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Parmi la variété infinie d’arbres et d’arbustes disponible pour nos jardins, certains restent relativement méconnus ou même inconnus tant ils ne font pas partie des standards que l’on trouve facilement en jardinerie ou pépinière. Il en existe de très nombreux dignes d’intérêt pour leur originalité, leur floraison, leur feuillage, leur parfum, leur rusticité intéressante… parfois tout cela à la fois. Ces arbres et arbustes confidentiels sont recherchés par les jardiniers amateurs autant que par les passionnés de nouveautés ou les collectionneurs pour embellir encore le jardin.
Daphniphyllum, Lomatia, Maackia… Ces noms ne vous disent rien ? Nous vous les présentons avec quelques-uns des arbres et arbustes à mieux connaitre. Nul doute que vous craquerez pour au moins l’un d’entre eux !
Le Daphniphyllum himalayense est un grand arbuste à feuillage persistant, encore peu vu dans les jardins. Ce « faux daphné » pousse un sur plusieurs pieds, courts, et développe au-dessus, dans une belle forme compacte et arrondie, un grand feuillage épais et oblong (environ 20 cm). Les Anglais l’appellent « Rhododendron à col rouge », et c’est vrai que le Daphniphyllum himalayense en a un peu l’allure, et lui aussi est une plante de mi-ombre. Mais s’il fait merveille dans des jardins exotiques ou japonisants, c’est plus pour la beauté de son feuillage que de sa floraison : les nouvelles feuilles naissantes au printemps sont superbement colorées de rouge à leur base, ainsi que leur pétiole, et produisent un effet saisissant au jardin, la plante laissant les anciennes feuilles retomber gracieusement.
La floraison a lieu en mai ou début juin, sous la forme de fleurs apétales, rose fuchsia à rouge sur les pieds mâles et vertes sur les sujets femelles, juste en-dessous des nouvelles feuilles plus claires. Le Daphniphyllum himalayense pousse assez lentement, et grandit jusqu’à 3 m environ une fois adulte (il peut parfois atteindre jusqu’à 5 m de hauteur).
Doté d’une belle résistance au froid (rustique jusqu’à -15 °C), ce très bel arbuste asiatique mérite une place de choix au jardin, dans un massif de terre de bruyère ou bien en isolé.
C’est certainement le moins méconnu de cette liste. L’Halesia carolina n’est néanmoins pas encore très implanté dans nos jardins, et c’est bien dommage. De la même famille que le Styrax, un autre bel arbuste d’ornement, l’arbre aux clochettes d’argent comme on l’appelle aussi, est un grand arbuste pouvant pousser jusqu’à 8 m et plus dans son milieu naturel (il est originaire du sud-est des Etats Unis), mais se cantonnant généralement chez nous entre 3 m et 6 m.
Ce qui fait son charme vient de son port, une couronne arrondie s’étalant progressivement et devenant lâche, plus large que haute, et de sa floraison très ornementale, sous la forme de bouquets de clochettes d’un blanc pur. Elle survient en avril ou mai, selon le climat, en même temps que le débourrement des feuilles, ou juste avant. Le feuillage est caduc, composé de feuilles vertes finement dentelées, qui prennent tardivement en automne une coloration jaune.
L’Halesia carolina se cultive en exposition ensoleillée à mi-ombragée, en toute terre tant qu’elle reste bien fraiche et drainée. Cet arbuste craint la chlorose, il a donc besoin d’un sol légèrement acide à neutre
→ À savoir : L’Halesia monticolata, originaire des forêts du nord-est de l’Amérique du Nord, présente des fleurs plus grandes (environ 2,5 cm de long), rosées lorsqu’elles sont en boutons.
Voici un arbuste étonnant dans la couleur de son feuillage printanier : le Toona ou Cedrela sinensis, aussi rencontré sous les noms d’acajou de Chine ou de Cédrèle de Chine.
Ce nom dérivé du cèdre est donné en référence à son bois brun rosé, mais ce sont ses longues feuilles paripennées composées rose vif qui séduisent au printemps. Ce grand arbuste ou petit arbre (il mesure entre 10 et 15 m) est alors spectaculaire, d’autant que les pétioles présentent également une belle couleur rougie, variant selon les cultivars. Le feuillage va progressivement passer du rose au crème puis à un vert brillant et un jaune doré en automne, le revers restant toujours plus blanc.
Le Toona sinensis ‘Flamingo’ est particulièrement intéressant de par sa silhouette, très fastigiée, puisqu’il s’élargit au maximum à 2 ou 3 m. Sa forme de gerbe dressée est singulière et mise en valeur notamment lors du débourrement. Il peut donc investir des jardins de taille médiane ou les grands jardins, en créant une belle verticale.
La floraison intervient en fin de printemps, courant juin, voire juillet, sous la forme de panicules pendantes de couleur crème.
Dernier atout pour cet arbre chinois, il pousse vite les premières années (un peu comme l’Ailanthe avec lequel on pourrait confondre l’espèce type en été), ce qui en fait un spécimen utile pour les jardins nus.
Très rustique (il résiste à des températures de -20 °C), ce bel arbre est assurément à découvrir, et à planter en isolé pour profiter de sa superbe, dans une zone ensoleillée du jardin, en terrain frais et drainé.
→ À savoir : Le Toona sinensis est un « arbre légume » : son jeune feuillage rose, au goût d’oignon, un peu amer, est beaucoup utilisé en cuisine en Asie (Chine, Vietnam, Corée…).
Lire aussi
7 arbres à feuillage insoliteIl n’existe pas tant de grands arbustes à floraison jaune que cela, et l’Azara serrata renouvelle un peu le genre. Ce bel arbuste est resplendissant lorsqu’il se couvre de petites fleurs en pompons, jaune d’or, un peu comme le mimosa. Il donne un éclat merveilleux au printemps (généralement entre mai et juillet) en compagnie de floraisons bleues concomitantes, comme les glycines ou les céanothes. Ses fleurs ont la particularité d’être très parfumées, rappelant la vanille, et mellifères, attirant abeilles, papillons et bourdons.
Son petit feuillage lustré, vert foncé et coriace est persistant en climat doux (semi-persistant ailleurs), très utile pour rentrer dans la composition de haies fleuries. Mesurant une fois adulte (il croit assez lentement) jusqu’à 5 m de haut, il forme une silhouette buissonnante, les branches ployant peu à peu sous la dense floraison.
Originaire du Chili, l’Azara serrata reste tout de même un peu frileux : on évitera de le planter dans des régions où les températures frôlent avec les -8 °C. Il est parfait en régions du littoral atlantique ou sur le pourtour méditerranéen pour s’immiscer dans une haie arbustive ou une haie de délimitation, ou intégrer un grand massif. À planter au soleil ou en ombre légère, dans un sol bien drainé, voire sableux, mais humifère. C’est un arbuste sans soucis au jardin : jamais malade, et ne réclamant pas de soins particuliers !
→ À savoir : le genre Azara regroupe de nombreuses espèces, dont l’Azara lanceolata, l’Azara microphylla, et deux variétés au feuillage panaché de crème, l’Azara microphylla ‘Variegata’ et l’Azara integrifolia ‘Variegata’
Voici un petit arbre très intéressant pour sa grande rusticité, permettant de l’installer vraiment partout en France. Le Maackia amurensis, ou Maackie de l’Amour (ou du fleuve Amour) tient cette belle appellation de son origine du sud-Est asiatique où coule le fleuve Amour. Mesurant à l’âge adulte environ 10 m, pour une envergure un peu plus grande, ce bel arbre séduit non seulement par sa gracieuse floraison mellifère en longues grappes blanc crème, dressées au bout des branches, courant juillet, mais aussi par son feuillage et son allure.
Les feuilles, caduques, sont composées en une dizaine de folioles, d’un très beau vert grisé au débourrement, et virent à un vert plus foncé en été. Sa silhouette est superbe, évasée, formant peu à peu un petit arbre parasol permettant de l’utiliser comme arbre d’ombrage.
Vous le planterez au soleil, dans un sol idéalement frais, bien drainé, et légèrement acide à neutre. Bien résistant à la sécheresse une fois installé, le Maackia amurensis a vraiment tous les atouts pour investir un grand ou moyen jardin !
Le Rostrinucula dependens fait parfois penser à un arbre à papillons. On l’appelle aussi menthe en arbre… S’il a certaines caractéristiques du Buddleia (feuillage vert argenté, port arqué, floraison, écorce fissurée), ce petit arbuste n’appartient pourtant à sa famille botanique et encore moins à celle de la menthe… Alors qui est vraiment cet arbuste original ?
Très ornemental par ses longues inflorescences retombantes et duveteuses rose violacé et sa silhouette à la fois arquée et évasée, le Rostrinucula dependens est un arbuste mesurant 1 m à 2 m maximum de hauteur pour un étalement similaire, voire plus large. Il est très intéressant pour sa floraison tardive, qui commence souvent en septembre pour finir en octobre, voire novembre. Il permet donc de fleurir le jardin à une époque où celui-ci se vide un peu de couleurs, et constitue aussi un bon garde-manger pour les insectes butineurs, car il est, comme le Buddleia, nectarifère. Son feuillage est légèrement aromatique, avec une odeur de menthe lorsqu’on le froisse. Il se cultive et s’entretien comme le Buddleia, au soleil, dans un sol toujours drainé, restant idéalement frais, pouvant être pauvre. Installez-le en mixed-border, en haie libre ou en isolé pour profiter de son joli port.
La variété ‘Happy Cascade’, présente des fleurs un peu plus longues et plus courbées que le type, est un peu moins rustique, mais repart toujours de la souche si les gelées sont inférieures à -10 °C.
Avec le Brachychiton acerifolius, nous partons (presque) en Australie avec un arbre impressionnant de fougue ! S’il sera réservé aux heureux jardiniers de la frange méditerranéenne, il n’en reste pas moins un sublime arbre que nous souhaitons vous présenter. Son surnom de flamme australienne est évocateur : le Brachychiton acerifolius est d’un exotisme envoutant, à la floraison rare, d’un rouge corail vif.
Les fleurs apétales (sans corolle), en forme de coupe ou de clochettes pendantes, sont disposées en terminaison des branches, et s’épanouissent entre mai et juillet. La spécificité du Brachychiton est qu’il est cauliflore, c’est-à-dire que ses fleurs poussent à même le tronc et les branches. C’est à ce moment-là que le Brachychiton est époustouflant de beauté.
Le feuillage lobé apparait juste après la floraison, ou parfois en même temps. Il fait penser à des feuilles d’érable comme son nom latin nous l’indique. L’arbre, caduc, se cultive au soleil, en sol riche, frais et bien drainé.
Si le Brachychiton met longtemps à grandir et à fleurir, il atteint adulte, chez nous, la taille d’un arbre d’environ 10 m de hauteur, présentant une belle couronne pyramidale. On parle parfois d’arbre bouteille pour parler de cet arbre admirable, cela est dû à la forme de son tronc renflé qu’il acquiert en vieillissant. Il y stocke des réserves d’eau, devenant très résistant aux sécheresses. C’est un arbre pour jardin exotique de la Côte d’Azur et de la Corse, et qui sait, il investira peut-être avec le réchauffement climatique les jardins protégés de la frange atlantique ?
→ À savoir : On peut aussi trouver en France le Brachychiton populneus (ou Kurrajong), à fleurs blanches et mouchetées de rose et au feuillage persistant, et le Brachychiton bidwilii, plus petit, pouvant pousser en grand pot.
Le Lomatia fait partie des proteacées, une grande famille regroupant des arbustes persistants, originaires de l’hémisphère sud (Océanie, Afrique du Sud, Amérique latine…). Le Lomatia à lui seul comprend une dizaine d’espèces, toutes fascinantes pour la beauté de leur feuillage ciselé aux allures de fougère pour certains et leur exotisme apporté également par la floraison.
Parmi elles, le Lomatia ferruginea, arbuste de 2 à 3 m de hauteur, se pare d’une étonnante floraison rouge rosée et dorée en longues grappes. À l’intérieur des fleurs recourbées, un pistil vert acide rehausse encore le visuel presque bicolore. Le jeune feuillage de couleur bronze est magnifique, découpé et toujours élégant même la plante défleurie !
On peut se procurer aussi assez facilement chez nous le Lomatia silaifolia, un superbe buisson frisé, de petite taille (1,75 m) et le Lomatia tinctoria de Tasmanie, un ravissant arbuste également compact (1 m) à la gracieuse floraison blanc crème, tous deux pouvant se cultiver en pot.
Les Lomatia fleurissent chez nous en juillet ou aout. Ils ont besoin d’une terre acide pour bien pousser, de soleil ou d’une ombre légère. On les réservera aux jardins peu frileux (pas de températures en dessous de -8 °C), toujours en situation abritée, pour aménager des massifs de plantes australes en littoral atlantique et méditerranéen.
Voici un arbuste européen pas si répandu que cela dans les jardins. Le Staphylea est pourtant implantable partout vu son excellente rusticité (quasi identique selon que l’on parle du Staphylea colchica, originaire du Caucase, ou du Staphylea pinnata originaire d’Asie et d’Europe orientale).
Le faux pistachier comme on l’appelle aussi est familier dans l’Est de la France. Outre sa belle et généreuse floraison courant avril ou mai, il s’avère mellifère et les fleurs ivoire en clochettes, parfumées, se transforment en fruits décoratifs, comme des petites outres, de couleur beige puis rouille, persistant une bonne partie de l’hiver. À l’intérieur se trouve une amande comestible, donnant son nom vernaculaire à l’arbuste. Le feuillage du Staphylea est caduc, la silhouette buissonnante et étalée.
De taille médiane, entre 2 et 5 m, le Staphylea a l’avantage de pousser vite. Il se cultive en sol riche et frais. C’est un arbuste parfait en jardin de campagne, en haie ou en fond de grand massif arbustif.
→ À savoir : des variétés à feuillage pourpre chez S. Colchica permettent d’introduire un contraste avenant au jardin comme le Staphylea colchica ‘Black Beauty’.
→ Découvrez aussi notre dossier complet sur le Staphylea, faux pistachier : plantation et culture
Enfin, voici un petit arbre dont on parle peu, planté dans certains jardins botaniques ou arboretums en France, mais encore rare chez les particuliers : le Castanopsis cuspidata.
Cet arbre nous vient du Japon, où il pousse souvent en bord de mer. Il est remarquable par sa floraison en juin, faite de longs chatons blancs qui recouvrent et illuminent littéralement le houppier. Appréciable également pour son feuillage persistant, lancéolé à ovale et ondulé, d’un vert franc, il peut investir de nombreux jardins par son développement réduit chez nous (entre 10 et 15 m de hauteur) et sa rusticité (-15 °C). Le Castanopsis a besoin d’un emplacement lumineux et ensoleillé, voire d’une mi-ombre, et d’un sol restant frais, toujours drainé, neutre ou acide (il tolère les sols argileux). Il est magnifique planté en isolé, ou en bosquet d’arbres.
→ À savoir : le Castanopsis appartient à la famille du hêtre (les fagacées) ; on l’a nommé Quercus castanopsis jusqu’à la fin du 19ᵉ siècle.
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