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Les cépées sont des arbres ou arbustes dont le tronc est multiple, qui part donc dès sa base avec deux, voire trois ou quatre troncs. On parle d’arbustes ou d’arbres en cépée quand la ramification se fait ainsi directement au-dessus du sol. Ce port très élégant permet de varier les silhouettes dans un jardin et d’opter pour un petit arbre généralement plus étalé, offrant un habillage très esthétique. Si cette silhouette est naturelle chez certains arbustes ou chez les arbres comme les bouleaux, elle peut aussi le devenir après de nombreuses années chez certains sujets âgés, ou être un port obtenu volontairement par le pépiniériste qui effectue une taille de formation dès la croissance de l’arbre.
Outre la beauté de leur silhouette, les arbustes en cépée à feuillage caduc constituent de merveilleux sujets une fois l’hiver installé, en dévoilant leur ramure et leur écorce exceptionnelle, telle une sculpture végétale au jardin. Ils sont particulièrement appréciés dans les petits et moyens jardins où de grands arbres sont difficiles à envisager. Les arbustes en cépée s’utilisent en isolé mais permettent aussi un beau volume dans un massif.
Faisons le tour des plus beaux arbustes en cépée, ceux qui adoptent cette silhouette de façon naturelle !
→ Retrouvez les conseils d’Olivier pour former un arbre ou arbuste en cépée
C’est certainement l’arbuste que l’on rencontre le plus souvent en cépée dans les jardins privés et il est très utilisé dans les aménagements publics pour son fort pouvoir ornemental. Chez le lilas des Indes, on apprécie la beauté des thyrses florales, de coloris rose, rouge, violet ou blanc. Souvent planté dans les départements du littoral car considéré comme arbuste de climat doux, de nouveaux hybrides ont une rusticité jusqu’à au moins – 15 °C, et la plupart supportent bien la sécheresse. À noter qu’on le trouve aussi très souvent sous une forme classique d’arbuste conduit en demi-tige. D’une hauteur d’environ 3 m en cépée, il a besoin de soleil pour bien fleurir et se satisfait de tout sol.
→ Ses atouts : une floraison spectaculaire en milieu à fin d’été, un feuillage automnal flamboyant, une palette de cultivars aux coloris sublimes dans les fleurs, souvent rose plus ou moins vif et violacé, une écorce superbe se desquamant magnifiquement avec l’âge, et une bonne adaptation à la pollution urbaine.
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Comment former un arbre en cépée ?L’Heptacodion de Chine est un arbuste caduc que l’on commence à mieux connaitre et utiliser dans l’hexagone, et c’est fort heureux, tant il possède de qualités et de charmes ! Il pousse naturellement sur plusieurs tiges, devenant des troncs assez fins et portant un houppier dégagé, révélant magnifiquement la cépée. Poussant jusqu’à 4 m de haut et 3 m d’envergure, il possède une floraison blanche légèrement parfumée délicieuse, qui vire au rose presque cramoisi en automne, donnant un spectacle fabuleux jusqu’en octobre. À planter en tout sol, au soleil.
→ Ses atouts : un port divergeant, une très longue floraison, virant de couleur en d’automne, une écorce rouge brun s’exfoliant superbement avec l’âge, une feuillaison restant longtemps en place, une bonne adaptation à la sécheresse et aux atmosphères urbaines et une excellente rusticité.
Nous parlons ici des Magnolia soulangeana, mais aussi des Magnolia stellata, plus petits, des Magnolia sieboldii et même de certains Magnolia grandiflora, eux persistants. La ramification basale dense forme un port en cépée naturelle remarquable sur ces arbustes à floraison précoce au printemps (sauf chez le Magnolia grandiflora, fleurissant, lui, l’été). Ils produisent plusieurs troncs au-dessus du sol et adoptent une silhouette arrondie joliment étalée. Les Magnolia sont des arbustes poussant en sol idéalement acide et léger, au soleil ou à mi-ombre.
→ Leurs atouts : une des plus belles floraisons du printemps, des fleurs en coupe dressées exceptionnelles, une forte rusticité, un port de plus en plus charmant avec les années chez les Magnolia soulangeana, dont les branches redescendent gracieusement près du sol.
L’Acer ginnala fait partie des plus beaux érables de la gamme automnale. Aussi appelé érable du fleuve Amour, érable de Mandchourie, et souvent nommé Acer tataricum subsp. ginnala, cet acer possède un tronc à ramification multiple, partant du ras du sol. Il forme ainsi un élégant érable, poussant entre 5 et 7 m de haut pour un étalement presque aussi large, car ses branches s’arquent fortement en vieillissant. C’est une espèce remarquable pour son feuillage trilobé rougissant divinement en automne.
→ Ses atouts : une flamboyance saisissante au cœur de l’automne, un arbuste sans exigence particulière qui supporte chaleur, vents et pollution urbaine.
Appartenant tous deux à la famille des agavacées, la Cordyline australis et le Yucca gloriosa ne sont pas des arbustes en tant que tel, mais ils produisent bien souvent eux aussi des tiges à ramifications multiples, ce qui ajoute à leur beauté toute exotique. Souvent deux, parfois trois fortes tiges chez les cordylines partent en même temps, ce qui donne à ces plantes une fière allure, supportant leur feuillage en bouquet dense, piquant et dressé, persistant. Chez ces plantes de croissance lente, il faudra s’armer de patience pour voir la plante s’élever, notamment la Cordyline qui produit ses ramifications après la première floraison. À planter en jardin exotique, de bord de mer, jardin sec ou méditerranéen.
→ Leurs atouts : une forte présence exotique, une belle rusticité pour les Yuccas, une bonne tenue au vent.
L’Arbutus unedo est plus familièrement appelé arbousier. Cet arbre aux fraises porte bien son nom car il produit en automne de drôles de fruits rouges globuleux très décoratifs. Ils restent accrochés à l’arbre simultanément avec la nouvelle floraison blanche en clochettes typique des éricacées (comme la bruyère ou les Pieris), courant septembre ou octobre. Le tronc très court de l’arbousier part en plusieurs directions, proposant une silhouette buissonnante mais bien dressée (il mesure de 2 à 4 m de haut). À installer en isolé pour le mettre en valeur, ou au sein d’un massif quand on le choisit dans des variétés plus basses.
→ Ses atouts : un beau feuillage persistant, une fructification unique et colorée rajoutant au charme de la floraison, une écorce rougeâtre, une bonne résistance à la sécheresse et une longévité remarquable.
Parmi les palmiers nains, le Chamaerops humilis présente, tout comme les arbustes en cépée, un tronc multiple -appelé ici stipe- très caractéristique. Issus de rejets tout proche de la base du stipe, poussant à même le sol au fur et à mesure que le Chamaerops grandit, les stipes lui donnent une allure très touffue et un port particulièrement évasé, accentué par les feuilles palmées en éventail. À adopter dans de nombreux types de jardin, pour une évasion tropicale. Le Chamareops humilis atteindra 3 à 5 m de haut à l’âge adulte. On peut l’implanter en isolé ou dans un bosquet de palmiers.
→ Ses atouts : sa couleur bleutée surtout au débourrement des palmes, sa croissance lente le prédisposant aussi à la culture en pot, sa bonne rusticité pour un palmier (- 12 °C).
Le buisson à papier est un arbuste ravissant, de petite taille comparé aux autres de cette sélection (1 à 2 m de haut). Un peu à part lorsque l’on parle de cépée, son tronc très court se divise en fait à quelques centimètres du sol pour donner naissance à une arborescence ultra ramifiée. L’Edgeworthia chrysantha est d’une délicatesse unique lorsque surgissent ses petites fleurs pendantes, crème et jaune, en fin d’hiver. Il aime le soleil ou la mi-ombre lumineuse, les sols neutres à acides bien drainés. Résiste sans soucis à – 10 °C.
→ Ses atouts : sa floraison originale et lumineuse en plein hiver, son port et son écorce grisée faisant de lui un petit bijou une fois dénudé.
Voici un autre arbuste caduc dont le port très ramifié dès la base propose une allure très pittoresque, souvent tortueuse. L’arbre de Judée est un merveilleux arbuste, dont le port en cépée naturelle est un incontournable pour les jardins champêtres. Sa floraison rose violacée le long des rameaux encore nus est un spectacle ravissant au printemps, courant avril ou mai. Puis ce sont ses feuilles singulières, vert bleutées et arrondies, qui lui donnent tout son charme. De stature érigée, le Cercis siliquastrum deviendra peu à peu plus irrégulier et étalé. À planter au soleil et à l’abri des vents forts.
→ Ses atouts : sa floraison incontournable au printemps, sa résistance à la sécheresse, sa rusticité, son adaptation aux sols calcaires.
Pour finir en beauté cette sélection, voici un arbuste encore peu connu, qui pousse naturellement en cépée. Le Luma apiculata nous vient du Chili (on le rencontre aussi sous le nom de myrte du Chili) et en garde une petite frilosité qu’on lui pardonne (rustique jusqu’à – 8 °C environ). Il forme, lentement, à mi-ombre ou au soleil, un superbe arbuste pouvant mesurer jusqu’à 5 m de haut. Son écorce orangée s’exfoliant est particulièrement remarquable et offre un jeu de couleurs et de structure admirable dans un bosquet. On apprécie également sa belle et longue floraison d’été, blanche, en petites fleurs. Quant à son feuillage, il est persistant, coriace, d’un vert foncé presque lustré. À planter en tout sol suffisamment drainé.
→ Ses atouts : un arbuste sublime, au superbe port et écorce, une floraison délicate et légèrement parfumée, mellifère, des baies qui attirent les oiseaux en hiver.
Le Parrotia persica, le Prunus serrula, l’Acer davidii et de nombreux érables, le Cercidiphyllum, l’amelanchier, le néflier du Japon…
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