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La garrigue, un mot qui chante presque à nos oreilles, avé l’accent ! Ces paysages proches du maquis nous renvoient à des plantes souvent odorantes, et parfaitement adaptées au sol caillouteux, calcaire et sec des régions de l’arrière-pays provençal, de l’Occitanie ou du Languedoc. On les adopte de plus en plus, réchauffement climatique oblige, pour leur endurance sans pareil aux vagues de canicules à répétitions qui nous attendent année après année. Les plantes de garrigue se caractérisent par leurs petites feuilles, un feuillage parfois grisé ou bleuté pour résister aux rayons ardents du soleil, des parfums aromatiques, des ports prostrés ou bas, et une rusticité généralement intéressante, ces plantes devant subir une forte amplitude thermique et des hivers froids.
Quelles sont les plantes que l’on rencontre le plus dans la garrigue ? Découvrez notre sélection des arbustes et vivaces emblématiques de la garrigue pour faire chanter vos jardins !
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Quelle plante citer en premier dans cette anthologie des plantes de garrigue ? Certainement le thym, ou plutôt les thyms, qui représentent à eux seuls plus de 300 espèces, originaires du bassin méditerranéen à l’Asie mineure. Aromatiques, les thyms sont en effet les arbrisseaux les plus typiques des paysages rocailleux de la garrigue. Tout comme les romarins (voir plus bas), ce sont des végétaux qui se sont parfaitement adaptés à la chaleur, leurs toutes petites feuilles leur permettant de diminuer leurs pertes en eau. Inféodés aux sols secs et calcaires, ils sont soit prostrés, rase-motte comme le thym serpolet (Thymus serpyllum), ou de forme naine, très compacts, poussant en coussinets buissonnants plus ou moins hauts, comme le Thymus cilicicus ou le Thymus capitatus. Certains hybrides dégagent une odeur citronnée comme le thym citron (Thymus x citriodorus), ou arborent un feuillage panaché ou doré. Leur floraison printanière (mai-juin) ou estivale est rose à mauve ou blanche, constituée de petits capitules formés en terminaison des tiges. Tous se consomment en cuisine, pour aromatiser les grillades et plats d’été.
♥ Nos préférés : le thym serpolet, le plus sauvage ; le thym commun (Thymus vulgaris, appelé farigoule dans le sud), le thym de Corse (Thymus herba barona) au feuillage à odeur de cumin et fortement citronné.
Les euphorbes constituent, elles aussi, un bel exemple de flore endémique de la garrigue. Il y en a même une qui a pris son nom, l’Euphorbe des garrigues, ou Euphorbia characias. On la voit souvent dans les jardins et espaces paysagers, elle qui fleurit longtemps de ses énormes cimes vert acide entre mars et juin, poussant sur des tiges solides et dressées. Le feuillage est très ornemental, disposé en verticilles, d’un vert glauque. Cette vivace prend des allures d’arbrisseau puisqu’elle atteint un bon mètre de hauteur en pleine floraison et se montre semi-ligneuse. Elle se ressème à l’envi, faisant plein de bébés lorsqu’elle se plait.
Elle apprécie évidemment les terres rocailleuses ou sableuses, toujours drainées et calcaires, et si elle aime le soleil, pousse aussi très bien à mi-ombre. En massif ou rocaille, elle assure une belle présence à l’année. Faites juste attention au latex qui s’écoule de ses tiges lorsqu’on la taille.
Ce sont des plantes vivaces intéressantes pour un jardin de garrigue : très résistantes à la chaleur, adaptées au sol calcaires, assez rustiques selon les espèces. Ils poussent à l’état spontané sur les terres râpeuses de Provence comme le Cistus laurifolius. Les cistes forment des arbrisseaux compacts, à feuillage persistant, dévoilant pendant au moins un mois à partir d’avril ou mai leurs fleurs délicates, ressemblant à celles de l’églantier, mais plus grandes et chiffonnées. Cette floraison fait tout son attrait, car les fleurs s’ouvrent en abondance, chacune fanant le soir même, mais la profusion de fleurs est telle que le ciste est l’une des plantes qui fleurit longtemps. Elles peuvent être blanches à macule pourpre, ou roses à mauve. Le ciste forme des coussins bas, dressés et buissonnants, ou étalés. C’est une plante qui peut s’avérer frileuse et souvent vue dans les jardins de bord de mer pour cette raison.
♥ Nos préférés : Le Cistus pulverulentus, à port très étalé (il mesure 50 cm de haut pour un étalement de 1m) et floraison rose, le Cistus skanbergii, florifère à fleurs rose pâle, le Cistus creticus, le Cistus corbariensis et le Cistus x florentinus, tous les deux à fleurs blanches.
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Aménager un jardin en restanquesLa lavande est l’une des plantes incontournables de la garrigue. Si on la trouve dans les jardins méditerranéens, ses faibles besoins en eau, sa bonne tolérance au froid, tout autant que son besoin de soleil la prédispose à devenir une plante repère dans un jardin au sol pauvre, sec et caillouteux. On devrait là aussi parler de lavandes au pluriel, car il en existe de nombreuses espèces, dont la plus utilisée, la lavande officinale (Lavandula angustifolia) et ses variétés. Les plus fréquentes seront à fleurs mauves à violettes, bien qu’il en existe aussi à floraison blanche.
Mellifères, les lavandes font partie des plantes que l’on adopte dans un jardin de garrigue pour leur feuillage et floraison particulièrement aromatiques et embaumant. Elles forment des touffes arrondies de 60 cm par 60 cm, belles en fleurs et structurantes par leur feuillage persistant.
♥ Nos préférées pour la garrigue : Lavandula angustifolia , Lavandula latifolia (lavande aspic) à plus grandes feuilles et odeur plus camphrée, la Lavandula lanata au feuillage très gris, d’aspect laineux, résistante à -15°C.
Voici un autre bel arbuste au feuillage persistant, bien représentatif de la flore de garrigue. Si la famille des myrtacées genre comprend de nombreux arbustes d’origine australe connus pour leurs huiles essentielles, chez nous, c’est le myrte commun (Myrtus communis) qui est précieux dans la flore de garrigue.
Un peu moins rustique que les autres plantes de cette sélection, il supporte quand même une fois installé des températures jusqu’à -10°C. Le myrte commun va pousser entre 2 et 3 m de haut, assez lentement. Son petit feuillage vert foncé et luisant, très dense, est rehaussé par la floraison blanche apparaissant en été, entre juin et août. Les fleurs de 2 cm de diamètre sont parfumées et attirent les abeilles, elles ont de belles étamines proéminentes, et se transformeront en baies ovoïdes bleutées à noir pourpré. Particulièrement résistant aux sécheresses, il a horreur des excès d’eau et pousse ainsi parfaitement en terre très drainée, pauvre et rocailleuse. Vu sa relative frilosité, nous vous conseillons de le planter au printemps plutôt qu’à l’automne, pour qu’il ait le temps de bien installer son système racinaire la première année. Parfait en jardin sec ou de garrigue, et évidemment en bord de mer, il est également possible de le planter en pot où il restera de dimension moindre.
→ À savoir : plantez idéalement le long d’un mur bien abrité, toujours au soleil. Le myrte se prête bien à la taille, mais on peut le laisser prendre une allure plus naturelle sans intervenir.
Voici une plante herbacée, vivace, aux innombrables espèces dans le monde, mais emblématique des visions de garrigue méridionale : l’Helichrysum ou Hélichryse. Devenue populaire ces dernières années comme plante belle à toucher et à sentir, on l’appelle souvent l’herbe ou plante curry. Et pour cause, il suffit de passer ses doigts sur ses tiges grisées pour faire ressortir son puissant parfum épicé ressemblant à s’y méprendre au curry. La plus répandue est l’Helichrysum italicum, ou immortelle d’Italie, mais on trouve facilement aussi l’Helichrysum angustifolium, aux feuilles pareilles à des aiguilles, l’Helichrysum stoechas, l’immortelle des dunes, et l’Helichrysum orientale. Toutes ont en commun un feuillage argenté adapté à un fort ensoleillement et à la chaleur par la réduction de la surface foliaire, ainsi qu’une floraison en petits fleurons jaunes, attirant les butineurs. Ces plantes forment des coussins réguliers et évasés une fois taillés, entre 30 et 50 cm de haut. Les immortelles se plantent en plein soleil, en terre sèche à caillouteuse, très drainée, ne redoutant que l’humidité stagnante, car elles sont rustiques jusqu’à -10°/-12°C. Elles sont parfaites pour les rocailles.
♥ Nos préférés : l’espèce type et l’Helichrysum orientale, mais aussi l’Helichrysum petiolare, aux feuilles plus rondes, de port rampant, intéressante en potées.
Avec le Juniperus oxycedrus, plus communément appelé genévrier cade ou cèdre piquant, nous voici instantanément plongé dans une ambiance de garrigue ou de maquis. Il fait d’ailleurs partie d’une des gammes vedette d’un célèbre parfumeur provençal. Cette espèce de genévrier est identifiable à ses petites feuilles épineuses, très piquantes, disposées en verticilles au nombre de trois. Il pousse sur le pourtour méditerranéen jusqu’au Maroc et en Iran, jusqu’à 1200 m d’altitude, dans des terrains rocailleux. De croissance lente, il pousse aussi bien sur les terres acides de maquis, que celles, calcaires de la garrigue. Sans entretien, compact, il forme un petit buisson d,1 ou 2 m au maximum, résistant jusqu’à -28°C, il ne redoute ni les grands froids et vents ni le cagnard, et ses besoins en eaux sont minimes. Fleurissant entre février et mai, il transforme ses fleurs en baies rouges devenant brunes à maturité. Le genévrier cade a deux exigences : du soleil et un sol sec et drainant.
→ Le saviez-vous ? : le bois de cade, très dur et imputrescible, servait aux bergers provençaux à faire des piquets pour les enclos ou pour les vignes.
Finissons cette liste par le romarin, un arbuste bien identifiable à feuillage persistant, un indispensable du jardin sec. Les romarins sont originaires du pourtour méditerranéen, où ils poussent à l’état sauvage et où on les appelle encensiers. Leurs feuilles étroites, coriaces, vert grisé sur le revers, sont très aromatiques, et ils font à ce titre partie des herbes de Provence, à l’instar du thym ou de l’origan. Dans nos jardins, ces plantes de garrigue ont besoin de sol calcaire et parfaitement drainé comme celui qu’ils connaissent dans leur milieu naturel. Ils fleurissent plusieurs fois dans l’année, de façon remontante, de leurs fleurs labiées typiques des labiacées, mellifères et nectarifères, le plus souvent bleues plus ou moins claires, même parfois blanches ou roses. Les romarins poussent au soleil ou à mi-ombre en différents ports et hauteurs selon les espèces : en boule, retombant, dressé jusqu’à 1,50 m (Rosmarinus officinalis), rampant à 30 cm de hauteur comme avec le Rosmarinus officinalis ‘Prostratus’. Arbuste ligneux, il se comporte un peu comme la lavande, ne repartant pas si taillé sur le bois. Une fois installé, il supporte des températures négatives jusqu’à -12°C/-14°C. Herbe aux multiples vertus médicinales, aromatiques, ornementales, ne craignant ni les sécheresses ni le froid si planté en terrain drainant et sec, utilisé depuis l’Antiquité… c’est le must have de la plante de garrigue !
♥ Nos préférés : Rosmarinus officinalis ‘Pointe du Raz’ pour son superbe port prostré à utiliser en rocaille sèche, et le classique Romarin officinal, utilisable dans bien des situations au jar
On aurait pu citer encore le pistachier lentisque et le caroubier (Ceratonia siliqua) pour une implantation sur le pourtour méditerranéen, et partout ailleurs, du fait de leur rusticité : l’arbousier et l’Hippophae (argousier), l’Aphyllantes monspeliensis (l’œillet de Montpelier), et beaucoup d’autres plantes frugales comme les bruyères et ajoncs de Provence (Ulex parviflorus), les Narcissus assoanus, le Bupleurum fruticosum, le Dorycnium hirsutum ou pied de coq, etc.
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