile en hiver.
La betterave fourragère se sème dès que les gelées ne sont plus à craindre, à partir de la mi-mars dans les régions au climat le plus doux, ou à partir de mai ailleurs. Le semis peut se faire jusqu’en juillet pour étaler les récoltes dans le temps. Comme ses cousines les betteraves potagères, la betterave fourragère aime les sols frais et meubles, riches en potasse. On peut donc enrichir la terre avec un peu de cendre, du compost ou du fumier. De même, elle craint la concurrence des mauvaises herbes. Nous vous conseillons de mettre un paillage pour maintenir la fraîcheur et limiter la pousse des adventices.
Au même titre que la betterave, le navet fourrager (Brassica rapa) a longtemps fait partie de l’alimentation animale. Tous les animaux aiment sa racine charnue, sphérique ou allongée suivant les variétés. Ils peuvent aussi consommer le feuillage. C’est un légume réputé riche en fer et en calcium, mais aussi en vitamines A, B5 et B6, et C.
Le navet fourrager se sème de mars à mai et de juillet à août pour une récolte deux à trois mois plus tard, avant les premières gelées pour les variétés les plus tardives. Ils peuvent se conserver plusieurs mois en silo, dans du sable sec et dans un endroit frais, obscur et ventilé.
Pour pousser correctement, le navet fourrager, comme les navets potagers, a besoin d’un sol meuble, léger, riche et non calcaire. Il craint le gel et la sécheresse, mais aussi le plein soleil. Comme il a besoin d’arrosages réguliers, un paillage est recommandé. Paillage qui aura aussi le mérite de limiter l’apparition des mauvaises herbes que les navets fourragers n’aiment guère.
Légume racine proche du navet, le rutabaga (Brassica napus subsp. rapifera) s’en distingue par un collet plus fuselé, rouge ou vert suivant les variétés, et une racine plus arrondie. C’est un légume fourrager apprécié des bovins et des ovins, mais aussi des chevaux. Pour autant, il ne faut pas en abuser par crainte de météorisation. C’est en outre un légume riche en fibres, en potassium, en calcium et en phosphore, en provitamine A et vitamine C. Il bénéficie d’un rendement important.
Le rutabaga est un légume qui se cultive partout en France de par sa rusticité jusqu’à – 10 °C. Le semis s’effectue de mai à juillet pour une récolte d’octobre à décembre. Une fois arraché, le rutabaga se conserve bien en silo. Le chou-navet préfère les terres bien fumées, finement travaillées, et un emplacement ensoleillé. Il n’a besoin que de peu de soins sinon un binage pour supprimer les mauvaises herbes.
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