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Les données archéologiques, les écrits agronomiques et même la littérature mentionnent le fumier comme l’un des principaux engrais ou amendement organique utilisé depuis l’Antiquité par les paysans. Issu de l’élevage des animaux, ce fumier est un mélange d’excréments et d’urine, associés à la litière, le plus souvent de la paille. Qu’il soit de cheval, de vache, de mouton ou de volaille, le fumier est toujours largement apprécié et utilisé dans les potagers familiaux. Mais finalement, que savez-vous vraiment sur le fumier ? Connaissez-vous ses avantages au potager, sa période d’épandage, ses différences avec le compost, les quantités à utiliser… mais aussi quel fumier choisir ? Nous vous expliquons tout en 10 questions / réponses
Le fumier est une matière organique, à la fois d’origine animale et végétale. Il est en effet constitué d’excréments d’animaux et de leur litière, paille de céréales, sciure ou granulés de bois…
On distingue le fumier frais, le fumier mûr et le fumier composté. Le fumier frais est un fumier tout juste produit par les animaux. Le fumier est dit mûr ou vieilli lorsqu’il est disposé en tas pendant plusieurs mois afin de se décomposer. Ce processus de décomposition intervient lorsque les déjections animales ont atteint au moins 50 °C. Le fumier composté est un fumier décomposé avec le compost, additionné de branches ou de feuilles, et arrosé de temps en temps.
Enfin, on trouve aussi du fumier en granulés, une alternative intéressante pour ceux qui ne peuvent trouver du fumier frais, décomposé ou composté. Virginie nous explique d’ailleurs l’utilisation de ce fumier en granulés au jardin tandis qu’Olivier nous montre par l’image comment et quand l’épandre.
Si vous avez la chance de pouvoir récupérer du fumier auprès d’un agriculteur ou d’un centre équestre, privilégiez ceux qui pratiquent une agriculture bio et renseignez-vous sur les traitements administrés aux animaux. Il n’est pas rare de retrouver dans le fumier des traces d’antibiotiques ou de vermifuges. De même, le fumier frais renferme parfois des germes, bactéries ou virus qui peuvent se transmettre aux légumes. La vigilance est donc de mise !
Parce qu’il est constitué de matières fibreuses, riches en carbone (la paille) et de matières fécales, le fumier sert essentiellement à amender le sol et à améliorer la structure de la terre. Ainsi, le fumier apporte un peu de légèreté à une terre lourde à tendance argileuse. Et à l’inverse, il va donner de la consistance à une terre légère. Le fumier facilite ainsi la rétention d’eau et permet au sol d’être plus perméable à l’air.
Au-delà de cet aspect, le fumier a un rôle fertilisant grâce à sa richesse en azote, phosphore et potassium, mais aussi en calcium et en magnésium, des minéraux utiles pour la croissance des végétaux.
Enfin, le fumier nourrit la terre par l’apport d’humus. Il va en effet faciliter le travail des micro-organismes et vers de terre.
Forcément, le fumier peut être constitué de différents excréments d’animaux :
Le compost et le fumier sont des amendements qui permettent d’avoir une meilleure terre, plus fertile et plus favorable à la croissance des plantes. D’une façon générale, ces amendements améliorent la porosité du sol. De même, ils contiennent des micro-organismes qui rendent le sol plus riche. Ils sont en outre riches en éléments nutritifs comme l’azote, le potassium, le phosphore.
Le compost est constitué de tous les déchets organiques, de jardin et de maison (épluchures, coquilles d’œufs, marc de café, fruits et légumes abîmés, tontes de gazon, fleurs fanées, branches, mauvaises herbes, cendre de bois, papier essuie-tout…). On peut y ajouter un activateur de compost pour accélérer le processus de décomposition.
L’engrais agit directement sur la croissance des plantes, car il est particulièrement riche en nutriments. Il est très vite absorbé par les plantes potagères, mais d’autres bénéficient d’une diffusion plus lente. Il est conditionné sous forme liquide, en bâtonnets ou en granulés. Les engrais organiques naturels sont fabriqués à base de sang séché, de poudre d’os ou de corne broyée, d’algues ou de tourteaux de ricin.
En bref, un engrais maintient la fertilité du sol, le fumier et le compost en améliorent surtout la structure (bien qu’ils fertilisent aussi la terre, mais dans un degré moindre).
Le fumier frais s’épand en automne comme un paillage. Il formera une couverture qui empêche les adventices de se développer tout en évitant le lessivage. Pendant l’hiver, le fumier va doucement se décomposer grâce à la microfaune aérobie et fertiliser le sol. De même, il se débarrassera des agents pathogènes dont il peut être porteur. Attention, le fumier frais ne s’utilise pas au pied des plantes potagères durant les cultures au risque de brûler les racines. Comptez 90 à 120 jours d’attente avant de procéder aux semis ou plantations.
Le fumier composté ou parfaitement décomposé (« mûr ») s’incorpore légèrement au sol en fin d’hiver, au moment du bêchage. Il est également possible d’en épandre directement au pied des légumes particulièrement gourmands comme la tomate.
En automne, il suffit de déposer le fumier frais sur des sols nus. Vous pouvez aussi légèrement l’incorporer au sol par griffage.
S’il est bien décomposé, déposez-le à la surface du sol et incorporez-le sur quelques centimètres de profondeur avec une griffe. S’il est très pailleux, répandez-le simplement à la surface du sol pendant 1 à 2 mois. Ensuite, il vous faudra l’enfouir sur une vingtaine de centimètres.
La quantité de fumier à intégrer au potager dépend de plusieurs critères que sont le type de fumier et la nature du sol.
Pour les fumiers frais de cheval, bovins, moutons et chèvre, comptez de 1 à 5 kg par m2, soit de 100 à 500 kg pour un potager de 100 m². Le fumier de volaille qui s’utilise plus comme un engrais se mélange au compost à raison de 10 %.
Pour les fumiers compostés, plus équilibrés, comptez 1 kg pour 1 m², soit 100 kg pour 100 m². Les fumiers en granulés se dosent avec plus de parcimonie, de l’ordre de 200 à 300 g par m².
D’une façon générale, le fumier de cheval est le plus intéressant, car il bénéficie d’un juste équilibre entre matières nutritives et matières sèches. Il est idéal pour les terrains lourds et argileux qu’il allège. Il est en outre relativement riche en azote et en potasse.
Qu’il soit utilisé frais, mûr ou composté, le fumier de cheval est excellent dans le potager, en particulier pour les légumes gourmands. La tomate appartient à cette catégorie des légumes gourmands, au même titre que toutes les autres solanacées que sont les poivrons ou les aubergines. La grande famille des courges apprécie aussi le fumier de cheval.
Pour la culture de la pomme de terre, on préférera un fumier de bovin, riche en matières organiques. La pomme de terre aime les terres légères et le fumier de vache permet justement d’améliorer ce type de terre. De plus, la pomme de terre accepte une fumure fraîche.
Le fumier de cheval est aussi recommandé pour la culture de la pomme de terre.
On a vu que le fumier était constitué d’excréments d’animaux et de paille qui fermentent. Le fumier frais fume donc, car il produit de la chaleur (au-delà de 50 °C) qui forme de la vapeur d’eau au contact de l’air ambiant plus froid.
Quant au fait qu’il pue, c’est normal puisqu’il est en partie composé d’excréments qui ne sont que des déchets constitués de bactéries, de cellules du tube digestif et de résidus alimentaires.
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