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Les libellules et les demoiselles, appartenant à l’ordre des Odonates, se distinguent par leurs formes et comportements : les libellules, robustes, tiennent leurs ailes ouvertes au repos, tandis que les demoiselles, plus fines, replient leurs ailes le long du corps. En tant qu’insectes auxiliaires, elles jouent un rôle crucial dans les jardins en contrôlant naturellement les populations de nuisibles comme les moustiques et les mouches, favorisant ainsi la biodiversité et aidant à maintenir un équilibre écologique. Leur présence indique également la bonne santé environnementale d’un jardin, mettant en lumière l’importance de préserver des habitats variés pour soutenir leur survie et celle d’autres espèces.
Les libellules et les demoiselles sont des insectes qui font partie de l’ordre des Odonates. Les libellules sont regroupées dans le sous-ordre des Anisoptères et les demoiselles, plus menues, mais proches biologiquement, dans le sous-ordre des Zygoptères. Les membres de ces deux groupes ont plus ou moins le même mode de vie.
Les libellules sont généralement plus robustes et possèdent des corps allongés avec des yeux très grands et souvent contigus, qui leur confèrent une vision presque panoramique. Leurs ailes sont maintenues à plat et ouvertes lorsqu’elles sont au repos. De couleurs généralement vives, les libellules utilisent leur palette pour séduire lors des périodes de reproduction ou pour intimider dans les interactions territoriales.
Les demoiselles, bien que similaires, sont plus délicates et gracieuses avec des corps fins et allongés. Leurs yeux sont nettement séparés et plus petits. Contrairement aux libellules, les demoiselles replient leurs ailes le long du corps lorsqu’elles sont au repos (exception faite de quelques lestes). Les couleurs des demoiselles peuvent être tout aussi éclatantes, mais elles ont tendance à avoir des motifs plus subtils sur leurs ailes et corps.
Les libellules et les demoiselles préfèrent des habitats qui incluent des étendues d’eau, car leurs larves, appelées naïades, se développent dans l’eau. Les libellules sont souvent trouvées près des lacs, des étangs, des rivières et des zones humides où l’eau est calme ou à faible courant. Elles chassent activement une grande variété de proies, y compris des moustiques, des mouches, et parfois même des papillons.
Les demoiselles, quant à elles, choisissent des environnements similaires, mais peuvent être plus fréquemment trouvées autour des ruisseaux et des rivières où le courant est plus rapide. Elles sont aussi d’excellents prédateurs et jouent un rôle clé dans le maintien de la population des insectes aquatiques et terrestres.
Ces insectes affichent un comportement de chasse unique : elles sont capables de voler en arrière, de faire du surplace et de réaliser des acrobaties aériennes pour capturer leurs proies. Leur présence dans un jardin indique clairement un écosystème sain et bien équilibré.
Lire aussi
Insecte auxiliaire au jardin : l'AphidiusLes libellules et les demoiselles occupent des positions cruciales dans la chaîne alimentaire des écosystèmes aquatiques et terrestres. Dès le stade larvaire, elles consomment une grande variété de petits organismes aquatiques, y compris des larves d’autres insectes, contribuant ainsi à leur régulation. Cette phase larvaire peut durer jusqu’à plusieurs années, pendant laquelle elles servent elles-mêmes de proie importante pour divers poissons et amphibiens, enrichissant la biodiversité aquatique.
Une fois émergées en tant qu’adultes (imago), elles continuent de jouer un rôle de prédateur, mais cette fois dans les airs. Elles consomment activement une quantité significative d’insectes volants, tels que les moustiques, les mouches et d’autres petits insectes. Cette prédation est essentielle pour réguler les populations de ces insectes, souvent perçus comme nuisibles pour les humains et les cultures.
En consommant des insectes qui sont parfois des ravageurs pour les plantes s’ils sont en trop grand nombre, les libellules et les demoiselles contribuent directement à la santé des jardins et des zones agricoles. Exemple concret : les moustiques, en plus d’être des vecteurs de maladies, peuvent perturber significativement la qualité de vie dans les espaces extérieurs. Les libellules, en chassant et en se nourrissant de ces insectes, aident efficacement à limiter leur prolifération. Autre exemple : les pucerons, connus pour transmettre des maladies aux plantes et pour sucer leurs sèves, sont une proie courante pour les demoiselles qui aident à réguler leur population.
Les libellules et les demoiselles, bien qu’étant des prédateurs efficaces dans leurs écosystèmes, sont également la proie de divers animaux. Voici quelques-uns de leurs prédateurs les plus courants :
La création de petites zones humides comme un étang de jardin ou une mare peut fournir le site parfait pour la reproduction des libellules et, dans une moindre mesure, des demoiselles (qui préfèrent un peu de courant). Ces zones d’eau doivent être peu profondes et bien exposées au soleil, avec des zones d’ombre à proximité. Éviter de les équiper de pompes puissantes ou de fontaines qui perturberaient l’eau, car ces insectes préfèrent les eaux calmes pour pondre leurs œufs. Parfois, une simple bassine de plantes aquatiques et de quelques dizaines de litres permet déjà une ponte de libellule.
Les libellules et les demoiselles sont attirées par les jardins qui offrent de nombreuses possibilités de repos et de chasse. Planter des végétaux indigènes qui attirent une large variété d’insectes est un excellent moyen de les attirer. Les plantes telles que les iris des marais, les massettes, et les roseaux sont particulièrement attractives, car elles fournissent des tiges robustes sur lesquelles les libellules peuvent se percher pour surveiller leur territoire ou chasser. Les plantes fleuries qui attirent d’autres insectes servent également de source de nourriture pour les demoiselles.
De plus, maintenir des zones du jardin un peu plus sauvages peut aider à fournir des refuges pour les stades larvaires des libellules, qui vivent la plupart du temps dans l’eau, mais ont besoin de végétation dense pour se protéger des prédateurs. Laisser les herbes hautes et les broussailles autour des étangs ou des zones humides offre des cachettes vitales pour les jeunes insectes.
Lire aussi
Insectes auxiliaires : les syrphesLes libellules et les demoiselles, malgré leur rôle écologique crucial, font face à diverses menaces qui peuvent compromettre leurs populations. Voici les facteurs principaux qui menacent les populations d’odonates :
→ Le p’tit mot d’Oli : Que faire pour protéger les libellules ? Conserver, protéger et restaurer les zones humides naturelles, en créer des petites dans nos propres jardins, comme une petite mare par exemple, privilégier des méthodes de jardinage et d’agriculture biologique, et informer les gens qui nous entourent sur l’importance des zones humides et la préservation de la faune et de la flore qui y sont inféodés.
→ À consulter : le site du plan national d’action en faveur des libellules.
→ Certaines espèces de libellules sont menacées. Voici la liste rouge UICN pour la France métropolitaine.
Enfin, pour les dingues d’odonates, je ne saurais que trop vous conseiller le classique : Guide des libellules de France et d’Europe, de B. Dijkstra aux éditions Delachaux et Niestlé. Ainsi que le Cahier d’identification des libellules de France, Belgique, Luxembourg et Suisse, de Grand D. et al. aux éditions Biotopes. Plus poétique, Ma vie de libellule, d’Alain Cugno et Daniel Magnin chez La Salamandre nous raconte la vie des libellules au travers de magnifique photo.
Le p’tit mot d’Oli : de nombreuses associations de protection de la Nature créent annuellement des événements, recensements, journées d’actions, ateliers ou formations concernant les odonates. N’hésitez pas à vous rapprocher de l’une d’entre elles près de chez vous.
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